Pacify her [Rayan x OC]

Chapitre 70 : Mettre à plat les choses

Hey^^
On est lundi, et qui dit lundi, dit nouveau chapitre ^^ Donc je tente de reprendre un rythme de publication potable en attendant de finir d'écrire la fin (il me reste environ 20 chapitres xD)
Sur ce, bonne lecture.
L'auteure, Serenaharmonia.

/!\LEMON /!\

Le couple arriva devant l'immeuble vers une heure du matin. Rayan était exténué mais il était déterminé à vouloir parler de cette histoire d'avocat avec l'étudiante aux cheveux blancs. Il gara correctement sa voiture avant de sortir.

Eden fit de même avec une démarche féline et elle en profita même pour s'étirer. Ils montèrent dans l'ascenseur et le brun décida d'attendre encore un peu pour lui en parler.

Il sortit les clés de sa poche, ouvrit la porte et la jeune femme le dépassa pour rentrer à l'intérieur. D'un geste rapide, le professeur claqua la porte avant de plaquer sa compagne contre le mur, tout en faisant attention à ne pas lui faire de mal.

La femme aux yeux mauves l'observa pendant quelques instants sans voix et quelques peu apeurée avant de lire son regard. Il voulait des réponses par rapport à l'avocat et les démarches qu'elle avait commencé à entreprendre. Et il n'en démordrait pas. Un long soupir de frustration et de résignation s'échappa de ses lèvres.

« Tu ne lâchera donc jamais ?
-Si cela te concerne, je refuse de te laisser gérer ces problèmes seuls, souffla Rayan.
- Tu n'es pas possible, grogna-t-elle.
- Si. La preuve, je suis vivant. Et je pense donc je suis.
- Descartes ? Franchement ? Tes citations ne sont pas vraiment recherchées quand tu es fatigué, déclara sarcastiquement la blanche. Et c'est pour ça que je refuse de te mêler à mes problèmes. Tu es fa-
- Fatigué ... Je sais. Je le vis actuellement. Mais je m'inquiète pour toi. Je ne te demande pas de me dire tout ce que tu vas faire. Je veux juste ... Juste savoir le minimum pour pouvoir te soutenir comme il se doit. Je ne veux pas plus. Je sais que tu dois passer cette étape par toi-même et que tu en as besoin pour regarder sereinement l'avenir. Mais prends-moi en compte dans tes calculs, la pria-t-il.
- Et tes problèmes ? Demanda doucement la jeune femme.
- Ne t'inquiète pas. J'arriverais à les gérer, lui assura le professeur en embrassant le sommet de son crâne.
- Je ... Je ne te promets pas de t'inclure dans tous mes projets. Mais je vais essayer mon amour.
- Merci ma belle. »

Rayan l'embrassa langoureusement et il l'a porta telle une princesse avant de la déposer sur leur lit. Son amante sourit et massa son cou, sentant que toute la tension qu'il avait accumulé. Elle eut une idée de génie et elle se leva rapidement, laissant Rayan abasourdis par ses actions.

Eden récupéra l'huile de massage et revint dans la chambre après avoir pris le temps de se dévêtir un peu. La jeune femme s'assit sur ses genoux et enleva lentement sa chemise. Le brun voulu la toucher mais elle l'en empêcha en lui enleva son pantalon avant de l'allonger sur le ventre.

Le professeur d'art voulu répliquer mais il s'arrêta bien vite, sa bouche laissant échapper un grognement de plaisir tandis que son corps se détendit au toucher de sa belle. Le massage dura longtemps, car Eden prenait le temps de savourer chaque parcelle de la peau de son homme sous ses doigts. Mais il finit par prendre son amante dans ses bras, avec une petite idée derrière la tête.

Elle sourit avant de caresser son torse. Avec un geste lent, il lui prit les poignets et les mit au dessus de sa tête. Ses yeux mauves s'enflammèrent de désirs et elle se laissa faire en souriant. Le couple échangea un long baiser et l'autre main de Rayan caressa tendrement les courbes de la belle. Leurs respirations se firent plus rapides et saccadées tandis que la température réchauffait la pièce. La peau d'Eden frissonna en sentant un courant d'air frais, entretenant son désir. Bientôt, leurs sous-vêtements ne furent plus qu'un lointain souvenir. La voix grave du professeur se mélangea à celle de sa compagne pour devenir une ode à l'amour et leurs corps ne tardèrent pas à devenir une seule et même entité.

Après un début des plus lents, les mouvements s'accélérèrent pour combler le besoin croissant qu'ils développaient l'un envers l'autre. Leur chant monta d'une octave et la mélodie de leurs corps devint un véritable ballet. La cadence devint allegro. Le professeur d'art reluqua la courbe parfaite des seins de son amante et ses mains remontèrent ses côtes avant de les prendre à pleine main. Eden laissa échapper un solo des plus divins tout en se cambrant avec un grand sourire.

La jeune femme était comme une diva qui effectuait son récital. Et la joie que lui procurait son compagnon la poussait à continuer ce concert. L'harmonie régnait entre eux, leur permettant de créer cette symphonie si unique.

Cela finit sur un accord parfait. La tension sexuelle tomba d'un coup net tandis que le couple se séparait pour reprendre leurs esprits.

Rayan respira fortement, sentant l'adrénaline redescendre lentement. Son esprit se brouilla quelques instants, encore euphorique par les évènements passé et il finit par regarder Eden se calmer et lui caressa doucement le dos avant de se laisser tomber dans les bras de Morphée.

La jeune femme l'observa s'endormir en souriant. Elle espérait que cela suffirait à le forcer à se reposer et de prendre du temps pour lui. La blanche se leva et alla fermer la fenêtre qui était encore ouverte. Les lumières de la ville furent comme une veilleuse. Elle prit les rideaux qu'elle ferma pour plonger la pièce dans le noir.