Pacify her [Rayan x OC]

Chapitre 34 : Une soirée catastrophique

Le jeudi soir arriva bien vite. Rayan était en train d'enfiler un ensemble trois pièces de couleur bleu nuit, tirant vers le noir. Il laissa juste un bouton de sa chemise ouverte avant de fermer sa veste.

Il mit des chaussures vernies et prit ses clés de voiture avant d'envoyer un message à son amie pour lui dire qu'il arrivait dans une dizaine minutes. Sa conduite fut assez calme, malgré l'angoisse qui lui prenait les tripes.

Il arriva à dix-neuf heures devant l'immeuble de la blanche. La jeune femme apparut quelques minutes plus tard, parée de la robe, en plus d'une paire de talons noirs, d'un ras-le-cou et d'une ceinture argentée. Elle tenait dans ses mains une pochette noire et argentée.

Le professeur observa son visage et il fut bouche-bée en voyant que la jeune femme avait fait un chignon tressé. Son maquillage était à la fois doux et discret, rehaussant sa beauté naturelle. Elle entra dans la voiture et le salua timidement.

« Tu- Tu es magnifique ce soir, la complimenta le brun. Enfin, tu l'es tout le temps, mais là, je suis ...
- J'ai bien comprit l'idée, rougit la blanche. Et je dois avouer que tu es plutôt bel homme avec ce costume.
- Merci. »

Ils partirent en direction du restaurant. Le voyage se fit en silence. Eden avait beau avoir acceptée, elle se sentait de plus en plus mal à l'aise. Elle connaissait très bien la réputation du restaurant et de son gérant.

Il était considéré comme un homme impitoyable avec un très mauvais caractère. Il avait été pendant longtemps un ami de son père. Mais sa mère avait mit le bazar dans leur relation. Elle soupira et calma ses craintes en regardant le paysage.

Ils arrivèrent au restaurant et Rayan alla ouvrir la portière à son étudiante. Elle sortit et le remercia timidement. Il sentit que quelque chose n'allait pas, mais mit cette impression sur une angoisse commune.

La soirée se passa tranquillement. Trop tranquillement pour le brun. La jeune femme ne fit que répondre à ses questions et n'engagea pas de réelle conversation, comme si elle ne voulait pas être ici.

Une heure plus tard, il mit fin à la mascarade en allant payer. Eden se leva et le suivit en silence. Son faux sourire lui faisait bien comprendre qu'elle n'avait pas aimé la soirée. Ils sortirent et grogna.

« Qu'est-ce que j'ai fait pour que tu n'aimes pas ça ?
- Ce n'est pas de ta faute ... C'est de la mienne, soupira la blanche. Je connais le chef... Et il ne porte ni mon père, ni ma personne dans son cœur. J'aurais dû t'en parler avant.
- Oui ... Pourquoi tu ne l'as pas dit ? Demanda-t-il, assez déçu.
- Je ne voulais pas que tu crois que je refusais parce que je t'en voulais pour Mélody, avoua la jeune femme. J'ai assez déversé ma haine sur toi. »

Elle se dirigea vers la voiture, ne voulant pas revenir sur ce point. Rayan réfléchit quelques secondes avant de suivre son amie. Il la prit par la taille et sourit. L'étudiante le regarda, et ne comprenait pas pourquoi il était joyeux.

« Tu n'es pas possible ma Séléné. Même quand tu es méchante, tu n'en reste pas moins adorable et craquante.
- Tu es vraiment malade Rayan ...
- Oui, avoua-t-il. Malade d'amour pour toi. »

Il l'embrassa doucement avant de la conduire à l'intérieur du véhicule. Le professeur prit la direction de son appartement, en compagnie du chant de la blanche. Ils arrivèrent enfin chez lui et prirent l'ascenseur.

Eden appuya sur le bouton qui indiquait l'étage de l'appartement de son professeur. Ce dernier s'approcha d'elle et la reprit par la taille. La jeune femme soupira et le traita de dragueur avant de lui voler un baiser.

Elle ne savait pas elle lui avait fait ça, mais depuis qu'il l'avait embrassé quelques jours auparavant, elle ressentait d'agréable sensations. Et elle n'était pas dupe sur le fait que cela attisait la flamme qu'il avait envers sa personne.

Le brun sourit et prit ce baiser pour le démarrage d'un jeu assez dangereux. Il picora les lèvres de la jeune femme et finit par tracer une ligne de baisers, de sa mâchoire à la naissance de sa poitrine, en passant par son cou. Eden respira plus profondément et se laissa faire en laissant un meilleur accès à sa peau.

Ils durent s'arrêter bien vite à cause des portes de l'ascenseur qui s'ouvrirent. Ils étaient tous les deux un peu frustrés, mais leurs ébats n'allaient pas tarder à les reprendre chez le trentenaire.

Le professeur ouvrit rapidement la porte et il n'attendit pas que son amie ferme la porte pour la reprendre contre lui. Il l'embrassa tendrement à plusieurs reprises, faisant sourire la blanche qui adorait la sensation de ses lèvres douce. Ses mains se déplacèrent vers les hanches de la jeune femme, pour la rapprocher un peu plus de lui.

Leurs échanges continuèrent pendant quelques minutes, mais ils furent interrompus par un raclement de gorge. Le couple tourna son attention vers la source du bruit. Rayan se raidit et pâlit un peu. A la porte, un couple les observait sévèrement.

« Je ne crois pas que nous t'avons élevé comme ça Rayan Zaidi. »