Pacify her [Rayan x OC]

Chapitre 79 : Être enfin chez soi

Hey ^^
Bon, je publie le chapitre à temps xD Donc on va partir sur le vendredi comme jour de parution, comme ça j'aurais le temps de faire ma feignasse durant la semaine (et surtout de me booster pour écrire xD).
Sinon, je suis en vacances et au risque de vous décevoir, je ne publierais pas plus de chapitres, de un car j'en ai quasiment plus en réserve et de deux, j'aimerais bosser sur deux projets de fictions.
L'un est une fanfic (pourquoi changer xD) entre Moonlight lover (ça va être un univers alternatif pour le coup xD) et Amour Sucré (pareil pour ça, vu que je risque d'y faire intervenir des perso comme Lysandre ^^) et l'autre un projet de roman - nouvelle, qui va me demander de développer mon univers.
Bref, sur ce, bonne lecture ♥
L'auteure, SerenaHarmonia.

Rayan se leva vers neuf heures, totalement reposé. Il passa lentement sa main sur son visage avant d'aller prendre une douche rapide pour se réveiller. Il descendit une dizaine de minutes plus tard, seulement habillé d'un jean, oubliant totalement que ses parents étaient peut-être réveillés. Le trentenaire fut accueilli à sa grande surprise par sa mère, qui lui servit un café.

Il la remercia avant de s'asseoir et il sirota en silence la boisson chaude. Cassandra se fit la même boisson en y rajoutant du lait et observa son fils. La femme âgée le charria un peu sur sa tenue, le faisant virer à un rouge tomate, avant de se mettre face à lui.

« Qu'est-ce que tu prévois d'ici la rentrée mon grand ? Demanda la femme âgée.
- Et bien ... Je vais reprendre certains plans de cours, histoire d'adapter les exemples. Et j'aimerais avoir une discussion avec Eden.
- Comment ça ?
- J'aimerais ... J'aimerais fonder une famille maman. Je veux pouvoir tenir dans mes bras un petit être qui nous ressemble. Lui apprendre tout ce que je sais, lui dire à quel point sa mère est la plus belle des femmes, déclara Rayan avec le plus grand des sérieux.
- Je ne suis donc plus la plus belle femme du monde à tes yeux ? S'exclama Cassandra sur un air faussement dramatique, accentuant cela par le fait de poser sa main sur son cœur.
- Si ! Enfin non ! Bafouilla le fils. Tu es juste différente d'elle et-
- Je m'en doute bien Ray, rigola sa mère, contente d'avoir un peu plus taquinée son fils. Je vois bien que c'est une femme pour toi. Enfin non, LA femme pour toi. Mais qu'est-ce qui vous empêche de fonder une famille ?
- Eden ne semble pas en avoir envie, soupira le brun.
- Tu es sûre qu'elle refuse parce qu'elle n'en a pas envie ? Parfois, une femme peut refuser pour d'autres motifs. Et vu ce qu'elle a vécu, je trouve ça normal qu'elle refuse.
- Et bien je lui ferais payer ! Il ne va pas gâcher mon bonheur et celui de ma femme !
- Elle est donc si importante que cela, murmura-t-elle avant de reprendre d'une voix plus forte. Rayan ... Comprends deux choses. Elle est jeune et elle doit se remettre d'un événement assez compliqué. Je te conseille de laisser faire la nature et le temps. Nous avons fait comme ça avec ton père. Et cela a très bien marché.
- Tu ... Vraiment ?
- Oui. Et peut être qu'elle s'attachera à la vie qui se développera en elle. C'est ce qu'il s'est passé avec toi. Et je n'ai jamais regretté ce moment de ma vie. »

Le professeur d'art moderne regarda sa mère pendant quelques minutes avant de finir sa boisson. Elle avait bien raison sur ce point. Eden était encore bien jeune et cela eut l'effet de lui planter un couteau dans son dos.

Il avait un peu plus de dix ans d'écart. La blanche n'avait pas les mêmes aspirations que lui. Sans doute voulait-elle faire autre chose de sa vie que de fonder un foyer avec le vieux trentenaire qu'il est.

Cassandra remarqua son air troublé et elle lui prit les mains. Au bout de quelques secondes, elle le prit dans ses bras alors que son mari rentrait dans la pièce. Thomas sentit tout de suite le malaise et il s'approcha de sa famille pour compléter le câlin.

Rayan remercia doucement ses parents, mais son air été toujours inquiet. Le père lui caressa doucement la tête avant d'aller sur le balcon avec lui. Le professeur bu son deuxième café de la journée tandis qu'il parlait avec Thomas de ses tracas et des projets de ses parents. Ce moment avec lui permit au brun de prendre du recul sur sa situation avec un avis extérieur.

Au bout de trente minutes, le fils alla se changer. Il salua ses parents avant de sortir pour prendre la voiture. Sur le chemin en direction de chez lui, Rayan mit la musique à fond, histoire de penser à autre chose que son dilemme avec sa compagne.

« Pain ! You made me a, you made me a believer, believer ! Pain ! You break me down, you build me up, believer, believer !"

Sans s'en rendre compte, le professeur d'art entonnait la chanson. Un sourire se dessina sur son visage, mais il ne sut pas pourquoi. Jusqu'à ce qui se gare devant chez lui une heure et demie plus tard.

Il l'aimait plus que tout et il était prêt à subir beaucoup pour qu'elle soit heureuse. Même si elle ne voulait pas d'enfant, Rayan se disait qu'il pouvait attendre quelques années, le temps qu'un peu d'eau coule sous les ponts.

Le brun sortit de son véhicule et monta chez lui. En ouvrant la porte, il entendit le son provenant de la télévision. Elle diffusait une émission sur la migration des pingouins. Pourtant, en s'approchant du canapé, il ne vit pas sa compagne regarder l'écran.

Ce fut un bruit de couteau qui s'abat sur une planche qui lui donna une indication sur la cachette de la jeune femme. Le professeur rentra dans la pièce et il enlaça Eden avant de parsemer son cou de pleins de baiser.

La surprise s'échappa des lèvres de la jeune femme, mais ce fut très vite remplacé par un sentiment de bien être et quelques gémissements. Cette petite scène continua quelques minutes sans que l'un ou l'autre des amants ne prononce le moindre mot.

Eden finit par se retourner et l'embrassa doucement avant de caresser amoureusement les cheveux de son compagnon, le décoiffant un peu au passage.

« Bonjour mon Apollon, sourit-elle. Tu as fait bon voyage ?
- J'ai été quelques peu pressé de retrouver ma Séléné. Mais, oui j'ai fait bon voyage. »

Le couple continua un peu le câlin avant d'aller s'installer pour manger.