Chapitre 50 : En désespoir de cause

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Hey ^o^
J'ai réussi à finir la correction de chapitre plus vite que prévus. J'espère que vous n'allez pas le détesté après ça xD Et pour vous rassurer, on arrive doucement, mais surement, à la fin de cet arc narratif. Donc de la fin de l'histoire (mais vu qu'elle est pas encore écrite, je peux pas vous donner un nombres de chapitres exact xD)
Bref, comme d'hab, je vous laisse les liens et je vous souhaite une bonne lecture.
L'auteure, SerenaHarmonia.

Les liens :

Harcèlement : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32247
Violences sexuelles : 3919 (appel anonyme et gratuit)
https://stop-violences-femmes.gouv.fr/
Forces de l'ordre : 17



Rayan était comme un lion en cage. Depuis qu'il avait vu Eden embrasser un autre homme, un sentiment de jalousie avait germé dans son cœur. Mais plus le temps passait, plus il commençait à être inquiet.

Il lui avait laissé plusieurs messages écrit et vocaux, mais pas de réponses. Une partie de lui avait peur qu'elle l'ai quitté pour ce blond. Mais cela n'était pas logique avec le message que la jeune femme lui avait envoyé peu avant ce baiser. Et sa réaction. Cela le troublait beaucoup. Quelques chose n'allait pas.

Les nuits du trentenaire étaient devenu plus chaotiques et il dut faire face à sa Némésis, l'Eden cauchemardesque. Et cette dernière prenait à nouveau un malin plaisir pour le faire souffrir. Le brun avait donc dû faire quelques sacrifices pour éviter de la croiser. En vain.

« Tu croyais vraiment que je te laisserais avoir accès à mon cul comme ça ? Ricana la blanche. Tout ce que je ressens pour toi, c'est un appétit sexuel. Une simple attirance. J'ai juste besoin de prendre mon pied quelques fois jusqu'à trouver un partenaire bien plus jeune et beau que toi. Tu n'es, à ton grand désespoir, qu'un plan cul. Et estime toi heureux de ne pas être le coup d'un soir.
- Tu mens ! Tu n'es pas la vraie Eden ! Tu ne sais pas ce qu'elle ressent ! Et tu ne connais pas ses sentiments à mon égard ! Cria Rayan. Ses yeux me disent qu'elle me désire autant que je la désire ! Ils me disent qu'elle m'aime pour ce que je suis ! Et pas que pour mon apparence extérieure !
- Tellement naïf. S'en est presque beau. Mais rend toi à l'évidence. Tu n'es qu'une passe, comme le blond. Rentre toi ça dans le crâne. »

Le cauchemar passa alors que le professeur d'art se réveillait en sursaut. Il se mit à pleurer à chaud de larmes tout en se maudissant. Il y a quelques temps, il se serait battu pour rester auprès de la jeune femme, mais là, il n'avait rien fait. Il avait abandonnée Eden et elle risquait de l'abandonner.

Son corps et son esprit se calmèrent et il se leva. L'homme au teint hâlé se dirigea dans la salle de bain et prit une longue douche chaude pour finir par retrouver un esprit plus ou moins clair. Il se prépara pour sa journée et réfléchit à l'endroit où pourrait se cachait la blanche.

Il ne l'avait pas vu depuis quelques jours en cours et cela avait semé encore plus de discorde dans son cœur. Et ce, sans comprendre pourquoi, Rayan n'avait pas cherché avant la jeune femme.

Le professeur arriva dans son bureau et déposa son sac négligemment sur sa table de travail. Mélody entra en souriant férocement avec un café et il fronça les sourcils. La brune lui présenta un café en lui expliquant qu'elle venait s'excuser pour son comportement des dernières semaines.

L'homme au teint hâlé les accepta et prit le café. Il savoura l'arôme amer de la boisson. Son esprit cherchait toujours la cachette d'Eden et il eut un déclic.

Le café. C'était le seul endroit où l'étudiante en art irait se cacher si elle avait des problèmes. Son père et Clémence feraient n'importe quoi pour la protéger. Un grand sourire se dessina sur ses lèvres et il finit sa boisson avant d'aller faire son cours.

Quelques heures plus tard, Rayan arriva enfin au café. Il vit Clémence et Christophe au bar préparer les commandes. La blonde le salua en souriant doucement et alla servir les clients. Le trentenaire s'avança vers le père de son amie et lui commanda un café.

« Je suppose que tu viens pour Eden ?
- Oui. Je n'ai pas eu de nouvelles depuis quelques jours, lui répondit le jeune homme. Et je m'inquiète.
- Elle ne se sent pas très bien ... Depuis qu'elle s'est fait violer et violenter par son ex, ma fille est sujette à des crises de paniques. Mais selon Clémence, cela s'était calmé depuis la fin du procès. Et là, ç-
- Quoi ?! Elle s'est fait ... Violer ?! S'écria le brun.
- J'en déduis donc que tu n'étais pas au courant, soupira Christophe. Je suis désolé de te l'apprendre, mais oui Eden a subi ça. Et depuis cinq jours, elle n'arrête pas de dire qu'il est revenu en ville. Mais ... Ce n'est pas possible. Ce connard est enfermé. Il n'est pas près de sortir.
- Je peux aller la voir ? »

Le père observa le compagnon de sa fille et sourit tristement. Après tout, il n'avait rien à perdre en le faisant intervenir. Et vu l'amour qui émanait du professeur, peut-être que cela calmerait les angoisses qui secouait la jeune femme. Il hocha la tête et Rayan finit rapidement son café avant de monter chez Clémence avec Christophe.

Il lui indiqua la chambre où se reposait Eden et le professeur d'art le remercia. Il s'avança doucement vers la porte et toqua, mais il n'eut pour seule réponse que des sanglots. Le brun rentra dans la pièce, très inquiet et son cœur se serra.

Devant lui, la blanche était en boule, laissant échapper des pleurs silencieux, tremblante de peur. Rayan s'approcha d'elle et s'assit sur le lit. Il posa doucement sa main sur son épaule, la faisant sursauter.

Un petit cri s'échappa des lèvres de la jeune femme et il soupira avant de lui prendre les mains. D'un geste très protecteur, il caressa doucement le dos de ses mains.

« Ce n'est que moi ma Séléné, sourit-il. Est-ce que ça va ?
- Non. Il ... Mon ex ... Il est revenu ...
- Mais non ma belle, la rassura-t-il. Tu as juste été agressé par un connard. Rien de plus.
- Ce n'est pas un connard ! Cria-t-elle. C'est un monstre ! Tu ne sais pas ce qu'il m'a fait subir !
- Eden ... L'agression que tu as subi est très traumatisante. Mais je sais que tu vas t'en remettre, tenta de la convaincre le trentenaire. Je t'ai déjà vu te relever d'autres épreuves.
- Mais je te dis qu'il est revenue ! Il va me faire du mal ! Il va te faire du mal ! Vous faire du mal !
- Tout ce que je sais ... Et ce que je vois, c'est que tu psychotes, soupira-t-il. Tu as juste besoin d'un peu de repos !
- Non ! J'ai besoin qu'on me croit ! J'ai besoin qu'on l'arrête et qu'on le remette à sa place ! En prison ! Et loin de moi ! De vous !
- Arrête Eden ! Tu te fais du mal en pensant ça !
- Non ! J'ai raison ! »

Leur dispute continua pendant quelques minutes et Rayan finit par se lever excédé. L'état de son amie ne lui permettait pas de discuter calmement avec elle. C'est avec un lourd poids sur le cœur qu'il la laissa en larmes.

Il salua Christophe et lui glissa à demi mot qu'il n'avait rien pu faire et le professeur sortit du café. Sur le chemin le menant chez lui, il aperçut l'homme aux cheveux blonds. Ses yeux verts perçurent son grand sourire triomphant et un frisson le parcourut.

Il s'arrêta net et l'observa se diriger vers le café. Le comportement d'Eden lui revint en mémoire et le doute sur la véracité de ses propos commença à grandir en lui. Et si elle avait raison ?

Pacify her [Rayan x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant