Pacify her [Rayan x OC]

Chapitre 100 : Nouveau départ

Hey !
Désolée de cette sortie tardive, mais j'ai été assez occupée aujourd'hui x) J'espère que vous aimerez ce petit chapitre ^^
Bonne lecture !
L'auteure, SerenaHarmonia.

La grossesse d'Eden commençait à arriver à son terme et la jeune femme avait un peu de mal à supporter le flot d'hormones contradictoires qui la prenait. À un moment, elle pouvait être la femme la plus heureuse du monde avant de piquer une crise de larmes cinq minutes plus tard de peur de perdre sa fille.

Cela la fatiguait grandement et son compagnon en prenait aussi un coup. Il faisait tout ce qu'il pouvait pour l'aider, mais il avait un peu de mal à gérer les montagnes russes que représentaient les émotions de la doctorante.

Il ferma ses yeux tout en massant ses tempes avant de sortir un contrat de son tiroir. Avec l'arrivée de la petite, le professeur d'art moderne pensait qu'ils pourraient s'installer un peu à l'écart de la ville, histoire d'avoir un peu plus de place.

Une maison avec un jardin l'avait beaucoup tenté lors de ses recherches. Il voulait voir la petite courir dans l'herbe et faire des bouquets de marguerites pour sa mère. Cette douce pensée fit sourire le brun et il observa sa signature au bas du document officiel.

Rayan avait fait faire quelques travaux pour réhabiliter les lieux. Les chambres étaient finies, tout comme la plomberie. Il ne manquait plus que faire les peintures de la cuisine et des salles de bains.

Le trentenaire se leva et alla commencer à faire quelques cartons. Trois heures plus tard, il avait fini d'emballer les affaires du salon, de son bureau et une bonne partie de ce qu'il y avait dans la chambre.

Eden rentra à ce moment là et vu les cartons. Son esprit commença à paniquer et la blanche pensa que le brun allait les abandonner, elle et son enfant. La colère commença à l'envahir et la doctorante se dirigea furieusement vers la pièce où elle pouvait entendre le trentenaire déplacer des objets.

« RAYAN ZAIDI ! S'écria la jeune femme. »

Son compagnon fut assez surpris par le ton de sa voix et il décida de sortir, un carton dans les bras. Il aperçut l'étincelle menaçante dans ses prunelles améthystes. Le brun déglutit, sachant pertinemment qu'il allait devoir faire face à une furie.

« QU'EST-CE QUE TU FAIS ?!
- Euh ... Je prév-
- TU PRÉVOIS DE PARTIR ?! C'EST CA ?! TU VEUX NOUS ABANDONNER ?! DIS-LE QUE TU NE VEUX PLUS DE NOUS ! JE T'AURAIS SIMPLIFIÉ LA CHOSE EN FAISANT MES VALISES !
- Eden ! Calme-toi ! S'égosilla Rayan. Je ne t'ai rien expliqué !
- ALORS FAIS-L- »

Le professeur d'art la prit doucement par la taille pour l'embrasser, espérant que ça calme la blanche. Il sentit qu'elle bougeait et après avoir ouvert les yeux, il l'observa pleurer. Un soupir s'échappa de ses lèvres et il décida de l'emmener dans le salon.

Après s'être assis et avoir calé sa compagne contre lui, le trentenaire la berça, non sans caresser son ventre. Rayan attendit un long moment avant de vouloir aborder le sujet.

« Eden ... Je voulais te faire une surprise ... Mais tu dois me faire confiance ... Je ne vous abandonnerai pas ... Vous m'êtes trop précieuses.
- Comme si j'allais te croire, cracha doucement la jeune femme.
- On sort Eden. Je ne vais pas passer trois heures à subir tes hormones plus longtemps. »

Le brun se leva et mit sa veste et ses chaussures. La future mère fut assez surprise par les réactions de son amant. Elle soupira avant de le suivre. Ils allèrent dans la voiture et Rayan conduisit pendant une vingtaine de minutes.

Le silence était malaisant, mais ni l'un, ni l'autre n'arrivait à briser l'ambiance glaciale. Ils finirent par arriver devant une grande maison avec un étage. Il y avait un jardin gigantesque avec une balançoire sous un grand arbre.

La doctorante sortie de la voiture et était sans voix. Son compagnon sorite et lui donna des clés. Les orbes mauves les décrivirent un moment avant de comprendre ce que cela signifiait. Elle s'éloigna du véhicule avant d'entrer dans le domaine.

Après avoir tourné la clé dans la serrure, Eden fut prise d'un moment de doute. La blanche se retourna et vu Rayan s'approcher d'elle. Un soupir de sa part se vit entendre, avant qu'elle décide enfin d'entrer dans la demeure.

Et la doctorante fut très surprise. Une fois un petit couloir passé, on pouvait accéder à un grand salon, ouvert sur la cuisine avec un îlot qui servait aussi de table. Un escalier menant à l'étage était proche d'une baie vitrée donnant sur le jardin.

La jeune femme monta et découvrit trois chambres, dont une qui semblait être la suite parentale. Et la chambre de leur fille fut son grand coup de cœur. Les larmes coulèrent sur ses joues alors que la blanche observait le magnifique dessin que son compagnon avait fait sur le mur.

Eden redescendit et vit Rayan devant la baie vitrée en train de regarder les lumières de la ville s'allumer petit à petit. Discrètement, la doctorante alla dans ses bras, non sans pleurer.

« Je suis désolée Ray, souffla-t-elle. J'ai ... J'ai juste eu peur ...
- Peur que je t'abandonne ? Je le sais, soupira-t-il fatigué. Et je sais que les hormones te jouent des tours. Donc je ne t'en veux pas. Mais j'aurais juste aimé que tu ne me cries pas dessus.
- Excuse-moi ... Vraiment. »

Le couple resta dans les bras l'un de l'autre avant de rentrer. La femme aux yeux mauves mit un fond musical, histoire de ne pas passer à nouveau un trajet avec un silence malsain. Elle fredonna différents airs avant de s'approcher de Rayan qui avait arrêté sa voiture à un feu rouge. Elle embrassa sa joue.

« Merci beaucoup mon Apollon, murmura la doctorante. »