~ Heartbreaker ~

Chapitre 12

(Je vous mets en média la chanson qui m'a inspiré pour toutes les scènes de Sicheng et Taeil. Elle est devenue symbolique pour moi, par rapport à cette fiction et leur relation. Si vous en avez l'occasion, je vous invite à l'écouter à partir de 16:10 ; je vous mets une étoile dans le texte afin que vous sachiez quand la commencer ;))

Taeil s'assit sur le banc, suivit de Sicheng.

« - Qui était-ce ? demanda le plus âgé.

- Taemin... Il me tourne autour depuis maintenant un an, et j'ai beau lui dire de me laisser tranquille, il revient toujours.

- Il doit vraiment tenir à toi. Pourquoi le repousses-tu ? Il ne te plaît pas ?

- Non, ce n'est pas ça. Enfin... Il collectionne les conquêtes et ce n'est pas vraiment mon genre de mec.

- Je vois... Et c'est quoi ton genre de mec ? ajouta Taeil, en faisant un grand sourire.

- Hum... Je dirais gentil, attentionné, mignon. Ce serait pas mal qu'il apprenne le mandarin, qu'il arrive à me faire sourire dans toutes les situations et qu'il ait un peu d'humour et une superbe voix, répondit Sicheng, les yeux malicieux.

- Et bien c'est précis, commenta le coréen. Ça doit être rare ce genre de garçon. »

Sicheng se mit à rire puis ajouta, en rougissant : « Oui, mais je crois que je suis chanceux. » Taeil sourit, et doucement, scella ses lèvres à celles du chinois, en passant délicatement une main sur sa joue, le faisant frisonner. Lorsqu'ils s'écartèrent, Taeil murmura : « Je crois que je suis très chanceux aussi. » Il se rassit correctement sur le banc et Sicheng posa sa tête sur le torse du plus âgé, le laissant passer sa main dans ses cheveux.

« - Est-ce qu'on est officiellement en couple... ? demanda timidement Sicheng.

- Que veux-tu que l'on soit ? se mit à rire Taeil. A moins que tu aies pour habitude d'embrasser ou faire des câlins à tes amis.

- Non, non, mais je voulais en être certain...

- Si ça peut te rassurer, je ne cherche pas à jouer avec toi. Je te le promets. Si je ne voulais pas quelque chose de sérieux, je t'aurais prévenu dès le début. »

En disant cela, Taeil se mit face au chinois et le regarda dans les yeux. Son regard fit fondre Sicheng, qui lui affirma : « Je te crois. » Le plus âgé se sentit rougir et sourit. Le couple se réinstalla sur le banc et le coréen demanda :

« - Tes parents savent que tu aimes les hommes ?

- Non... Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de leur en parler et j'ai peur de leur réaction. Et puis, étant donné que je n'avais jamais eu de relations, je ne pouvais pas vraiment savoir si les garçons me plaisaient réellement.

- Et maintenant ?

- J'en suis sûr, dit Sicheng, sans hésitation. »

Taeil rit puis reprit son sérieux. « En tout cas, je t'assure que si jamais tu décides d'en parler, je serais là pour toi. » Sicheng le remercia et sentit son téléphone vibrer dans sa poche. Il jeta un coup d'œil au message qu'il venait de recevoir et se tourna soudainement vers son petit ami, tout excité.

« - J'ai une surprise pour toi, Taeil !

- Ah oui ? Et de quoi s'agit-il ? demanda le jeune homme en question, curieux.

- Si tu veux le savoir, retrouve-moi au parking à côté du parc Yanghwa, dimanche à dix-sept heures.

- Pourquoi ne veux-tu pas me le dire maintenant ? Je n'arriverai pas à attendre dimanche soir... rétorqua le plus âgé, en boudant.