Les deux garçons descendirent les escaliers et rejoignirent les parents du plus jeune dans la salle à manger. Madame Qian déposa les différents petits plats, encore fumants, sur la table et Taeil la complimenta :
« - Ça a vraiment l'air succulent !
- Merci beaucoup, Taeil, le remercia la jeune femme en lui faisant un grand sourire. »
Tout les quatre commencèrent à manger tranquillement.
« - Et toi, tu cuisines un peu, Taeil ? demanda la mère de Sicheng.
- Je sais simplement faire des petits plats assez simples... Mais dès que j'aurais du temps devant moi, je m'exercerai, répondit le jeune homme. Pour l'instant, je dépends encore beaucoup de mon père, mais il faudra bien que je me débrouille un jour.
- Sicheng pourra t'aider, proposa madame Qian. Il cuisinait beaucoup avec son frère.
- Ce serait un réel plaisir, ajouta Taeil.
- Et sinon, que fais-tu comme études ? le questionna à son tour monsieur Qian. »
Et le repas se poursuivit ainsi. Les parents de Sicheng posaient des tas de questions à Taeil afin d'en apprendre un peu plus sur lui. Le coréen les questionnait un peu sur leur vie aussi, en faisant attention à ne pas aborder de sujets qui pourrait rendre la situation gênante. Il voyait bien que les parents du chinois étaient encore sensibles concernant la nuit tragique où ils avaient perdu trois de leurs fils. Il leur demanda donc de nombreuses choses sur la Chine ou sur leur boulot.
Sicheng, de son côté, ne parlait pratiquement pas. Il bougeait sa jambe nerveusement, attendant le moment propice pour avouer son amour pour Taeil à ses parents. Il jeta un regard à ceux-ci. Sa mère semblait sous le charme du coréen, qui racontait comment il avait commencé à jouer de la guitare ; et son père le fixait, intéressé par ce qu'il disait. Il tourna ensuite légèrement la tête vers Taeil. Celui-ci avait l'air vraiment confiant. Le chinois tenta donc de se calmer, la situation étant plutôt favorable pour lui.
« - Tu n'as pas beaucoup mangé, mon chéri... Tu n'as plus faim ? dit soudainement madame Qian, sortant Sicheng de ses pensées.
- Oh euh... Non, je n'en veux plus... répondit le jeune homme en posant une main sur son ventre, comme s'il était rassasié.
- D'accord, ce n'est pas grave. Tu veux bien aller chercher les desserts qu'a apporter Taeil, s'il te plaît ? »
Le plus jeune répondit par l'affirmative et disparut dans la cuisine, avant de revenir avec la petite boîte dans les mains.
« - Je te remercie encore une fois, Taeil, pour avoir apporté quelque chose. Il ne fallait pas que tu te sentes obligé de le faire, répéta la femme.
- Ça me faisait vraiment plaisir.
- Tu sais... avoua madame Qian. Ça faisait longtemps que notre maison n'avait pas été aussi accueillante... Et j'ai l'impression que ta rencontre a beaucoup aidé Sicheng alors... Merci infiniment.
- Dans ce cas, j'en suis vraiment très heureux, répondit le coréen en souriant et en s'inclinant légèrement.
- Sicheng n'a pas non plus l'habitude d'inviter du monde à la maison ; c'est un garçon plutôt solitaire, commenta à son tour le père de famille. »
Le jeune homme en question respira profondément et lança : « En parlant de personnes qui m'ont aidé, j'aimerais vous parler de quelque chose. » Les deux adultes posèrent leurs yeux sur leur fils et écoutèrent attentivement ce qu'il avait à leur dire. « Je suis tombé amoureux de quelqu'un, et cette personne m'aime aussi. J'aimerais qu'elle fasse complètement partie de ma vie, et c'est pour cette raison que je voulais vous en parler. Cette personne m'a beaucoup aidé dans mes moments difficiles et sans elle, je serais sûrement enfermé dans ma chambre en ce moment... » Les lèvres de madame Qian s'étirèrent dans un grand sourire tandis que le visage de monsieur Qian s'assombrit.
VOUS LISEZ
~ Heartbreaker ~
General FictionSicheng est un jeune étudiant timide, effrayé à l'idée de tomber amoureux. Mais du jour au lendemain, sa vie entière va être bouleversée... Oserez-vous plonger dans cette romance psychologique pleine de mystères ? Cette fiction est inspirée de la m...