Vous avez sûrement dû remarquer que les parents n'ont pas de prénoms dans ma fiction. Ce choix vient du fait qu'ils sont des « représentations globales ».
Le père de Taeil est le parent idéal que j'aimerais devenir : une personne ouverte d'esprit, pour laquelle ses enfants sont sa priorité et qui les protège, les soutiens dans leurs choix, les pousse vers le haut, etc.
Au contraire, les parents de Sicheng sont ce que je ne veux pas devenir ; et je ne veux pas que mes futurs enfants connaissent cela. Madame Qian passe son temps à pleurer et à s'excuser sans réellement agir, et monsieur Qian est violent et peu ouvert à la nouveauté.Bien que cette partie ait été influencé par le mythe de base, je pense avoir insisté sur la perfection de la famille Qian avant les meurtres pour une raison assez simple : je pensais aussi que ma famille était parfaite, qu'on s'aimait et s'entraidait tous ; et du jour au lendemain, tout s'est détruit et ma vision a totalement changé (je vous en parlerai plus dans une autre partie).
C'est pour cela que la rupture est assez brutale dans ma fiction entre les moments de tendresse et la sombre découverte de Sicheng ; comme si cette vision idéalisée n'était qu'éphémère. Je ne sais pas si c'est simplement parce que j'ai grandis et que je comprends maintenant les problèmes d'adultes, mais j'ai l'impression de redécouvrir chacun des membres de ma famille, et pas vraiment de la meilleure des façons. On peut d'ailleurs retrouver cela quand on découvre justement que monsieur Qian est un peu trop impulsif et que madame Qian est totalement passive.
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L'accident de voiture entre les parents de Sicheng et Taeil n'est pas une véritable coïncidence, bien que cela soit utile au scénario. J'ai moi-même déjà eu trois accidents de voiture (en tant que passager) dont un beaucoup plus grave que les autres, qui m'a beaucoup marqué.
Avec ma petite sœur, quand j'avais six ans, on avait fêté Noël avec notre père et comme on avait de très grands poupons, il ne nous a pas attaché pour qu'on puisse les garder avec nous (nous sommes d'accord, c'est la pire excuse du monde puisqu'on aurait très bien s'attacher d'abord puis prendre les poupons sur nos genoux). Et alors qu'on se trouvait à deux minutes de notre maison, la voiture a glissé sur du verglas et s'est mise à faire des tonneaux dans le champs à côté. Ma petite sœur et mon père s'en sont sortis complètement indemne mais ça a été plus compliqué pour moi qui avait valdingué dans le coffre.
J'ai seulement quelques flash-back de cette soirée : des inconnus qui posaient des mouchoirs sur mon front car je saignais énormément, ma mère qui est arrivée en pleurant, le moment où on m'a recousu totalement éveillée et que je me suis mise à hurler de douleur, quand je suis sortie de l'hôpital en fauteuil roulant car j'étais incapable de marcher et surtout, l'un des moments les plus traumatisants de cette soirée : quand j'ai dû prendre ma douche pour me débarrasser de tout le sang que j'avais sur moi. J'en avais eu tellement dans les cheveux que l'eau du bain est devenue complètement rouge, comme dans les films sur les vampires se baignant dans le sang de leurs victimes. J'ai crié et supplié ma mère pour sortir de la baignoire mais elle m'a dit que ce n'était rien et s'est dépêchée de terminer. Rien que d'y repenser, ça me donne des frissons...
J'étais persuadée que j'allais finir handicapée pour le restant de ma vie. Mais au final, j'ai simplement eu de grosses difficultés à marcher les premiers jours car j'avais un énorme hématome, et une cicatrice au-dessus du sourcil gauche qui, aujourd'hui, ne se voit presque pas.
Ma petite sœur a eu un léger traumatisme plusieurs mois après où elle créait toujours des accidents de voiture avec ses poupées et disait à ma mère : « Regarde, elle a du sang partout sur le visage ! » mais ça n'a pas duré, fort heureusement. D'ailleurs, quand on reparle, elle me raconte qu'elle se rappelle seulement de mon visage recouvert de sang, un peu a la Carrie de Stephen King.
De la même manière, les deux poupons que l'on avait eu à Noël avait été tâché de sang. Malgré le nettoyage que notre mère leur a fait subir, nous n'avons plus jamais voulu les revoir tant ils nous faisaient peur.
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~ Heartbreaker ~
General FictionSicheng est un jeune étudiant timide, effrayé à l'idée de tomber amoureux. Mais du jour au lendemain, sa vie entière va être bouleversée... Oserez-vous plonger dans cette romance psychologique pleine de mystères ? Cette fiction est inspirée de la m...