I'm Just... [GOT7]

•Twø•

Ce n'était que quelques heures plus tard que le noiraud s'était réveillé. Il avait rattrapé sa nuit de sommeil et se sentait reposé. Kunpimook avait passé son temps à regarder le Coréen. Il ne comprenait pas comment les gens pouvaient lui faire du mal. Il semblait si gentil.

-Désolé, j'ai peut-être trop dormi... Dit-il justement en se levant du lit.

-Non, ne t'excuse pas, tu as bien fait.

Le Thaïlandais lui sourit doucement puis regarda son téléphone.

-Il est treize heures, tu veux manger quelque chose ?

Le noiraud baissa la tête et la hocha négativement. Il n'aimait pas que quelqu'un le regarde manger.

-Yugy, tu es sur ? Lui demanda quand même le blanchit. Je peux faire des ramens.

-N-Non, c'est bon, m-merci.

Kunpimook soupira puis abandonna l'idée. Il demanda alors au garçon où étaient les toilettes.

-Tu peux utiliser ma salle de bains, lui répondit simplement Yugyeom en lui montrant la petite pièce où il s'était enfermé quelques heures plus tôt.

Le Thaïlandais le remercia puis rentra dans la pièce. Pendant ce temps, Yugyeom s'enfonça dans son lit et ramena sa couverture sur lui. Il ne savait pas quoi faire maintenant et il avait peur. Quelques larmes s'échappèrent de ses yeux et il les essuya rageusement. Il en avait marre d'être aussi sensible et il en avait marre de pleurer pour rien.

Le blanchit revint dans la pièce et trouva Yugyeom sous les couvertures. Il s'assit à côté de lui et déclara :

-Tu sais, je suis peut-être pas le meilleur psychologue du monde mais tu devrais vraiment manger. Je suis sûr que tu n'as pas manger ce matin aussi.

Ce n'était pas faux. Avant, le noiraud ne mangeait pas beaucoup le matin mais depuis que ses camarades le harcelaient, il ne mangeait plus. Il se privait, en quelque sorte.

-C'est pour ton bien, le rassura Kunpimook en souriant. Je vais aller faire des ramens et on les mangeras tous les deux, ok ?

Le Coréen se sentit obligé d'accepter et conduit le blanchit jusqu'à la cuisine. Il voulait l'aider mais le plus âgé avait refusé son aide, expliquant qu'il voulait aussi le remercier de l'avoir accueilli chez lui. Yugyeom s'assit donc sur le canapé qui était dans le salon et attendit. Quelques minutes plus tard, le Thaïlandais revint avec deux bols de ramens. Il les posa sur la table basse et demanda :

-Tes parents reviennent quand ?

-J-Je sais pas, ça d-dépend. Parfois ils reviennent vers vingt heures, parfois vers trois heures, parfois ils reviennent même pas...

Kunpimook n'aimait déjà pas les parents du noiraud. Même si Yugyeom avait dix-sept ans, c'était encore un enfant et il avait besoin de ses parents, de leur soutient. Il les trouvait injuste envers lui. Même si le blanchit ne vivait pas avec eux, il voyait que le noiraud faisait des efforts pour eux mais, malheureusement, ses parents ne les percevaient pas.

Avant que le Thaïlandais ne puisse dire quelque chose, la porte d'entrée s'ouvrît. Une femme d'une quarantaine d'années pénétra dans le salon et, en voyant Yugyeom, elle afficha une mine surprise. Son regarde se dirigea vers le bol de nouilles qui se trouvait sur la petite table en bois et elle se mit a crier:

-À chaque fois que je te vois, tu manges! Tu n'en a pas marre ? Ça te plaît d'être gros, c'est ça ? T'as besoin de remplir ton gros ventre chaque minute ?

Elle n'avait apparement pas vu que Kunpimook se trouvait dans la pièce car, quand elle s'avança, elle se figea en découvrant le blanchit assit sur le canapé noir. Celui-ci la regardait durement puis il se tourna vers le noiraud.

L'adolescent se retenait de ne pas pleurer. Il avait été humilié devant Kunpimook, par sa propre mère. C'était pour cela que Yugyeom se sentait mal même quand il n'était plus au lycée. Ses parents ne le soutenait pas, ils l'enfonçait encore plus.

Le noiraud se leva et monta dans sa chambre. Le plus âgé encra alors son regard dans celui de la femme avant de lui dire :

-Vous devriez soutenir et aimer votre fils. Il a besoin de vous.

Il se leva à son tour puis parti rejoindre le jeune homme qui était en pleurs dans son lit. Ça aussi, ça l'énervait. Il avait l'impression de passer sa vie à pleurer. Il voulait changer physiquement mais aussi mentalement, il voulait devenir plus fort.

- Yugyeom ? L'appela le blanchit en entrant dans la pièce.

-Je suis désolé, s'excusa le noiraud en relevant la tête. Je ne savais pas qu'elle allait rentrer à la maison.

-C'est pas grave, ça arrive.

-Tu devrais partir maintenant qu'elle est là. Je t'ai retenu trop longtemps.

Le Thaïlandais acquiesça puis sortit de la chambre - il avait remis ses chaussures et son manteau - et il descendit les escaliers en vitesse. Il salua la mère du noiraud et sortit de la maison des Kim.

Yugyeom, lui, était toujours dans son lit. Il entendit des bruits de pas qui semblait provenir des escaliers et il prit peur. Il savait que c'était sa mère et, généralement, elle n'était pas gentil avec lui.

La porte s'ouvrît brusquement et, avant que l'adolescent ne comprenne quoi que ce soit, des paquets de gâteaux lui tombèrent dessus. Il releva les yeux vers sa mère et celle-ci cria :

-T'as pas fini de bouffer, apparemment! Quand t'auras fini tout ça, tu pourras venir manger le gâteau au chocolat qui est dans la cuisine ! Je pense que, pour toi, c'est même pas assez pour un repas !

Elle partit en claquant la porte, laissant son fils en pleurs, au milieu des nombreux paquets de biscuits. Elle était tellement méchante avec lui qu'il ne put retenir ses larmes. Il n'avait rien fait pour mériter ça, il était juste un peu enrobé, et même sa mère ne pouvait plus le regarder sans être dégoûtée.

Yugyeom poussa tous les paquets par terre et se cacha dans sa couverture. Il était recroquevillé sur lui même et pouvait sentir des plis se former au niveau de son ventre. Il passa ses mains sur ton tee-shirt et caressa son ventre au dessus du tissu. Il frissonna et se risqua à toucher son corps. Il passa ses mains dans son tee-shirt et les posa au niveau de son cou. Il les descendit ensuite vers ses pectoraux et hésita avant de les faire glisser contre son ventre. Il ferma les yeux et toucha ses côtes avant de descendre plus bas. A ce moment là, il sentit des bourrelets le gêner dans son passage et il éclata en sanglots.

Il en avait marre d'être gros.