Chapitre 1, quatrième partie

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Ce jeudi soir, à dix-neuf heures, Adam attendait Solène adossé à sa voiture, devant chez lui. Quand elle sorti de chez elle, elle le vit et pris un air affolé.

- Qu'est ce que tu fais là ? lui demanda-t-elle.

- Bah je t'attends, répondis Adam, surpris. 

Solène ouvrit la portière passager et s'installa. Adam se mit au volant.

- Démarre, lui dit-elle, si mes parents te voient je suis morte. 

Adam mis le moteur en marche.

- Pourquoi ? demanda-t-il, t'as fait le mur ?

- Non, répondit Solène, mais mes parents ne voudraient pas me voir trainer avec toi.

- Pourquoi ? Fit à nouveau Adam.

La voiture quitta le bord du trottoir et s'engagea sur l'avenue déserte.

- Ils te trouvent vulgaire, dit finalement Solène. 

Adam sourit, il savait pertinemment que Monsieur et Madame de Bonardi, les parents de Solène, n'appréciait pas vraiment le voisinage de la famille Benassya. L'idée que leur fille blonde et issus de la haute noblesse française fricote avec le fils d'un nouveau riche tunisien ne devait pas les faire sauter de joie, loin de là. Adam se demanda quelle tête les parents de Solène feraient s'ils découvraient qu'elle n'allait pas à la danse classique le mercredi après-midi mais qu'ils prenaient du bon temps sur le canapé du salon d'Adam.

Suivant les indication de Solène, Adam s'arrêta devant une belle demeure bourgeoise dans le quartier du Belvédère. Solène sonna à la grille, deux jeunes filles attendaient devant la porte d'entrée ouverte. Elle leur fit la bise, puis présenta Adam.

- Adam dont je vous ai parlé, dit-elle en le désignant, et mes amies Constance et Sixtine. 

Ils entrèrent dans la villa, Amaury vint saluer Solène puis Adam.

- Ravi de te rencontrer, depuis le temps que Solène nous parle de toi, fit-il avec un petit sourire en coin. 

Ils s'installèrent sur les canapés du salon. Sur la table basse était posée une bouteille de Moët et Chandon, une boite de La Havane et un cendrier transparent qu'Adam pensa être en cristal. Solène disparu dans la cuisine avec Sixtine et Constance. Amaury présenta les deux jeunes hommes présents, Gabin et Alban, à Adam puis lui servi une coupe de Champagne avant de s'éclipser quand la sonnerie de l'entrée retentit.

- Tu es au lycée ou à la fac ? demanda Alban pour lancer la conversation.

- Au lycée, répondit Adam, à Pagnol, j'imagine que vous êtes à Ste Thérèse, comme Solène. 

Ils approuvèrent.

- Il parait que ça craint, Pagnol, fit Gabin.

- Ça va, répondit Adam en haussant les épaules.

 Alban alluma un cigare et en proposa un à Adam, qui accepta.

***

Dans la cuisine, Solène et ses deux amies finissaient de préparer les toasts pour l'apéritif. Elles avaient déjà vidé chacune deux verres de rosé.

- Alors, lança Solène, vous en pensez quoi de mon plan cul ?

- Pas mal, dit Sixtine.

- Il fait quand même super Arabe, fit remarquer Constance en vidant son troisième verre de vin.

- C'est le but, retorqua Sixtine, des français, il y en a plein au lycée ! 

Constance se resservit un verre de rosé.

Tu feras pleurer les plus belles filles [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant