Chapitre 2, quatrième partie

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Après les cours Gabrielle retrouva Ruben sur le parking du lycée, ils montèrent tous les deux dans la BMW X3 du jeune homme et se rendirent chez lui. La vaste maison des parents de Ruben était vide, comme il s'y attendait. Ils prirent une petite collation dans la cuisine avant de monter dans la chambre de Ruben, dont il ferma la porte derrière eux.

Gabrielle lui lança un regard langoureux. Il s'approcha d'elle et la pris dans ses bras. Il défie l'élastique qui retenait la tresse de Gabrielle, et ébouriffa ses cheveux. Puis il posa doucement ses lèvres sur les siennes, unissant leur bouches en un langoureux baiser. Il poussa doucement Gabrielle sur le lit, se retrouvant au-dessus de son corps frémissant d'un désir mal contenu. Il quitta ses lèvres pour parcourir son cou de petits baisers, sachant bien l'effet que ça produisait chez la jeune fille. Gabrielle sentait son rythme cardiaque s'accélérer et son corps se liquéfier.

- Enlève tes vêtements, souffla-t-elle à l'oreille de Ruben, je veux sentir ta peau contre la mienne.

Ruben sourit.

- Enlève-les-moi, répondit-il.

Il débarrassa Gabrielle de sa robe alors qu'elle lui enlevait son pull, découvrant des abdominaux saillants. Elle se redressa pour ôter ses collants à la hâte, Ruben se débarrassa de ses chaussures et de son jean. Gabrielle vint ensuite déposer de petits baisers sur le ventre de Ruben. Ne pouvant ignorer le désir qui déformait le sous vêtement du garçon, elle glissa un sa main entre l'élastique du boxer et la peau halée de Ruben. Ce fut son tour de frémir, sa respiration s'accéléra et son bassin s'anima d'imperceptibles mouvements réflexes à mesure que Gabrielle lui retirait le dernier morceau de tissus qui le couvrait encore. Il la trouva si belle, les cheveux dénoués, simplement vêtue d'une petite culotte de dentelle blanche. Gabrielle lui sourit puis ouvrit la bouche, mais elle ne dit rien et c'est Ruben qui commença à gémir. Il agrippa la chevelure brune de la jeune fille à mesure que ses sensations se faisaient plus intenses. Quand elle vint enfin l'embrasser, il roula sur elle et sa bouche parti à la découverte de seins. Il entendit Gabrielle gémir quelques instant avant de simplement lui dire.

- Viens.

Les yeux de Gabrielle se fermèrent et sa bouche s'ouvrit quand il la prit. Ses mouvements de bassin, d'abord lents et ambles devinrent plus précipités, à mesure que le plaisir submergeait Ruben. Il immobilisa les poignets de Gabrielle avec ses mains et planta son regard dans le sien quand il la sentit proche de l'extase, l'effet fut immédiat, le corps de Gabrielle se tendit dans un râle, puis se relâcha. Ruben, haleta, repu de plaisir.

Allongés dans les bras l'un de l'autre, Ruben et Gabrielle reprenaient leur souffle .

- Bon, fit Gabrielle, ça rattrape samedi soir où tu étais quelque peu mollasson. 

Ruben éclata de rire.

***

Adam était rentré directement chez lui après les cours. Il s'affala sur son lit, alluma la télé sur une émission quelconque et sortit son téléphone portable de sa poche. Il appuya sur le logo bleu de Facebook et tapa 'Gabrielle Atari' dans la barre de recherche. Il parcouru les amis de la jeune fille à la recherche d'Elisheva. Il reconnu le visage souriant de la jolie brune et pressa le bouton « ajouter ». Quelques minutes plus tard, il reçut une notification. Elisheva l'avait accepté.

 Elisheva l'avait accepté

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***

Le lendemain soir, après les cours Matteo se rendit à l'Estaque, où il attendit Sixtine. Elle arriva tout sourire quelques minutes plus tard et s'assit face à lui.

- Salut, Sixtine, fit Matteo un peu stressé.

- Salut, répondit-elle tout sourire, je t'ai fait attendre longtemps ? 

Matteo secoua négativement la tête. Il y eu un silence gênant avant que Matteo ne demande.

- Qu'est ce que tu veux boire ?

- Du rosé, répondit Sixtine. 

Matteo ouvrit la carte du restaurant posée sur la table.

- Il y en a trois, lequel tu veux ? demanda-t-il.

Sixtine choisi le plus cher.

- Et toi ? fit-elle.

- Du rosé aussi, répondit-il avec un sourire. 

Il héla le serveur qui s'approcha de leur table avec empressement. Il commanda une bouteille de rosé.

- Tu es dans quel lycée ? demanda Matteo

- A Ste Thérèse, répondit Sixtine, tu es à Pagnol avec Adam ? 

Matteo confirma. La conversation s'éteignit et laissa place à un nouveau silence gênant. On leur apporta les verres et la bouteille de vin. Ils trinquèrent et burent un première gorgée de vin.

- Il est bon, fit Matteo.

- Très, ajouta Sixtine. 

Elle lui sourit et planta ses yeux dans les siens.

- Je te trouve très jolie, lui dit Matteo.

- Merci, répondit Sixtine. 

Un nouveau blanc s'installa, Matteo se mordit la lèvre. Sixtine demanda.

- Tu es de quel origine ?

- Italien, répondit Matteo, surpris par la question.

- Tu parles Italien ? questionna-t-elle.

- Si Bella, fit Matteo avec un clin d'œil. 

Elle s'étonna.

- Tes deux parents sont Italiens ? fit Sixtine.

- Ma mère est née en France, mais ses parents sont Italiens. Elle est prof d'Italien, et mon père est Italien.

- Né en Italie ? demanda-t-elle.

Matteo hocha la tête.

- En Toscane, répondit-il. 

Sixtine considéra Matteo un moment. Elle vida son verre puis suggéra.

- Tu veux que l'on aille faire un tour chez moi ? J'ai toujours rêve d'apprendre l'Italien. 

Les yeux de Matteo brillèrent.

- Pourquoi pas, répondit-il, en vidant lui aussi son verre. 

***

Le lendemain matin Sixtine retrouva Solène et Constance au lycée. A la pause de dix heures, elles sortirent fumer une cigarette. Sixtine était impatiente de leur raconter sa soirée.

- Au fait, Solène, commença-t-elle, lundi Adam m'a envoyé un message pour me proposer d'aller boire un verre avec un de ses potes. 

La cigarette de Solène resta en suspens dans l'air.

- Quoi ? fit-elle surprise.

- Son pote s'appelle Matteo, on est allés boire un verre hier soir, continua-t-elle.

- Et alors ? demanda Constance.

Sixtine embrassa le bout de ses doigts en un geste éloquent.

- Grandioso, fit-elle en essayant d'imiter l'accent Italien. 

Solène et Constance pouffèrent.

- Et vous avez fait quoi ? fit Solène.

- Un cours de langue, répondit Sixtine. 

Constance explosa, à nouveau, de rire.

- Hein ? fit vivement Solène. 

Sixtine agita la langue en un geste équivoque.

- Adam aurait il du soucis à se faire ? fit Constance, hilare. 

Sixtine secoua la tête.

- Rien à voir, Adam c'est un Arabe, un animal, mais Matteo c'est... C'est un artiste d'armore.

- Vraiment ? fit Solène.

- Cosi, répondit Sixtine, si on parlait de chaussures, Adam c'est une babouche et Matteo c'est un mocassin Prada. 

Elles s'esclaffèrent.

Tu feras pleurer les plus belles filles [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant