Chapitre 3, troisième partie

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Le lendemain, à dix-sept heures, Adam attendait Elisheva devant le lycée. Ils s'installèrent dans la voiture d'Adam.

- Pourquoi tu fais ça pour moi ? lui demanda-t-elle.

- Parce que tu m'as l'air d'avoir une opinion horrible sur les Tunisiens donc je veux arranger ça, répondit-il avec un clin d'œil.

Elisheva pouffa. Adam démarra.

- On pourra s'arrêter sur la route, il faudra que je me change, demanda-t-elle.

Adam hocha la tête. Il s'engagea sur l'autoroute en direction de Nice.

Quelques kilomètres avant d'arriver à Monaco, Adam s'arrêta sur une aire de repos.

- Je vais boire un café, dit-il à Elisheva, comme ça tu peux aller te changer.

Ils sortirent de la voiture et Adam ouvrit le coffre, il tendit à Elisheva son sac, puis un petit sac portant le logo d'une marque branchée.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda Elisheva, surprise.

- Pour toi, répondit simplement Adam.

Elisheva ouvrit le sac et découvrit le chemisier qu'elle avait essayé la semaine précédente.

- T'es fou, dit-elle.

- C'est rien, répondit Adam.

- En quel honneur ? demanda Elisheva.

- Ton premier vernissage, proposa Adam

Elisheva secoua le tête.

- Hanukkah* ? fit Adam.

- Hanukkah ? s'exclama Elisheva, en octobre ?

- Hanukkah en avance ? tenta Adam.

Elisheva pouffa

- Ou Pessah** en retard ? tenta à nouveau Adam en riant.

Elisheva hocha la tête et se dirigea vers la station-service.

Adam attendait Elisheva adossé à sa voiture, un gobelet de café dans une main et une Marlboro dans l'autre. Il tirait la dernière bouffée de sa cigarette quand il la vit arriver, elle portait le chemisier rose qu'il lui avait offert et une jupe qui lui tombait juste en dessous de genou. Elle était resplendissante. Adam hocha la tête d'un air impressionné.

- Ça va ? demanda-t-elle.

- Tu es très belle, répondit Adam.

Elle rougit. Ils se réinstallèrent dans la Ferrari, puis Adam démarra.

Quand ils arrivèrent à Monaco, Elisheva s'inquiéta.

- On va se garer où ? demanda-t-elle, il parait que c'est l'enfer, Monaco, pour le stationnement.

Adam secoua la tête.

- T'inquiète, répondit-il.

Adam s'engagea dans le parking souterrain d'un immeuble et stoppa devant la barrière qui en barrait l'accès. Le gardien sortit de sa guerite. Adam baissa sa vitre.

- Bonjour, dit-il, je suis le fils de David Benassya, mon père m'a dit que je pouvais me garer ici.

L'homme s'approcha.

- Le fils de qui ?

- David Benassya, répondit Adam, le négociant en alcool.

Le visage de l'homme s'éclaira d'un sourire.

- Ah oui, s'exclama-t-il, Monsieur Benassya. Il m'a téléphoné, pas de problème.

Il ouvrit la barrière et Adam redémarra.

Tu feras pleurer les plus belles filles [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant