Il faisait magnifiquement beau en ce mercredi après-midi de printemps. Adam et ses copains avaient décider de passer l'après-midi à la plage. Gabrielle, Golda et quelques camarades de lycée les accompagnaient. Elisheva était là, profitant que son frère soit à Marseille pour la journée. Contrairement à ses copines, elle n'arborait pas de bikini brésilien à la dernière mode, mais un maillot de bain une pièce noir de natation.
Affalées sur leur serviettes, les filles sirotaient du Fuze Tea en regardant le match de Beach Volley des garçons, Maxime, Idan et Matteo affrontaient Adam, Ruben et Arthur. Matteo, qui n'avait jamais joué au Beach Volley auparavant, n'en menait pas large.
- Il est trop craquant Matteo, fit Juliette.
- Il est pas très doué, commenta Gabrielle.
- C'est qui le plus fort ? demanda Golda.
Juliette et Mélina suivirent quelques secondes les garçons qui, torse nu, se précipitaient vers leur ballon de volley, avant de se concerter du regard.
- Adam, fit Mélina, ou Arthur.
- Mais la vraie question, lança Juliette, c'est plutôt qui est le plus beau ?
- Ruben, fit Mélina.
- Ouais, fit Gabrielle, mais c'est le mien.
Les filles éclatèrent de rire, ce qui attira l'attention des joueurs de volley. Gabrielle envoya un baiser souffle à Ruben, Mélina fit un petit signe d'intelligence à Matteo alors qu'Elisheva se trouvait plutôt gênée d'être témoin d'une conversation de ce genre.
- On joue, les gars, fit vivement Adam, vous materez vos meufs après.
- En fait elle a des arguments, Elisheva, fit Maxime en jetant un coup d'œil à la petite amie d'Adam étendu sur sa serviette.
- T'as dit quoi, là ? s'exclama Adam.
- Calme-toi, Adam, fit Arthur, on joue.
La partie repris, l'équipe d'Adam, Ruben et Arthur remporta haut la main le match. Adam laissa ses copains se disputer pour savoir si oui ou non Matteo avait fait perdre son équipe, et il alla marcher au bord de l'eau avec Elisheva. Elle s'était enveloppée d'un long foulard rose pâle qu'elle avait noué par-dessus son maillot de bain. Adam avait remarqué qu'elle était toujours très pudique, trop peut-être. Lui ne ressentait jamais le besoin de se couvrir, il offrait sa peau musclée aux chauds rayons du soleil, espérant renforcer encore son hale naturel. Il avait souri en voyant Elisheva se tartiner consciencieusement de crème solaire indice cinquante. Il n'en mettait jamais, même en pleine été quand il passait des journées entières à la plage ou au bord de sa piscine. Adam avait pris la main d'Elisheva et l'avait entrainée à l'autre bout de la plage.
- Tu joues bien au volley, dit-elle.
- Je me débrouille, répondit Adam en souriant, tu ne t'ennuies pas ?
Elisheva secoua la tête, Adam s'assis dans le sable, au bord de l'eau. Elisheva s'installa près de lui. Le soleil, haut dans le ciel d'un bleu presque irréel, faisait scintiller la mer turquoise, comme si des milliers de petits diamants avaient été disséminés à la crête des vagues qui venaient leur lécher les pieds.
- Je suis contente de pouvoir passer du temps avec toi, en dehors du lycée, dit-elle.
Un grand sourire se dessina sur le visage d'Adam, renforçant l'éclat de ses yeux verts.
***
Les épreuves du bac se rapprochaient dangereusement pour Adam. Son planning était on ne peut plus chargé, Elisheva lui donnait désormais des cours d'histoire et de philosophie, tous les lundis soir au lycée. Le mardi soir, il allait au sport, le mercredi après-midi, Ruben lui donnait des cours d'Hébreu, puis avec Idan et Ruben, ils faisaient leurs devoirs de SES et de maths alors que Matteo allait passer du bon temps avec Solène chez Adam. Le jeudi soir, il allait au sport, le vendredi soir à la synagogue pour Shabbat. Il évitait même de sortir en boite le samedi soir pour pouvoir réviser le dimanche l'anglais et l'espagnol. Il s'autorisait ensuite une bière à l'Estaque avec ses copains en fin d'après-midi.
VOUS LISEZ
Tu feras pleurer les plus belles filles [TERMINÉ]
RomantizmAdam avait cinq ans lorsqu'il lui fut prédit : "Mon fils, tu es tellement beau. Plus tard, tu feras pleurer les plus belles filles !" A maintenant dix-huit ans, Adam avait conscience de son physique avantageux, surtout de son sourire ravageur et de...