Chapitre 73

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PDV Djibi

Je sais que vous me détestez tous pour ce que j ai fait à Fatou.Et je le mérite.Je ne vais même pas me chercher d excuses.
Son père m a appelé pour m ordonner de me rendre immédiatement à son bureau.Il est sûrement au courant.Mais je m en fous.
Je n ai rien dépensé de ce qu'il m a donné.Il n a qu'à récupérer son fric.Moi j ai perdu l amour de ma vie et c est ce qui me blesse.

Je viens d arriver.La secrétaire m annonce puis m indique que je peux y aller.
Je prends l ascenseur et arrive au troisième étage puis vais à son bureau.
Il me dit d entrer d une voix glaciale.

-Espèce de traître!Comment as tu pu tout dire à ma fille?Tu crois qu'en étant honnête elle te pardonnera?Ha ha tu perds ton temps elle te déteste,fit-il.

-J ai fait ce qui me semblait juste.Je n ai pas touché à l argent que vous m avez donné.Je n en veux pas.Récupérez le,affirmè je en sortant le chèque des cinq millions puis le dépose sur la table.
Il devait me donner l autre moitié après que Fatou me surprenne en train de la tromper.

-Évidemment que je vais reprendre mon argent.Et sache que tu vas payer pour ta trahison.À présent sors de mon bureau,me menace-t-il pour ensuite prendre violemment le bout de papier.

Je m exécute aussitôt.
Il peut faire ce qu'il veut,ça ne m atteindra pas.Ma relation avec Fatou est anéantie et je ne vois rien qui puisse être pire.
Elle me manque tellement.
J aimerais entendre sa douce voix ou son rire.

PDV Fatou

C est bientôt les compositions.Je me lève tôt et me prépare pour aller à l école.Abdoul m a accompagnée jusqu'à ma salle de classe.Il cherche sûrement Djibi.
Je l ai supplié de ne rien lui faire mais je gaspille ma salive.
Je papote avec les filles en attendant la sonnerie.

PDV Abdoul

Tous les jours je viens à l entreprise d Idrissa.Je recherche Djibi.Je suis allé à plusieurs reprises chez lui mais il n y est jamais.
J attends donc devant le parking et voilà que je le repère en train de sortir de l entreprise.
Il était sûrement venu voir l imbécile qui me sert de père.
Je le saisis aussitôt par le collet.

-Suis moi toi on a des choses à se dire,lui ordonnè- je.

Il ne répond rien mais me suis.
Nous arrivons dans un terrain.Il y a quelques joueurs,mais je m en balec.

-ESPÈCE D ENFOIRÉ!TU AS OSÉ JOUER AVEC LES SENTIMENTS DE MA SOEUR POUR QUELQUES BILLETS.TU VAS PAYER TRÈS CHER,hurlè -je hors de moi.

J enchaîne les coups en me remémorant chaque larme qu'a versée Fatou.Je suis sans pitié.
Il n essaye même pas de se défendre mais cela ne m arrête pas.

-Frappe moi Abdoul,je le mérite.J ai fait du mal à la personne la plus importante pour toi,dit-il résigné.

-Ne crois pas que jouer à la personne résignée me fera avoir pitié de toi,dis-je amèrement.

Je continue de lui donner des coups mais finis par m arrêter car il commençait à saigner de la bouche et avait un oeil au beurre noir.

-T AVISE PLUS DE L APPROCHER,je lui crie avant de me tirer.

Les joueurs nous regardaient choqués voulant sûrement intervenir.Mais je les en dissuade.
Je m en vais en le laissant allongé par terre.

La Sénégalaise [Histoire Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant