Il faut y croire.

Chapitre 51

Elle pousse un petit cri en entrant, l'appartement sent le propre, et le parmesan!

- pasta à la bolognese! Annonce Hervé, alors cette journée?

Ils se mettent rapidement à table et Mia raconte en détail l'arrivée du petit Jamie.

- ne te fâche pas mais quand il est arrivé, j'ai craqué, j'ai eu besoin de parler... de toi... avoue Mia, juste à mon chef...

- je ne me fâche pas ma belle douce chérie, je comprends et je suis même étonné, comme toujours, par ta compassion, ta force et ton courage... je t'aime... mais dis moi... est ce que... mon 'expérience' de toute cette merde... ça ne pourrait pas l'aider?

- tu... tu viendrais???

- si tu crois que ça peut l'aider...

- mon chef de service le préconise...

- ah oui?

- mais moi je voulais pas te mettre... de nouveau là dedans...

- là dedans, soupire Axel, j'y suis... de toutes manières, alors... si ce gamin a besoin de parler... ou de voir que la vie continue...

- ça serait ça l'idée...

- on pourrait manger avec lui quand vous le réveillerez alors? il doit se sentir seul... genre amener des mac dos... il... devait pas manger souvent à sa faim...

- oui... oui ça serait bien... articule Mia bouleversée de voir dans son regard qu'il repart à cette époque de sa vie.

- tu es vraiment un gamin extraordinaire... bougonne Hervé. En même temps, vous faites la paire tous les deux... vous allez finir par bosser pour les Avengers vous le savez, n'est ce pas?

- j'sais pas, ironise Mia, mais là, j'ai juste envie d'embarquer Iron man au lit...

- tu vas prendre la grosse tête fais gaffe, conseille malicieusement Hervé à un Axel qui n'en finissait plus de sourire béatement.

Ils finissent de manger, débarrassent et filent se coucher alors qu'Hervé se jette sur la télécommande pour continuer la série commencée l'après midi avant que Iron man ne redevienne l'ayatollah et  lui intime fermement l'ordre de «se bouger le cul pour venir l'aider à ranger le bordel».

Mia passe sous la douche et retrouve ensuite son homme en mode papouille avec Parachute extatique.

- tu te verrais...

- et ben?

- un gros chat qui câline une lapine... kawaï double kawaï.

Il laisse Parachute vagabonder dans la chambre pour attirer Mia dans ses bras.

- Mia, j'ai pensé toute la journée... à cette nuit...

- oh... tu es mal à l'aise? Pardon...

- non, non arrête, je suis fou de toi... ce que tu as fait... ce que tu as dit... c'est plus que j'aurais jamais osé rêver...

- tout ce que j'ai dit était sincère... et j'ai adoré... te masser... tu as aimé aussi, alors?

- plus que tu crois... c'était... si bon, si doux... surprenant aussi... fascinant... tu es fascinante, tu as su exactement ce qui me ferait du bien...

Il reste un peu silencieux les sourcils froncés, cherchant ses mots.

- tu me répares Mia, je sais pas comment tu fais pour savoir mieux que moi ce dont j'ai besoin mais... c'est ça, tu me remets d'aplomb...