X. Famille dysfonctionnelle (2/3)

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Même si la perspective d'entendre les pensées de sa charmante épouse était plus que plaisante, dans certains moments, en ce moment, cette perspective était vraiment désagréable. Pas parce qu'elle voulait ne faire qu'une bouchée de lui mais plutôt parce qu'elle préférait leur neveu à lui.

« Comment lui en vouloir... Wei Ying est d'une beauté fatale, il ensorcèle. » voulut-il penser mais, avec Mo Ren et Cangse Sanren, il était devenu complexe d'avoir des pensées, claires ou perverses, sans que les deux femmes ne s'en rendent compte. Malheureusement pour lui, Mo Ren ne semblait pas vouloir démordre de son désir de planter ses longs crocs acérés dans la délicieuse chair laiteuse de la sublime gorge opaline de Wei Ying. Avec violence, dénuée de tendresse, d'affection envers sa fine mâchoire, la Reine des Vampires attrapa son ravissant visage, le forçant ainsi à relever son joli minois en sa direction dans une brutalité sauvage, presqu'animale. Un large sourire exquis avait étiré les plaisantes lèvres carmin de Sa Majesté Mo Ren avec délice, une vive, ardente lueur malicieuse faisait irradier le brun sombre de ses fascinants yeux avec puissance, charme. Ses délicats sourcils bruns, d'une singulière souplesse féline, s'haussèrent dans une tendre minutie.

La cruauté, le sadisme la faisait rayonner d'une bien étrange manière. Aux yeux de Degula rien n'était plus séduisant qu'une Reine à qui la férocité, la méchanceté seyait divinement. L'arrogance, la crainte, la malice, la haine et la noirceur, quant à elles cinq, un seul visage les portait magnifiquement, célestement. Elles rehaussaient ses sublimes traits, son obscure et féerique beauté douce dans un tel délice astral que son minois ravissant en devenait d'une pure splendeur éthérée, irrésistible.

La paume glaciale de la fine main de Mo Ren, recouverte d'un précieux mais simple gant en sombre cuir, sous le délicat, fragile menton de Degula, ses longs doigts cueillirent son beau visage, pinçant ainsi ses tendres joues divinement creusées, sculptées.

Wei Wuxian, minauda-t-elle, suave, emmiellée, dangereuse. Si courageux, si beau, si adorable, si appétissant... soupira-t-elle de désir, de sa séduisante voix devenue délicieusement coquette. J'en ai l'eau à la bouche...

« Est-ce que j'ai mon mot à dire ? Non parce que- » ne put-t-il s'empêcher de penser, comme terrorisé par ce que sa chère épouse lui réservait. Enfin, par ce qu'elle réservait à Wei Ying. Irrésistible, sublimement craquant alors que la crainte seyait toujours aussi délicieusement sur son minois ravissant, ses exquises lèvres suaves demeurant fendues en ce délicat, magnifique bourgeon de rose, Degula prêta un bref regard à sa Shimei, espérant qu'elle pourrait calmer les puissantes et insatiables ardeurs charnelles de sa meilleure amie. Malheureusement, celle-ci semblait peu encline à vouloir l'aider d'une quelconque manière. Mo Ren, serrant un peu plus la délicieuse chair neigeuse de ses tendres joues célestement creusées, se pencha dangereusement sur la belle bouche affolante, affriolante de Degula, son glacial souffle mentholé laissant une cruelle caresse polaire sur son opaline peau savoureuse.

Mais, alors que Degula pouvait sentir le bout des séduisantes lèvres pleines de son épouse effleurer la délicieuse chair laiteuse de sa sublime gorge, prête à laisser ses crocs pénétrer dans ce superbe cou pur comme neige quand non meurtri des marques d'amour laissées par Lan Wang Ji, la voix puissante de Cangse Sanren l'avait fait se stopper net, laissant la cruelle morsure de la Reine des Vampires en suspens.

Mo Ren, cesse donc de t'amuser. Ou, dois-je appeler mon père Hadès pour qu'il te corrige ? Ne devrais-tu pas être fidèle à ton époux ?

Mon époux n'est pas Wei Wuxian, répliqua-t-elle, sèche. Pourquoi devrais-je être fidèle à ce fossile lorsqu'un aussi beau, aussi magnifique jade blanc vient à moi ?

Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant