vii. Révélation du Mal (3/3)

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« S'il sourit, je jure sur Ao Sun que... Que... ». Elle ne pouvait finir sa phrase. Que ferait-elle si Iroh, le Divin Iroh, la Créature Originelle et le Créateur de Fenghuang, laissait un sourire, aussi ravissant que méprisant, s'étirer des suaves lèvres, aussi aguicheuses que terriblement délicieuses, pareilles à une somptueuse rose qui venait d'éclore avec superbe.

Les deux Princes, les deux Rubis de Fenghuang, se défiaient l'un l'autre du regard dans une animosité vive, presque avec hargne et méfiance. Ozai restait statique, muet. Son visage, assez séduisant, restait inflexible, aucune émotion ne se lisait sur ses traits qui semblaient avoir été sculptés dans la glace. Chu Fei faillit tomber à la renverse face à Iroh, au bel et divin Iroh.

Ayant relevé son minois à la beauté angélique avec légèreté, une douce légèreté, le Premier Rubis de Yiling affichait un sourire. Un mince, un délicat et délicieux sourire malicieux s'était joliment esquissé en coin de ses suaves lèvres exquises, cette superbe rose qui ne savait éclore qu'avec arrogance, à l'intense, étincelante teinte diamantée, les amincissant ainsi avec magnificence. Cet irrésistible bouton de rose semblait si savoureux, si délectable...

Avec lenteur, Iroh abaissa son visage, ce visage doué d'une enchanteresse, envoutante vénusté irréelle, fatale et infinie, le mépris, l'arrogance prirent divinement possession de ses séduisants traits ciselés avec finesse, minutie. Le brun célestement sombre de ses beaux yeux - doux et graciles, semblables à ceux des biches majestueuses, pétillaient d'une intense lueur joueuse, narquoise, d'une insolence enivrante, presque grisante. Ses paupières fines recouvrirent, dans une lenteur tendre, ses charmants et captivants iris à l'ambre ténébreux pendant un bref instant.

Ce regard... Ce regard si séducteur, si délicieusement dédaigneux que seul un être à la beauté éthérée, astrale, d'une perfection fatale, tel que Iroh pouvait posséder, avait eu raison de la jolie hybride aux fascinantes billes dorées, comme pouvaient l'attester ses neigeuses joues sculptées avec finesse. Pourquoi donc fallait-il que Iroh soit doté du même visage magnifique, sublime de Wei Ying ? Pourquoi étaient-ils tous doués de cette même et unique beauté enchanteresse, envoutante, lumineuse, radieuse ? Ces questions, et bien d'autres tournaient en boucle dans l'esprit, plus que confus et nébuleux, de l'hybride au ténébreux mais exquis charme, à l'exotisme captivant. Elle mentirait si elle osait affirmer qu'elle ne tuerait pas pour être ainsi contemplée par un tel regard, par de tels yeux...

Jetant un bref regard à Ozai, contre son gré, elle remarqua que le Deuxième Rubis de Yiling demeurait d'un silence froid, bien trop froid. Il demeurait tout aussi impossible qu'auparavant. Le sourire, pourtant si aguicheur, irrésistible et délicieusement méprisant, de Iroh avait pourtant de quoi faire réagir !

Moran, ou Iroh, avait tourné son visage, son visage d'une beauté aussi magnifique que maléfique, en direction de ses gardes, portant cet éternel et délicat sourire d'une délicieuse malice à ses suaves lèvres exquises, pareilles à une rose, une rose superbe et irrésistible, savoureusement tentatrice. Ce savoureux et aguicheur rictus à sa sensuelle bouche aux paroles faites de miel, d'un miel tendre, chaud, adoucissait ses féeriques, angéliques traits diaphanes. Iroh perdit ce mince mais superbe étirement en coin de ses belles, séductrices lèvres, celles-ci se mouvant dans une divine volupté quand sa voix, séduisante et hypnotique, franchit le pli de sa bouche au charme affolant, scandaleux.

Emmenez-là, avait-il ordonné, de sa séduisante, enivrante voix suave, quoique un peu froide.

Le garçon aux livres semblait quelque peu décontenancé, comme s'il ne savait que faire face à l'ordre du Prince Iroh qui resplendissait de cette infinie beauté irréelle, majestueuse. Il se recula, d'un pas félin, alors que Iroh passait devant lui ; les lèvres de Iroh, magnifiques et aguicheuses, restaient superbement closes en cette divine, sensuelle rose du plus pur des rouges. Son regard noisette, séduisant et perçant, son visage - son visage d'une vénusté fatale tant elle était céleste – demeurait joliment abaissé. Légèrement fendue, sa belle bouche, aussi irrésistible que tentatrice, n'en paraissait que plus exquise encore. L'ombre d'un sourire, d'un délicieux sourire malicieux, esquissait, avec douceur, ses suaves lèvres aussi délicats et fragiles que les pétales somptueux d'une ravissante, et arrogante, rose en pleine floraison.

Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant