ix. Quand la Beauté s'en mêle (2/2)

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Le soleil commençait à se lever, peignant la voûte céleste, cette immense toile autrefois peinte d'un noir pur, d'obsidienne, d'une douce teinte oscillant entre un orange pur et un rose délicat. Finalement, la nature même de Fenghuang restait inchangée. Le lever du Soleil, cet astre à la chaleur divine et apaisante, était un spectacle merveilleux, fascinant même. Les rayons dorés, chaleureux et réconfortants, se reposaient sur le minois ravissant de Wei Ying.

En ouvrant, dans une douceur si lente que ça en était alanguissant, ses superbes yeux à la gracile forme allongée, et au pur bronze qui séduisait quiconque avait le malheur de croiser son regard noisette, aussi captivant qu'envoutant, il avait l'impression que ses fragiles rétines se faisaient brûler par une puissante forme maléfique. Alors que, c'était tout simplement le soleil qui venait se reposer sur son visage opalin à l'ensorcelante et infinie beauté. La lumière vive du somptueux astre solaire contracta, presque dans un délice pervers pour faire souffrir sa belle Altesse Royale, ses pupilles délicates qui devenaient une petite île sombre dans un profond et ensorcelant océan ambré. Wei Ying lâcha un grognement, un grognement adorable qui ferait fondre le cœur de glace de son bien-aimé Lan Zhan s'il était là. Fronçant ses fins sourcils bruns dans une divine minutie, il enfonça son féerique minois, dont l'étincelante blancheur céleste n'avait d'égale que celle de la vierge neige, dans la chair moelleuse des cuisses généreuses de Chu Fei.

Une minute... Il avait sa tête, son minois délicat, enfoncé dans la cuisse de Chu Fei ? Voilà pourquoi il avait l'impression de dormir sur un doux nuage... Son ravissant visage, ayant pris une jolie teinte rosée, laissa la peur, et surtout l'incompréhension, prendre joliment possession de ses magnifiques et éthérés traits angéliques quand ses mains, aussi fines et graciles que les ailes translucides d'un superbe blanc argenté, tâtèrent la chair moelleuse, voire fondante, qui se trouvait à sa portée. Ses séduisants iris à l'envoutant regard ambré se rouvrirent avec vivacité. Ses voluptueuses lèvres suaves, au rouge aussi vif qu'ensorcelant et douées d'une affolante beauté à laquelle on ne pouvait résister, lâchèrent un adorable couinement. Ses doigts, d'une délicatesse féerique, se reposèrent sous les généreuses hanches musclées de Chu Fei, les pinçant malencontreusement.

Reniflant, le Symbole même de la Beauté et de la Sensualité de Fenghuang eut beaucoup de mal à relever son minois féerique qui était froncé par une adorable moue gênée, voire timide. Il ne pouvait pas nier que les cuisses de sa meilleure amie, et de son ancienne meilleure amie, était d'un confort, presque, divin. C'était si moelleux, et si chaud... Cependant, ce n'était pas de la chaleur, ni de la douceur qui se dégageait de la voix de la jolie hybride au perçant regard vermeil.

— Wei Wuxian, tu as deux secondes avant que je ne te refasse le portrait en ajoutant une jolie cicatrice à ton œil gauche. Ou bien, je te rends borgne. Comme tu le sens.

Lâchant un petit grognement, Wei Ying enfonça un peu plus son joli minois aux traits féeriques dans la chair fondante des cuisses de la Générale de Fenghuang, malgré ses joues devenues aussi rouges que les roses elles-mêmes.

— C'est pas de ma faute si tes cuisses font de si bons coussins... Ou, ou préférais-tu que je me pose sur des coussins encore plus moelleux ?

Connaissant la jolie hybride, Wei Ying savait que de belles tâches roses de gêne étaient apparues au niveau de ses joues et de l'arrête de son nez. Il l'entendit souffler avec férocité, ce qui eut le don d'étirer ses suaves et exquises lèvres, cet irrésistible et séduisant bouton de fleur, en un doux sourire qui ferait fondre n'importe qui.

— S-Sans-gêne... balbutia faiblement la jolie hybride.

Haussant avec grâce ses fins sourcils, Wei Ying releva son magnifique visage aux féeriques traits éthérés vers celui de sa meilleure amie. Penchant son visage aux traits délicats, un mince sourire amusé, doué de tendresse et de douceur, s'esquissa de ses lèvres au contour suave, à la pulpe exquise et au rouge ensorcelant.

Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant