VIII. Appétit insatiable de chair (2/2)

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Ce n'était que lorsqu'il sentit ses longues et fabuleuses jambes se mouvoir sans son consentement dans une violence puissante, trop puissante, une vivacité impatiente et une ardente précipitation imposante, qu'il comprit ce qui se passait. La vigoureuse main baladeuse, à la fermeté de fer, de Nandou reposant entre les délicieux pectoraux saillants de Degula, la Créature Originelle des Tortues du Carnage ne cessait de pousser son exquis amant, le dominant grâce à sa force surnaturelle. Sous les féeriques traits d'une sombre beauté angélique, sublime et divinement magnifique de Wei Wuxian, Degula n'était qu'un être fragile et délicat, un être à la douce vénusté éthérée certes, mais fragile et délicat avant tout. N'ayant plus aucun contrôle sur ses membres, quels qu'ils soient, Degula ne comprit pas de suite quel était l'exact dessein de son bienaimé.

Esquissant un malicieux sourire, où la perversité et l'avidité se mêlaient avec perfection, en coin de ses charnues lèvres brunes, Nandou força son ravissant amant à marcher en arrière. Là où Degula reculait, faute de pouvoir se défendre ainsi vêtu des sublimes et doux attraits à la divine délicatesse angélique de Wei Wuxian, Nandou gagnait du terrain, avançant dans une suave démarche souple, aérienne. Chacun de ses pas était teinté de cette dangereuse sensualité particulière. A la fois lourde d'impatience et de désir et légère de toute culpabilité, la démarche d'une agréable volupté fascinante de Nandou suffisait à captiver Degula. Complètement sous le charme de ces hanches qui se mouvaient dans une exquise lenteur alanguissante, une redoutable jouissance, Degula ne pouvait que se taire et contempler ce qu'il avait devant ses yeux à la douce et gracile forme d'amande, une vive mais imperceptible lueur de crainte pétillait avec force, ardeur dans l'ambre sombre de ses superbes mirettes.

Redoublant plus de puissance à son emprise sur le savoureux torse divinement dessiné de son ravissant partenaire, Nandou devint de plus en plus impatient, empressé, ne souhaitant qu'une chose : goûter à cette gourmandise céleste qu'étaient les irrésistibles et magnifiques lèvres suaves de Degula, cette cruelle rose tentatrice, séductrice.

Dans une violence sans nom, une brutalité animale, Nandou poussa Degula contre un des murs porteurs du Hall Sombre, une imposante fissure y naquit. D'autres craquelures rejoignirent leur sœur lorsque Nandou plaqua, dans une puissante ardeur, une frénésie fiévreux, impatiente, un peu plus le corps à l'allure fragile, délicate et superbement divine de Degula. Ses sombres yeux glissèrent dans un furieux appétit inassouvissable de chair, plus exactement de cette chair-là qui se dévoilait, elle qui était provocante et séduisante, elle qui était sensible et sublime, divinement exquise, devant lui, sur le visage à la sombre et magnifique beauté féerique du minois ravissant de Wei Wuxian.

Ainsi, même sans laisser ses longs et fins doigts effleurer la pulpe généreuse et sucrée de cette superbe et délicieuse rose sucrée qu'étaient les lèvres suaves et diablement irrésistibles de Wei Wuxian, il les dévorait du regard, se délectant de cet envoûtant délice sucré. Une fois qu'on eut goûté à cette cruelle et sensuelle rose de Chine, toutes les autres lèvres, même les plus joliment dessinées, paraissaient fades, laides, sans aucune valeur. Seules celles terriblement séduisantes, savoureuses et d'une sensualité céleste, à la redoutable douceur divine, qui brillait comme une sublime rose où les gouttes de la rosée matinale coulaient dans une cruelle caresse tendre sur ses délicats pétales, de Wei Wuxian parvenait à enivrer, entêter même, Nandou.

Et ce cou... Ce cou sublime que son propriétaire d'origine avait laissé, nombre de fois, vulnérable aux ardents, violents baisers passionnés et furieux de Nie Huaisang, celui-ci y plantant même ses longs et acérés crocs de Tigre blanc sans vergogne, dans une brutalité sauvage, animale, Nandou s'en délectait aussi avec plaisir. Ce magnifique cou à la divine pâleur neigeuse, unique vestige du don laissé par la constellation Cygnus, n'en était que plus doux et désirable encore ainsi délicieusement mis en valeur par le sombre et aérien tissu à la sombre soie de son hanfu qui rendait un exquis contraste entre la soie obscure et la délicatesse de cette superbe gorge blanche, savoureusement laiteuse.

Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant