Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]

i.ii Robe écarlate [rêve]

Malheureusement, la voix enjouée, pleine de malice, de sa ShiJie eut le don de tirer Wei Ying de ses plaisantes pensées où il imaginait son cher et tendre ShiDi maquillé aux sublimes couleurs violacées de son Clan.

- Il est temps de t'habiller à présent A-Xian. Tu ne peux pas te présenter ainsi devant ton futur mari.

Ses fins sourcils légèrement froncés, une ravissante moue à ses exquises et suaves lèvres, cette aguicheuse et irrésistible rose, Wei Ying abaissa son visage à l'éclatante beauté féerique. Son séduisant regard au noisette perçant, à l'ambre ténébreux, se posa alors sur la seule étoffe qui recouvrait la somptueuse chair neigeuse de son corps élancé, sublimement mince. Le rouge seyait merveilleusement aux sensuelles courbes sybarites de sa belle Majesté. Cela était encore plus vrai quand le symbole de la Beauté et de la Sensualité était juste vêtu d'une tunique intérieure au superbe, flamboyant rouge qui soulignait, avec délicatesse, sa divine taille fine, ses généreuses hanches douées d'une angélique, délicieuse volupté ainsi que le reste de ses troublantes mais aguicheuses, féminines formes splendides, célestes.

Presque instinctivement, ses doigts gracieux, à la blancheur pure, se reposèrent sur les pans de la sublime tunique au puissant et ravissant rouge qui offrait un délicieux, précieux décolleté en V sur son torse finement, subtilement musclé. Ses suaves lèvres exquises se fendirent avec légèreté, tel un délicat et superbe bouton de rose aussi irrésistible qu'aguicheur qui bourgeonnait avec douceur, splendeur. Ainsi, sa belle bouche sensuelle semblait close en cette somptueuse, ravissante rose pourpre. En voyant que le jeune marié, aussi magnifique et resplendissant de beauté que l'astre solaire, semblait perdu, presque confus, YanLi posa une main réconfortante, apaisante sur son épaule fine, frêle, un lumineux sourire empli d'affection et de tendresse.

- Ne t'en fais pas A-Xian, tout ira bien. Tu n'as pas à t'inquiéter, lui disait-elle avec douceur et tendresse.

- Il va quand même se marier avec le plus taré et le plus pervers des Lan... Vu comment les hanfu du mariage vont finir, tu penses vraiment que l'habiller est important, A-Jie ? avait demandé Jiang Cheng, une pointe de malice dans la voix.

Lâchant un couinement des plus adorables et qui ne le rendait que plus craquant encore, sa belle Altesse Royale regarda sa ShiJie, ses doux yeux de biche au flamboyant éclat noisette la suppliant de ne pas le laisser se marier avec le Lan. La jolie Jiang soupira avant de donner une tape légère derrière la tête de l'autre Jiang qui riait à gorge déployée devant l'expression apeurée qui avait joliment pris possession des ravissants, séduisants traits du minois à l'envoutante et ensorcelante beauté angélique, féerique de son ShiXiong, l'adoucissant avec superbe ainsi.

- A-Cheng, arrête de l'embêter. Aide le plutôt à s'habiller, je vais rejoindre Mademoiselle Chu au Hall, informa-t-elle, d'une voix étrangement neutre envers son frère biologique.

Sur ces mots d'une étrange sécheresse, la ravissante Jiang sortit de la chambre de son ShiDi, allant aider la jolie hybride Chu à décorer le reste des Hall destinés à accueillir les jeunes et splendides mariés. Wei Ying entendit un soupir, un soupir peiné, presque coupable, franchir le pli des lèvres légèrement pulpeuses de son cadet. Ne sachant quoi faire, il resta assis devant la coiffeuse, attendant que l'Oiseau Vermillon grognon daigne dire ou faire quelque chose. Baissant son joli minois exquisement maquillé avec douceur, Wei Ying déglutit difficilement. Ses suaves lèvres demeuraient délicieusement close en cette séduisante rose aguicheuse, sensuelle. Son visage, d'une angélique et douce vénusté irréelle, céleste, était rendu plus magnifique, plus astral encore par les sublimes et agréables rayons dorés qui se reposaient sur ses délicats contours opalins. Les minutes qui suivirent étant dirigées par le plus insupportable et le plus froid des silences, semblaient s'écouler avec lenteur, une cruelle lenteur. Si bien que ses gracieux doigts à la finesse féerique se triturèrent l'un l'autre avec soucis.