Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]

Danse avec les Phénix (AU!Modern)

« Dring... Dring... Driiing ! »

Un léger grognement, des plus adorables, franchit les suaves lèvres exquises de Wei Wuxian, aussi connu sous le nom de Phénix 1031. 1031. Il était né le dernier jour du mois d'octobre. Ce qui lui avait valu nombres de plaisanteries à ce sujet... Enfin, pour un monstre d'Halloween, il était plutôt séduisant.

La sonnerie stridente de son réveil l'avait tiré d'un doux rêve. Á peine s'était-il écroulé de fatigue, due à une importante mission, que ses doux yeux de biche, au perçant regard, s'étaient clos. Puis, son esprit, presque obnubilé par un certain Deuxième Jade de Gusu, l'avait emmené dans le monde de Morphée qui avait pris soin de lui, le laissant se blottir avec tendresse dans ses bras. Les deux opposés qu'étaient Wei Ying et Lan Wang Ji, le feu et la glace, le Yin et le Yang, étaient sur le point de partager un baiser amoureux lorsqu'il fut tiré de sa belle rêverie par son réveil. Réveil qu'il aurait volontiers fait valser d'un gracile revers de la main, et ce plus d'une fois, si cet objet, qui venait clairement des Enfers, lui appartenait. Étant un agent Phénix, il ne pouvait pas se permettre d'être aussi impulsif. Et pourtant !

Des injures, prononcées à mi-mot, franchissaient la délicieuse pulpe de ses suaves lèvres exquises, cette magnifique rose qui avait fleuri dans une arrogance somptueuse, alors qu'il se levait. Les douces, ensorcelantes effluves enivrantes de l'alcool grisaient encore son esprit, déjà charmé par le visage à la splendeur de glace de Lan Zhan. Passant une de ses magnifiques mains, avec lenteur, dans sa courte chevelure d'ébène aux ambrés reflets flamboyants, il dégageait ainsi son délicat front opalin de ces rebelles boucles d'obsidienne qui titillait, quelque peu, ses fins sourcils bruns. Il était fatigué, terriblement épuisé par sa dernière mission. Il avait besoin de sommeil... Et maintenant ! Il ne s'était même pas changé, venant tout juste de rentrer. Il avait besoin de sommeil, pas d'une douche froide et d'un café bouillant, à s'en brûler la langue ! Seulement, il semblait que ce droit de dormir s'était envolé en même temps que son droit à l'intimité...

— Wei Wuxian, dépêche-toi. On nous attends, avait dit la voix, aussi tranchante que la plus aiguisée des lames, suave et froide de Chu Wuqing, sa tendre coéquipière.

Chu Wuqing, Chu Fei, Phénix 1205 ou encore le Phénix Bleu, était la meilleure amie de Wei Ying. Elle était comme sa sœur – sa petite sœur. Si le plus séduisant des agents Phénix semblait fatigué, Chu Fei était aussi fraiche que la rosée du matin. Pourtant, n'avaient-ils pas eu une mission en commun ? Pourquoi sa coéquipière était si flambante quand lui était encore sous l'effet grisant de l'alcool ? Ah, oui. L'alcool. Lui était un agent de terrain quand Chu Fei restait dans l'ombre et coordonnait chacun de ses faits et gestes, aussi sensuels et graciles qu'ils soient. Ainsi, lorsque la jolie brune devait boire du café bouillant pour tenir jusqu'à la fin de ces interminables soirées, lui, devait jouer de son irrésistible charme divin, et de sa déconcertant capacité à tenir l'alcool après certains verres. Il n'était donc pas surprenant de voir que sa meilleure amie était d'une fraiche beauté en cette froide journée d'hiver quand lui avait encore du mal à faire un point visuel sur ce que ses doux yeux de biche à l'étincelant noisette lui envoyait comme donnée à analyser.

Les savoureuses lèvres pulpeuses, captivantes et fascinantes, de Chu Fei étaient maquillées d'un intense rouge qui donnait un splendide contraste avec la peau opaline, laiteuse de son séduisant visage. Un subtil trait d'eye-liner, aussi divinement sombre que sa longue chevelure d'ébène aux ensorcelants reflets d'azur, venait souligner son ardent regard à l'or ténébreux, au magnifique sarcasme. Au vu de la netteté déconcertante du tracé de l'eye-liner sombre, Chu Fei n'avait pu qu'user de la fine lame tranchante d'une cruelle et froide lame terriblement bien aiguisée afin de dessiner ce léger trait noir. L'or de ses yeux, qui prenaient une divine forme d'amande, flamboyaient de malice, de malice et d'une arrogance qui ne la rendait que plus superbe encore. Ses longs cils, bien que moins graciles que ceux de Wei Ying, avaient été sublimement allongés par le port aérien de mascara.