i. Baiser volé [Flashback](3/4)

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Cette réplique avait semblé ramener quelques souvenirs à la surface. Comme le jour où elle a surpris Nie Huaisang et Wei Wuxian en plein ébat alors qu'ils n'étaient encore que de jeunes élèves à l'Ecole Royale de Fenghuang. Elle ne s'en souvenait que trop bien...

En ces temps-là, le Prince de Fenghuang était débordant de joie, de bonne humeur et de malice. En plus d'irradier d'une beauté irrésistible, douce et pure, il resplendissait de vie et de félicité. Durant ses années à l'Ecole Royale de Fenghuang, le sublime Prince possédait encore des traits jeunes, divinement candides avec des tendres joues moins creuses et de délicieuses pommettes qui saillaient dans une délicate timidité. Ses suaves lèvres exquises, magnifique et superbe bouton de rose fleurissant, brillaient de mille feux avec cette même délicieuse teinte diamantée qui, encore aujourd'hui, les faisaient resplendir d'une douce sensualité céleste. Son infinie chevelure d'obsidienne, cascade de soie ténébreuse, abyssale, était coiffée en une longue tresse torsadée maintenue par des bijoux d'argent joliment ouvragés et retombait sur son torse fin et délicat, aux abdominaux exceptionnellement bien tracés. Une seule et unique mèche délicate venait encadrer cet exquis et magnifique visage à la céleste vénusté éthérée, angélique, s'étant échappée de sa longue tresse torsadée tandis que d'autres étaient restées docilement coiffées sur le côté. Mis à part ces quelques détails insignifiants, Wei Wuxian était resté le même. Séduisant, ravissant séducteur frivole et oisif dont le bassin menaçait de se briser sous les coups puissants de ses amants féroces et sauvages. Et Nie Huaisang n'échappait pas à ces termes-là car c'étaient bien les puissants et profonds gémissements de douleur, mêlés à ceux timides d'un véritable plaisir amoureux, qui avait fait venir Chu Fei en courant ce jour-là. Inquiétée par ces cris, elle s'était ruée en direction de la chambre du jeune Tigre blanc. Quelle ne fut pas son immense surprise en découvrant ce dernier sur l'être fragile et délicat qu'était le beau Prince de Fenghuang, lui arrachant de nombreux hurlements de douleurs et d'autres gémissements de plaisir, de désir.

Désespérée mais pas le moins du monde surprise de retrouver celui qui, à cette époque, était son meilleur ami, la jeune hybride avait soupiré, affirmant sa présence dans la chambre de Nie Huaisang. Celui-ci, apeuré d'entendre un long soupir exaspéré derrière lui alors qu'il brisait un peu plus le bassin fin, fragile et délicat de Wei Wuxian dans de féroces et passionnés coups de reins, s'était retourné avec vivacité. Elle se souvint de l'air ahuri qui avait prit possession du visage de Nie Huaisang qui s'était stoppé net, surpris et terrifié.

« Sœur Chu... Sœur Chu, qu'est-ce que tu fais ici ? » pouvait-elle encore entendre de la petite voix fluette du cadet de Nie Mingjue. Celle-ci, amusée mais surtout désespérée, ne pouvant supporter cette vision, qui était pourtant des plus belles et agréables à ses vairs et pers yeux fascinants, avait alors rétorqué quelque chose comme : « Je ne veux même pas savoir ce que vous étiez en train de faire. Seulement, Frère Nie, veille à vite sortir de Wei Wuxian, tu risques de lui casser le bassin et notre chère belle Princesse ne pourra plus marcher correctement. ». Oui, à cette époque, il était d'usage de nommer ce bel être éthéré, à la sombre beauté féerique, « Princesse ». Il était d'une délicatesse fragile et chacun devait faire attention à ses gestes envers ce divin et frêle corps.

Un mince sourire empreint d'une douce nostalgie étira ses fascinantes lèvres avec tendresse alors qu'elle laisse son charmant minois s'abaisser. Repenser à cette scène, même si elle lui brisait le cœur, la faisait rire. Il était tellement rare de voir Wei Wuxian dans une telle position de faiblesse. Et si jouissif en un sens de le contempler devenir aussi fragile, délicat et sensible. Surtout seulement habillé d'une simple tunique intérieure au plus pur des rouges qui venait offrir un sublime contraste avec la blancheur neigeuse de son opaline chair blanche, fine et qui, avec délice, soulignait ses belles et sensuelles courbes affriolantes, à la divine volupté féminine. Par Iroh ce qu'il était sublime... Un véritable rubis exquis.

Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant