X. Famille dysfonctionnelle (1/3)

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Cangse Sanren, comme exaspérée par les propos de sa meilleure amie et de sa belle-sœur, leva ses sombres et fascinants yeux au ciel, son joli minois opalin dodelina avec douceur de gauche à droite dans de lents mouvements. Ses lèvres charnues se pincèrent, se retroussant ainsi en une délicate moue lassée, celles de son prodigieux et précieux fils demeurant les plus ravissantes, les plus suaves que Mo Ren ait pu voir en cours de son existence longue et ennuyeuse, à défaut d'être courte et captivante.

Quant à la Reine des Vampires, c'était un malicieux sourire qui avait fait s'esquisser sa captivante bouche charnue, une vive lueur maligne étincelant avec force, ardeur, puissance dans le noisette obscur de ses délicates prunelles brunes. Une vive lueur maligne qui semblait apeurée, faire trembler de crainte, les deux amants, Nandou et une copie, quasi conforme de Wei Ying, son fils adoré. Sauf que, pour une raison étrange, elle ne pouvait sentir la chaleur corporelle qui se dégageait de cette séduisante, parfaite enveloppe charnelle. Comme si... Comme si Wei Ying était mort. Sauf que, Cangse venait tout juste de revenir de Yilling, son fils chéri étant d'ailleurs en très bonne compagnie. Ce fils, mais quel fils ! Avec son infinie chevelure à la pure soie d'obsidienne, ses yeux à la délicate gracile forme, ses suaves lèvres exquises et son beau visage à la douceur angélique, d'une rare féminité ravissante, enchanteresse, il n'était pas étonnant que sa tante, vampire cruelle et perverse, le trouve à croquer. Après tout, Mo Ren était connue pour être une vampire de goût, ne jurant que par la beauté envoutante et l'ensorcelante sensualité des hommes.

Sa Majesté Mo Ren, la Reine des Vampires, pour sa meilleure amie qui n'était nulle autre que sa belle-sœur, était d'une exquise, fascinante beauté obscure, le rouge et le noir lui seyant aussi merveilleusement qu'à Wei Ying. Mo Ren était vêtue d'un superbe manteau asymétrique, court devant et d'une infinie longueur vile, à la douce texture de velours. Le profond décolleté mettait en valeur sa belle poitrine ferme, ses longues jambes, ses fines courbes à la dangereuse sensualité alléchante joliment soulignées par un bas en cuir. Ses fines mains, qui avaient réduit en poussière, sous leurs doigts délicats, de nombreux cœurs, étaient protégées par de longs gants au cuir obscur qui recouvraient, presque avec plaisir, la moitié de ses frêles avant-bras.

Son infinie et lisse chevelure d'un pur noir de jais coulait avec délice dans son dos savoureusement creusé, telle une obscure cascade aux reflets de glace. Quelques sombres boucles semblaient avoir été coiffées en une basse et délicate demi-queue de cheval qu'aucun ruban au luisant, étincelant satin rubis ne venait maintenir ou accompagner ses interminables mèches sombres au grès de la sensuelle, voluptueuse houle suave de ses divines hanches fines au sybarite et délicieux déhanché gracile, félin. Oups. Ses pensées se seraient-elles égarées au point de pouvoir contempler le beau, magnifique visage aux sublimes et doux traits féeriques de son précieux Wei Ying alors qu'elle déshabillait, presque, sa meilleure amie de son sombre et séduisant regard tiraillé par le souci maternel dont elle faisait preuve, pour une fois ?

Ce que son fils pouvait lui manquer... Etant la Maîtresse des Ténèbres, elle n'avait jamais put prendre son enfant chéri dans ses bras frêles pour le réconforter lors de ses affreuses nuits où monstres et cauchemars prenaient un malin plaisir à le visiter. Elle ne l'avait pas vu marcher pour la première fois. Elle ne l'avait pas entendu dire ses premiers mots. Cependant, bien que peu présente durant les moments clés de son fils, sa sirène abyssale, son Ange des Enfers, elle était pourtant bien là quand il avait besoin d'elle, se cachant, se dissimulant dans l'ombre. Elle ne pouvait le protéger, l'aimer que dans l'obscurité la plus totale. Wei Ying n'avait pas besoin d'une mère telle qu'elle... Que Wei Changze, son premier et dernier amour, se soit remarié pour le bien de leur précieux, délicieux fils prodige avait été une bonne chose. Ainsi, Wei Ying avait grandi avec un puissant amour maternel et n'avait manqué de rien. Ni de caresses, ni de baisers, ni de fabuleux contes merveilleux pour s'endormir la nuit. Quelle mère Cangse Sanren aurait-elle fait de toute façon...

Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant