ix. Quand la Beauté s'en mêle... (1/2)

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Lâchant un nouveau soupir à en fendre l'âme, sa belle Altesse Royale fit reposer son joli minois, sa tendre joue diaphane sculptée dans une minutie divine, contre l'épaule fine de Chu Fei, son visage à la beauté féerique se peignant d'une tristesse, d'une peine qui ne le rendait que plus angélique encore. Un tendre gloussement parvint aux opalines oreilles délicates de Wei Ying qui en rougirent légèrement. Il sentit une caresse, aussi brève que délicieuse que l'effleurement vif des sublimes ailes d'un papillon fait d'argent, se glisser entre les infinies boucles au noir abyssal de sa longue chevelure au noir aussi puissant, aussi sombre que le plumage ténébreux d'un somptueux corbeau, aux séduisants reflets bleutés. Les doigts de fée de la jolie hybride passèrent avec douceur dans ses soyeuses boucles d'obsidienne, lui arrachant un soupir d'aise.

Comme pour chercher le contact affectueux, délicat des longs et fins doigts de Chu Fei dans son infinie chevelure de jais, cette cascade de soie ténébreuse qui s'écoulait avec sensualité dans son dos à la sublime courbe, il laissa son visage à la beauté infinie, envoutante et inébranlable, basculer, avec grâce à chaque fois que la jolie hybride effleurait son précieux, délicat cuir chevelu, effleurant ses soyeuses boucles sombres aux séduisants et satinés reflets bleutés. Réprimant un violent frisson de plaisir alors que la main tendre de la jeune femme glissait, descendait, en une cruelle caresse, dans sa superbe gorge neigeuse, ce sublime cou de cygne aussi fragile que de la porcelaine pour mieux se blottir dans la naissance de son exquise nuque à la délicieuse chair laiteuse. Il aurait pu rester là, entre les bonnes mains de sa meilleure amie qui lui offrait d'affectueuses caresses si cette dernière n'avait pas rompu le précieux, le sacré silence qui régnait, depuis peu, dans le pavillon somptueux de la Piscine Royale.

— Wei Ying, maintenant que tu es un Phénix pleinement accompli, tu as déjà fait ta visite chez Mao Bai au sujet... au sujet de ta transformation ? demanda-t-elle, la gêne perçant avec douceur dans sa voix.

Les doux yeux de biche de sa belle Altesse Royale s'écarquillèrent, avec minutie, délicatesse, sous le coup de la surprise. Il s'était attendu à ce que son père, Wei Changze, ou bien Lan Zhan, son bien-aimé, la lui pose. Mais pas elle ! Relevant avec grâce son minois doués de séduisants et angéliques traits, enlevant de l'épaule fine de Chu Fei le poids de son visage à la beauté féerique, envoutante, ensorcelante, ses sublimes iris au noisette intense, perçant, se reposa sur l'eau calme du bassin aquatique. L'eau, dorénavant d'un noir aussi sombre que les abysses eux-mêmes, se reflétaient avec splendeur dans ses belles billes à l'ambre ténébreux. Ouvrant ses suaves lèvres exquises, les laissant éclore en cette superbe et magnifique rose irrésistible, seul un soupir en sortit.

— Je ne sais pas si Mao Bai est une personne qualifiée pour ce genre d'expertise. Il a beau être le plus puissant des Sorciers, il n'en reste pas moins qu'il n'est pas gynécologue... laissa-t-il échapper de sa suave, son irrésistible bouche au plus pur des rouges.

— Certes... Mais il s'en rapproche le plus dans notre Monde. Tu devrais aller le voir, lui en parler. Imagine que tu tombes enceint !

Esquissant une exquise moue renfrognée, sa belle Altesse Royale détourna son séduisant regard d'ambre sombre de l'étendue d'eau céleste devant lui. « Elle marque un point... » pensa-t-il, laissant une de ses magnifiques mains se poser, dans une tendresse presque maternelle, sur son ventre fin, musclé avec délice, pensif. Cela faisait des lunes que Lan Zhan ne l'avait pas touché, trop préoccupé par les affaires de son Clan, trop inquiété par son soudain changement... Pourtant, le Lan au visage d'une splendeur glaciale semblait apprécier les nouvelles formes sensuellement, divinement ciselées de son bien-aimé, les palpant dans un pervers délice lorsqu'ils étaient l'un auprès de l'autre. Ses tendres joues, sculptées avec minutie pour laisser apparaître de saillantes et savoureuses pommettes, rougirent avec violence. En effet, depuis sa mort, et sa résurrection dans ce corps qui, bien que doué d'une divine androgynie qui rendait son éthérée, envoutante beauté céleste encore plus troublante, était encore le sien, Lan Zhan n'avait plus osé l'embrasser, de peur qu'un seul baiser, aussi doux et tendre soit-il, puisse le mettre enceint. Non pas qu'il ait été maudit à la naissance par un quelconque Dieu du Soleil qui aurait été jaloux de sa beauté lumineuse, rayonnante. C'était, en soit, bien plus facile que cela...

Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant