Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]

V. Ivresse, douce amie fatale (2/2)

Sentant la liqueur rouler dans une tendre cruauté sur sa sublime gorge opaline, le resplendissant Prince Phénix, à la féerique beauté envoutante, ensorcelante, porta sa fine et douce main à son délicat menton neigeux, le purifiant ainsi le vil liquide aux enivrantes notes florales.

Son ravissant minois aux sublimes traits angéliques abaissés, les deux longues boucles brunes qui encadraient son angélique masque de chaire ivoire retombèrent sur ses délicats contours avec tendresse, laissant sur sa délicieuse chair opaline une vive caresse cruelle, frôlant, dans une sauvagerie tendre, ses oreilles fines.

Jiang Cheng savait pourtant comme était son aîné. Indomptable, ingérable, séducteur oisif et versatile. Bien sûr, son peuple comptait beaucoup pour lui. Cependant, tant qu'il n'était pas le souverain de Fenghuang, il avait le droit de s'amuser. Il savait qu'après la cérémonie de ses vingt-neufs plumes, qui serait suivie de près par son mariage avec Lan Zhan et par l'abdication de son père, Wei Changze, il deviendrait le Roi Phénix et que sa vie changerait du tout au tout.

Ainsi, même si Wei Ying avait le droit à des concubines, et des concubins, il connaissait bien son Lan Zhan. Celui-ci deviendrait aussi rouge qu'un rubis en voyant son bien-aimé époux dans les frêles bras délicats d'une femme charmante ou entre les lèvres charnues et sévères d'un homme agréable à regarder. Il ne l'avait jamais aussi jaloux que lorsque Chu Fei était encore à Fenghuang. En ces temps-là, Wei Ying n'avait ses doux yeux de velours que pour la jolie hybride, et ce malgré les nombreux batifolages qu'il avait expérimenté avec le cadet des Jumeaux de Jade. Batifolages auxquels Lan Zhan avait répondu avec grande gêne et infime timidité. Ou par « ennuyant ». Sans oublier que ses oreilles fines devenaient aussi rouges qu'une rose lorsque Wei Ying laissa ses magnifiques et suaves lèvres exquises s'esquisser en un ravissant sourire irradiant, resplendissant de bonheur qui glorifiait ses superbes traits d'une angélique féerie sublime.

Il savait comment faire tomber le cadet des Lan sous son charme. Charme sublime, magnifique et divinement ensorcelant. Il ne lui suffisait que d'être une adorable princesse délicate à la féerique vénusté maléfique pour le faire tomber dans ses bras. Ou alors, il n'avait qu'à être d'une scandaleuse beauté diaboliquement angélique et d'une sensualité divinement outrageante pour lui plaire et le faire craquer. Wei Ying, resplendissant de cette angélique beauté scandaleuse et insolente et de cette volupté douce, séduisante, parvenait à rendre sauvage et brutal le Second Jeune Maître Lan qui était, pourtant, d'une nature froide et glaciale.

Superbe et divinement malicieux cet être féerique d'une irréelle beauté à couper le souffle, qui insultait et Vénus et Apollon, avec ses magnifiques et ensorcelants traits angéliques, demeurait, même piégé entre les charmantes lèvres pulpeuses de Lan Wang Ji. Même s'il devait avouer que la sauvagerie amoureuse dont faisait preuve son amant lui avait semblait quelque peu déconcertante lors de leur première nuit d'amour, Wei Ying ne pouvait nier que ça avait agréable de se sentir ainsi prisonnier entre ses tendres bras puissants.

Prisonnier de ces lèvres pulpeuses et captivantes. Prisonnier de ses sens devenus fiévreux. Prisonnier de son amour ardent pour le jeune et séduisant Second Lan.

Là, tout ce qu'il ressentait, c'était une attraction beaucoup trop puissante, trop ardente pour le Premier Lan, Lan XiChen. Il ne comprenait pas pourquoi il était si subitement tombé sous le charme des agréables traits bienveillants du fiancé de son cadet. C'était à ne plus rien comprendre. Peut-être... Peut-être que c'est à cause de ça que Jiang Cheng était si grognon ce jour là ! Cela n'avait rien à avoir avec lui et sa magnifique apparence angélique ! Il était juste jaloux ! Jaloux de lui et de ses ensorcelants charmes féeriques ! Jaloux de lui et de ses sensuelles courbes voluptueuses ! Jaloux de lui et de sa magnificence sublime ! Jaloux de lui et de ses divins attraits envoutants ! Jaloux de lui qui resplendissait d'une flamboyante et superbe beauté céleste !