Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]

VI. Enfantillages (2/2)

Ses beaux traits se peignant d'une légère gêne qui ne le rendait que plus adorable, plus craquant encore avec sa douce mine renfrognée, il fit reposer ses longs et minces doigts sur son délicat menton. Ses boucles de jais caressant avec douceur ses beaux contours, ses doigts laissèrent une faible caresse sur la chair opaline de ses traits ravissants qui s'adoucissaient avec tendresse. Son joli minois s'abaissa dans une grâce légère, ses fins sourcils bruns, autrefois froncés dans une tendre minutie, se défroncèrent avec soin alors qu'un magnifique sourire vint étirer ses suaves lèvres. Leurs deux fragiles pétales carmin se pincèrent avec douceur.

— Pour toi, je ne suis qu'une conquête parmi tant d'autres, n'est-ce pas ? questionna Chu Fei, la tristesse perçant dans sa voix plaisante.

En remarquant la peine posséder, dans un plaisir cruel, le candide visage de sa meilleure amie, Wei Ying laissa ses lèvres superbes perdre leur sublime sourire, avant de se fendre tendrement en dévoilant ainsi, sa parfaite denture nacrée, ainsi que ses adorables dents de lapins. Ses fins sourcils bruns froncés dans une tendre minutie, son visage, son beau visage se voyait magnifier par une délicate confusion qui ne seyait que trop bien à ses traits séduisants.

Il releva alors son délicat minois à l'éthérée douceur angélique dans une prudente lenteur en direction de la jeune femme, ses sombres yeux de velours, sublimement dessinés se posant sur elle. Quelques malheureux centimètre les séparaient l'un de l'autre. Il en profita alors pour faire reposer, dans une vive tendresse affectueuse, ses longues et délicates mains fines sur celles lisses et neigeuses de sa meilleure amie, y laissant une agréable caresse chaleureuse. Les étreignant avec amour, chaleur, son penchant pour la gente féminine venant dangereusement prendre le pas sur les ardents, les puissants sentiments qu'il ressentait pour Lan Zhan, son appétissante pomme d'Adam se mouvait dans une difficulté cruelle dans sa sublime gorge. Ses suaves lèvres exquises, sensuelle et irrésistible rose superbe, s'ouvrirent alors, bourgeonnant avec douceur quand sa belle voix emmiellée franchit sa magnifique bouche.

— Chu Fei, tu es bien des choses à mes yeux. Tu as été ma rivale pendant la quasi-totalité de notre adolescence, rappela-t-il, dans un tendre pouffement, ses lèvres formant le plus doux, le plus exquis des sourires, tu as été ma meilleure amie, ma confidente. Tu es devenue mon amante et je n'ai jamais cessé d'éprouver de puissants sentiments à ton égard. Même en ce moment, même si j'aime profondément Lan Zhan, tu es et tu resteras mon premier amour. Tu n'es pas une conquête parmi tant d'autres. Mais c'est vrai que tu as été un défi à relever ! Jamais vu pareille tête de mule !

Il ne sut si c'était à cause de son irrésistible ton agacé qui l'avait fait sourire ou si c'était sa réplique qui en était à l'origine mais il demeurait heureux de voir la joie imprégner bientôt les agréables traits candides de sa meilleure amie. Un sourire, quoique délicat et faible, étirait alors les carmins lèvres fascinantes de l'hybride. Si elle était heureuse, lui aussi était heureux.

Un superbe sourire d'une pure douceur, à faire tomber en pamoison même les Anges les plus beaux, étira ses suaves lèvres délicieuses, exquis et sublime bouton de rose sucré, avec délicatesse. Il méritait réellement son surnom de « Fleur du Soleil ». Un seul ravissant et tendre sourire de sa part et voilà que sa bien aimée meilleure amie recouvrait joie et bonheur. Chu Fei releva son captivant regard arlequin en direction de Wei Ying. Ses pairs yeux vairs, l'azur et l'ambre se mélangeaient divinement dans ses iris fantasmagorique, plongèrent dans le sombre océan aux suaves abysses de son ancien resplendissant, séduisant amant voluptueux. Le doux sourire angélique à ses exquises lèvres roses s'élargit avec délicatesse, les magnifiques traits de son céleste minois à la divine beauté éthérée s'attendrirent davantage.

Se faisant face, un sourire illuminant leurs beaux visages respectifs, ils auraient pu passer des heures à se contempler l'un l'autre, la tendresse faisant planer un exquis parfum de tendresse à la senteur précieuse d'une pêche sucrée, d'un bois de santal embrasé et d'une rose bourgeonnante.