Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]

IV. Souvenir douloureux (3/4)

Les trois Sorcières, ayant récupéré leur puissance, se levèrent comme une seule entité sensuelle et se mirent en garde devant Chu Fei qui les toisait de son reptilien regard hypnotique. Celle aux yeux félins laissa un large sourire malicieux s'étirait de ses lèvres fines colorées d'un sombre lilas pareil à celui qui fardait ses iris à l'ardente teinte dorée.

— Oui, je le savais ! C'est bien elle ! s'exclama-t-elle, d'un suave timbre enjoué. La flamme du Dragon sera à nous !

— Enfin ! s'écria son aînée.

« Tout ça n'avait que pour but de lui voler ses pouvoirs... Mais... Pourquoi s'en prendre à un Dragon de l'île de Pyroh ? » pensait-il, confus. Si ces Sorcières souhaitaient réellement voler la flamme de quelqu'un, en tant que ça soit la sienne. Chu Fei n'était pas la gardienne du plus grand pouvoir en cet univers, c'était lui...

Mais, alors que le trio infernal commençait à réciter une incantation dans une mystique langue, Wei Ying se surprit à lever son sombre et beau regard en direction des trois Sorcières. Ses fins sourcils, tantôt délicatement froncés avec soin, se haussèrent dans une tendre minutie tandis que ses suaves lèvres exquises, délicieuse et délicate fleur appétissante et sucrée, se laissaient se clore dans une douceur fiévreuse. Ses yeux à la sublime forme d'amande se reposèrent sur Chu Fei qu'il voulait protéger plus que tout au monde.

Alors que, faisant un gracile pas vif en sa direction, il s'apprêtait à lui prêter main forte, il se sentit irrésistiblement attiré par la gravité terrestre, ou par une vile attaque dans le dos par l'une de ces trois maudites Sorcières, y tombant, avec grâce et légèreté, dans un violent fracas. Plaquant sa longue et délicate main fine sur son cœur fragile alors qu'il tentait, dans une immense difficulté due à la vive souffrance que son corps plaisant ressentait, de se redresser quelque peu, la douleur alourdissant son exquise enveloppe charnelle douée de puissants charmes ensorceleurs, sa paume chaude et douce se reposant sur l'étoffe d'un tendre velours gratté de son hanfu plaisant, la douleur s'imprégna divinement des ravissants traits  de son joli minois à la superbe splendeur ensorcelante, aphrodisiaque, la magnifiant avec douceur. Sa main droite rencontrant le sol rocailleux sur lequel ses divines courbes avaient atterri dans une violence dénuée de tendresse, son bras droit demeurait allongé, dans une nonchalance gracile sur la roche de la terre de Fenghuang.

Ses fins sourcils bruns se froncèrent dans une tendre subtilité tandis que ses lèvres, suave et délicieux bouton de rose exquis, d'un délice céleste, se fendaient avec délicatesse. Ainsi son corps plaisant, affriolant aux sensuelles et délicates courbes voluptueuses, d'une androgynie féerique, étendu dans une gracile indolence, les pans délicats de son précieux hanfu dévoilaient, alors retroussés par sa chute élégante, dans une nonchalance délicieuse l'ample bas noir qui recouvrait avec plaisir ses longues et fabuleuses jambes.  Il laissa son magnifique visage, empreint d'une douce douleur séduisante, se relever avec délicatesse lorsqu'il vit une sublime paire de jambes devant lui. Ses suaves et exquises lèvres, séductrice et sucrée rose carmin, fendues avec douceur demeuraient tandis que ses fins sourcils bruns, froncés tantôt avec soin, se haussèrent dans une vive minutie subtile, adoucissant alors ses ravissants traits, d'une splendeur divine, joliment étirés en cette douce douleur séduisante.

L'incompréhension angélisant ses superbes et délicieux traits opalins de Vénus lorsque l'arôme captivant d'un entêtant bois de santal indien et d'une douce rose bourgeonnante venait titiller son museau délicat à l'odorat sensible. Chu Fei, splendide et étrangement divine sous sa forme de dragon, se tenait face à lui, un mince sourire fragile, empreint d'une intense tendresse coupable, étirait ses agréables lèvres pleines. Un doux air coupable, qui la rendait charmante aux divins yeux de velours de Wei Ying, s'était dessiné sur son visage candide et semblait dire : « Désolée mais je devais le faire ».