Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]

VII. Transfert de sentiment (2/4)

Degula sentit la rage et la colère s'insinuer avec violence dans ses veines où le savoureux, et acide liquide carmin de Wen Ruohan coulait à flot. Non, il n'avait pas le droit de posséder Wei Ying ! C'était inacceptable et inconcevable ! Wei Ying était d'une pureté céleste, d'une scandaleuse féerie divine et bien trop beau, bien trop ravissant et doux pour abriter pareil hôte. Il n'était pas une appétissante jeune viande aux beaux traits d'un pur délice enchanteur, il était le Prince héritier du Royaume de Fenghuang ! Il devait empêcher cela d'arriver. Quoiqu'il lui en coûte, cela n'arriverait pas. Tant qu'il serait en vie, cet exquis Ange à la sombre beauté magnifique mais divinement machiavélique n'aura que sa précieuse âme en lui.

— Non ! Il ne possède aucunement le droit de posséder le corps de Wei Ying ! Je m'y oppose !

— Je ne vois pas où est le problème... Tu as pris son apparence a de multiples reprises si je ne me trompe, répliqua Nandou, suavement malicieux.

L'exaspération seyant radieusement à l'opalin visage séduisant de Degula, celui-ci laissa ses captivantes lèvres charnues se clore avec brutalité dans une séduisante moue contrariée, son agréable bouche se pinçant avec fureur. Si ça avait été Wei Wuxian, cette moue aurait été d'un ravissant et pur délice enchanteur, ses magnifiques lèvres suaves et terriblement séductrices, scandaleusement irrésistibles, formaient les moues les plus exquises qui soient. Comme les plus ravissants, les plus beaux, les plus sublimes des sourires au monde, qui soient délicats ou superbement malicieux.

Faisant ainsi face à son amant, Degula, ses longues mains neigeuses rentrées dans les poches profondes de son long manteau fait d'un superbe cuir sombre, n'avait de cesse de se montrer d'une pure arrogance plaisante, fortement exaspéré par les emmiellés propos de Nandou.

— Prendre l'apparence d'une personne, c'est prendre l'apparence d'une personne. Prendre son corps, c'est prendre son corps ! tonna-t-il, dans un puissant courroux révolté.

Nandou, un délicat sourire narquois s'esquissant de ses charnues lèvres brunes, laissa ses fins sourcils sombres se hausser dans une subtile minutie tendre alors qu'il contemplait, un doux air amusé à son plaisant masque d'ébène, son bien-aimé perdre lentement patience. Lui qui, comme son neveu à la ravissante et exquise beauté angélique, n'était pas réputé pour être patient.

— Ce n'est pas la même chose ? demanda Nandou, feignant une parfaite méconnaissance de la signification des deux termes, sur un ton tendre, angélique.

Remarquant l'ardeur lueur meurtrière qui brûlait avec force, vivacité dans ses azurées billes au sublime bleu lagon, brillant comme mille saphirs, Nandou ne pouvait qu'en être fier. Il savait qu'il touchait à une corde sensible en posant une telle question, surtout lorsque la possession de corps concernait directement un membre précieux de sa famille. Il comprenait, à la perfection, pourquoi est-ce que Degula était contre le fait que leur Maître possède le séduisant corps divin aux exquises et sensuelles courbes voluptueuses, savoureuses et scandaleusement exquises de son neveu à l'irradiante, resplendissante beauté sombre. Mais n'était-il pas celui qui avait pris sa magnifique apparence sublime en premier lieu ?

Chassant alors l'idée d'un jour embrasser cette suave paire de lèvres séductrices et d'un terrible délice enchanteur, le ravissant visage à la douce beauté féerique, diaboliquement angélique et diablement envoutante de Wei Wuxian lui revint alors divinement en tête. Réprimant un fou désir amoureux d'aller retrouver cet Ange à la séduisante et sombre vénusté divine, sublime et astrale, la Créature Originelle des Tortues du Carnage mordit sa plaisante lippe brune, tentant de brider, en vain, cette insensée envie d'effleurer, de ses viles et dépravées lèvres, la douce pulpe exquise de ces délicats, magnifiques pétales de rose irrésistibles, effroyables tentateurs sensuels.