Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]

i.i Maquillage exquis [rêve]

Le soleil brillait avec majesté dans le ciel, cette toile au superbe bleu azurin où les seules taches étaient ces doux amas cotonneux et emplis de fines gouttelettes d'eau. Ses rayons d'or, chauds et puissants, traversaient, avec délicatesse, les lourds rideaux faits dans un somptueux velours du plus profond, du plus ravissant des rouges. La pièce était plongée dans un somptueux rouge rubis, offrant un sublime contraste d'ombre et de lumière écarlate sur le séduisant visage du bel endormi. Ainsi, les délicats contours du joli minois angélique, féerique, de Wei Wuxian étaient peints de cette superbe et obscure nuance ; parce qu'il dormait, ses ravissants et magnifiques traits se trouvaient exquisement adoucis, ne le rendant que plus éthéré, plus onirique encore. Un léger grognement franchit la pulpe savoureuse de ses suaves lèvres irrésistibles, ces tentatrices affolantes, terriblement aguicheuses, lorsque le soleil laissa ses chauds et agréables rayons dorés sur la fragile et délicieuse chair laiteuse de sa diaphane, neigeuse frimousse à l'enchanteresse, envoutante beauté divine.

Une ravissante moue renfrognée étira, avec délice, ses suaves lèvres exquises, cette magnifique rose irrésistibles aux fatales caresses, ses fins sourcils, dessinés avec minutie, se froncèrent joliment. Une hypnotique fragrance familière, étrangement et tendrement familière, de lotus titilla, dans une violente douceur, les narines délicates de sa belle Altesse Royale qui osa lever une de ses légères paupières neigeuses, ouvrant, ainsi, ses doux yeux de biche à la gracile forme. Sa ShiJie, toujours aussi somptueuse et élégante, semblait en pleine panique, s'agitant avec une telle impatience que ses vifs mouvements empressés étaient d'une singulière imprécision, imperfection. Ce qui inquiéta, quelque peu, Wei Ying qui, dans une sensuelle grâce féline, souple, se redressa.

— Shi... ShiJie, que se passe-t-il ?

La susnommée se stoppa un instant, soupirant avec tendresse. Parce que le soleil était d'une singulière blancheur aussi pure que la neige, un splendide contraste d'obscurité et de clarté se peignit sur ces deux visages d'une beauté enchanteresse, envoutante et d'une divine androgynie pour Wei Ying dont les fins sourcils bruns s'étaient froncés avec délicatesse, minutie, ses suaves lèvres exquises, cette rose tentatrice, aguicheuse, s'étaient fendues avec magnificence, subtilité si bien que l'on avait l'impression qu'elles demeuraient closes en cet irrésistible et superbe bouton de fleur. Le soucis marqua, joliment, ses ravissants traits délicieusement laiteux. Puis, ce n'était qu'en entendant la voix virile, vive et impatiente de son ShiDi, qu'il commença à avoir réellement peur.

— Que se passe-t-il ? avait-il demandé en imitant la belle voix suave, mielleuse de son séduisant ShiXiong. Il se passe que tu vas rater ton propre mariage si tu ne te lèves pas de suite ! Et je ne veux pas risquer de perdre la vie parce que je t'aurais réduit le bassin en miettes avant ton futur époux !

Sa belle Altesse Royale eut un léger soupir renfrogné, laissant ses suaves lèvres exquises s'esquisser en une ravissante, une délicieuse moue boudeuse.

— Occupe-toi de ton propre futur époux, chat mal léché...

Le dit chat mal léché émit un son arrogant, méprisant du bout de ses lèvres pulpeuses, légèrement pulpeuses.

— Mon futur époux s'occupe de ses propres affaires tandis que moi, je dois rester là à te regarder te faire maquiller et te plaindre parce que tu fais trop féminin à ton goût.

Du coin de ses doux yeux de biche à l'intense noisette, au séduisant, perçant regard d'ambre, Wei Ying vit son cher ShiDi croiser ses bras musclés, moulés dans du superbe tissu au sombre violet et saillants délicieusement, sur son torse puissant. Ce dernier, pour ce jour spécial, semblait vouloir bousculer ses habitudes. Ainsi, son infinie chevelure de satin noir, cette cascade d'obsidienne avait été coiffée en un haut chignon qui dégageait son cou laiteux, et assez fin pour un homme de sa carrure. Quelques mèches venaient encadrer son visage d'une blancheur aussi pure que la neige de Gusu, et d'une beauté véritablement masculine. Un ruban, fait dans une resplendissante soie lilas, maintenait ses sombres boucles en cette élégante coiffure qui rehaussait le charme virile, dur, presque intransigeant du Jiang. Sa belle Altesse Royale de Fenghuang avait toujours pensé que si son ShiDi souriait un peu plus au lieu de toujours avoir l'air renfrogné, ou méprisant, ou s'il apprenait à mieux contrôler ses émotions, il serait beaucoup plus agréable à regarder et serait sans doute courtisé par beaucoup de femmes. Enfin... Par celles qui étaient charmées par les traits ciselés, virils et froids, quoique séduisants, du Jiang. Vêtu des couleurs ancestrales du Clan Jiang, du noir et du violet, ses superbes hanfu serrés mettaient en valeur ses puissantes formes masculines tel que son torse musclé à l'extrême et sa taille forte bien que taillée avec subtilité, Jiang Cheng semblait venir d'une autre époque, d'un autre temps. Celui où les Oiseaux Vermillons étaient encore en vie sous la protection de Jiang Fengmian et de Madame Yu. Ses yeux, dessinés avec délicatesse en amande, possédaient une teinte singulière de gris, un gris légèrement violacé. Ses iris pourpres semblaient lancer des éclairs, de foudroyants et améthystes éclairs qui faisaient resplendir de lilas sombre ses sombres pupilles.