Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]

VI. Enfantillages (1/2)

Une douce moue boudeuse, divinement renfrognée, qui le rendait délicieusement adorable, d'une terrible mignnoneté enfantine qui ne le rendait que plus irrésistible encore, prit possession de ses suaves lèvres exquises avec tendresse. Son minois ravissant, d'une enchanteresse beauté angélique, s'abaissant dans une lenteur douce, ses fins sourcils bruns se froncèrent alors avec minutie, se retroussant dans un délice divin qui magnifiait un peu plus ses ravissants traits féeriques, sublimes.

— Je ne suis pas ta belle Fleur du Soleil, dit-il, superbe et splendidement boudeur. Je suis juste un tigre. Un tigre à qui tu as manqué. Un tigre seul et perdu... continua-t-il, ne cessant d'être irrésistible ainsi tendrement adorable et grognon.

Cette réplique rechignée, digne d'un adorable bambin de trois ans, arracha un tendre sourire amusé à Chu Fei qui, réprimant un doux pouffement, fit face au joli minois du superbe et beau Prince de Fenghuang qui redevenait cet enfant à qui on ne pouvait rien refuser, faute à son ravissant sourire qui étirait ses exquises lèvres suaves, séductrices et sublimes.

— Un tigre hein ? questionna la jeune femme, d'une amusée tendresse. Je te prenais plus pour un chaton avec cette petite moue. Ton corps possède peut-être la grâce, la majesté et la noblesse d'un tigre mais tu n'es qu'un adorable tigreau doux et inoffensif.

Sa délicieuse moue renfrognée, qui adoucissait avec délicatesse son exquise figure à l'angélique beauté éthérée et au céleste teint d'ivoire, se transforma en une superbe moue exaspérée. Ses suaves lèvres irrésistibles et séductrices, délicate rose magnifique, se pincèrent avec tendresse, devenant ainsi un sublime bourgeon de rose précieux. Ses fins sourcils bruns se froncèrent avec minutie, sa belle bouche exquise demeurant divinement close en cette séduisante moue boudeuse, douce et envoutante rose sucrée.

— Je te déteste, lâcha le superbe Prince Phénix.

En lâchant ces quelques mots, le beau Prince de Fenghuang, resplendissant d'une séduisante exaspération qui magnifiait un peu plus ses enchanteurs traits d'une superbe féerie angélique, ne s'était pas attendue à ce que sa meilleure amie réprime, de nouveau, un tendre pouffement de rire.

— Oh, A-Xian, comment veux-tu que je te prenne au sérieux avec cette adorable moue boudeuse qui orne ton si joli minois ? questionna-t-elle, gloussant avec affection. Pardon, se reprit-elle, devenant sérieuse, ton adorable museau de tigre ?

— Tu... Tu te moques de moi ! s'exclama Wei Ying, jouant à la perfection le jeune angelot boudeur.

— Ce qu'il est grognon notre noble et magnifique tigre gracieux ! s'écria la jeune femme, hilare. 

La contemplant d'un bref coup d'œil, ses doux yeux de velours sombre à la tendre forme bridée se reposant dans une brève affection sur sa meilleure amie, Wei Ying vit Chu Fei plaquer sa longue et fine main neigeuse sur son abdomen mince et divinement dessiné, pour une jeune femme de son rang.

Il la retrouvait. Il retrouvait sa tendre meilleure amie espiègle et qui, par ses sensuels charmes féminins, faisait tourner la tête des hommes de Fenghuang. Seuls les plus aventureux, courageux, ou ceux qui cherchaient juste la mort, osaient l'approcher, connaissant pourtant les risques qu'ils encouraient à vouloir absolument la courtiser. Ils n'étaient pas rare les jeunes hommes qui rentraient avec la tête au carré après avoir tenté de briser la puissante et dure carapace que la jeune femme s'était construite au fil des années. Si lui se considérait comme un adorable lapin des plus craquants dans le puissant corps musclé d'un splendide et magnifique tigre gracile, Chu Fei était son parfait opposé. Sous son apparence douce et jeune, tendre et innocente, se cachait une redoutable tigresse qui n'hésitera pas à tuer n'importe qui oserait toucher à son cher et mignon tigreau.