XI. Douce nuit (2/3)

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Degula, c'est justement parce que je suis la fille d'Hadès et l'incarnation même des Ténèbres que je dis cela, répliqua Cangse Sanren, avec un délicieux rire amusé.

Le Jiangshi leva les yeux au ciel, un tendre sourire empreint d'une certaine lassitude qui rendait son minois séduisant étirait ses roses lèvres charnues.

Bien sûr... lâcha-t-il, comme exaspéré.

Tandis que Cangse Sanren laissait un cristallin rire amusé s'échapper de ses lèvres charnues avec délicatesse, une idée de génie germa dans l'esprit de Degula, qui, pourtant, ne semblait pas être doté d'une quelconque intelligence lumineuse depuis quelques minutes, ou heures. Degula savait que, bien qu'elle le niât, Mo Ren possédait un miroir. Et pas un miroir ordinaire ! Ce miroir, cette unique fenêtre sur le monde extérieur, permettait à son possesseur de voir tout ce qui se passait à la surface. Ainsi, Cangse Sanren pourrait voir son fils chéri plus souvent. Un charmant sourire malicieux étira ses roses lèvres charnues, ses yeux océans, azurés, pétillaient d'espièglerie.

—  Cangse, commença-t-il, sa bouche minaudeuse laissant sa voix hypnotique, suave et narquoise s'exprimer, j'ai une idée.

Surprise, Cangse Sanren prêta un regard interrogateur à son Shixiong adoré, haussant avec grâce un de ses fins sourcils bruns. Une étincelle douteuse luisait avec force, fièvre dans l'encre abyssale de ses pupilles sombres, les illuminant de suspicion.

—  Une idée ? Encore une de tes idées brillantes comme prendre l'apparence de MON fils pour mordre Nandou lorsque vous vous êtes retrouvés ?

Presqu'outré d'entendre de telles inepties, Degula laissa ses yeux au puissant bleu profond s'écarquiller avec douceur, la stupéfaction, la gêne s'inscrivant avec plaisir sur ses séduisants traits à la beauté singulière, étrangère à celle des habitants de ce monde.

—  Je... Je... bégaya Degula, à court de mots, ou d'une quelconque brillante répartie.

—  Tu, tu ? questionna Cangse Sanren, la malice teintant délicieusement sa voix emmiellée.

Degula prêt un bref regard confus à sa chère Shimei. Celle-ci avait laissé un tendre sourire malicieux étirer ses lèvres charnues avec douceur, une ardente lueur narquoise, espiègle brillait avec passion dans l'immensité noire de ses yeux abyssales. Ses délicats sourcils bruns s'étaient haussés avec minutie, se retroussant dans un grand soin ainsi. Là, Degula voyait son adorable, sublime neveu face à lui. Il ne faisait aucun doute que Wei Ying avait davantage prit du caractère jovial, espiègle et libre de sa mère. Même si mère et fils ne pouvaient se voir et profiter de quelques moments privilégiés, Wei Ying avait hérité des qualités de sa mère, ainsi que ses nombreux, nombreux défauts. Il lui ressemblait bien plus qu'il ne le pensait.

Un délicat sourire amusé, affectueux d'une bienveillance insolite s'empara des lèvres charnues de Degula si bien que cela effrayait Cangse Sanren qui se rua auprès de son Shixiong.

Degula ? Tout va bien ?

L'interpellé ne répondit pas de suite aux appels devenus incessants de sa cadette, une agréable vision du futur montrant son neveu ravissant et sa mère réunis hantant avec douceur son esprit. Il finit par relever la tête en sentant une pression, une puissante étreinte, serrer avec force, brutalité son bras droit. Il finit par relever la tête en sentant une pression, une puissante étreinte, serrer avec force, brutalité son bras droit. Il laissa son minois opalin, à la vénusté étrange, contraire à celle de la beauté absolue qu'était Wei Ying, s'abaisser dans une lenteur prudente, son arcade sourcilière fine et brune s'haussant dans une arrogance suave. Ses yeux lagon se posèrent sur la longue et délicate main de Cangse Sanren qui oppressait son biceps musclé, puissant. La malice reprenant joliment possession de ses fascinants traits virils, masculin - ah ce que sa barbe de deux/trois jours lui avait manqué quand il avait prit la magnifique apparence de son céleste et sublime neveu – les lèvres pleines et roses du plaisant Jiangshi s'étirèrent en un charmant sourire malin, presque teinté de perversité. Ses billes d'azur, pareilles à une irradiante aigue-marine, brillaient d'espièglerie, de diablerie.

Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant