viii. Maléfique beauté (2/2)

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— Vous devriez faire attention à votre favorite, commença Ozai, sur un ton qui était neutre, d'un sérieux glacial. Si cela venait à se reproduire, elle ne serait pas aussi chanceuse.

Dans la bouche dessinée avec finesse de Ozai, ces mots ressemblaient davantage à une menace qu'à un simple avertissement. Le Deuxième Rubis en voulait clairement à son aîné, cela se voyait rien que dans le ton qu'il usait pour s'adresser à lui. Un ton froid, d'un mépris insupportable. Chu Fei aurait volontiers aplatit son poing délicat dans la mâchoire d'Ozai face à l'arrogance dont ce dernier faisait preuve devant son aîné resplendissant de beauté. Elle n'aurait fait que passer à travers le corps ciselé avec soin, minutie, du Deuxième Rubis de Yiling, cependant. Sous sa forme actuelle, elle ne pouvait rien toucher, et rien ne pouvait la toucher, ou même l'effleurer.

Retroussant une moue renfrognée, délicieuse et presque ravissante, la jolie hybride croisa ses bras finement musclés, et moulés dans le doux textile léger textile de sa superbe tunique asymétrique et au puissant rouge carmin, sur sa poitrine délicatement formée.

— Tsss. Si j'étais Iroh, je bannirais cet incapable, grommela-t-elle, dans une délicieuse arrogance.

Son regard d'or, captivant et brillant, crut percevoir une subtile réaction de la part de Wei Ying. Cette belle Altesse Royale, les bras croisés avec douceur sur sa généreuse mais masculine poitrine saillante, généreuse et aguicheuse, laissa son minois au traits féeriques, doués de cette beauté éthérée, pure, dodeliner avec délicatesse de droite à gauche. Elle remarqua qu'un fin, un délicat sourire amusé avait étiré les suaves lèvres exquises, aussi aguicheuses et sensuelles qu'une rose magnifique, de son ancien ravissant amant ; les doux yeux de biche de Wei Ying à l'ambre sombre, ténébreux mais rayonnants de félicité, s'étaient levés au ciel avec tendresse. Esquissant à son tour une faible moue ravie, divertie, la jolie hybride fit reposer son bras légèrement musclé sur l'épaule fine, frêle, de son meilleur ami.

— Maintenant que j'y pense... Comment tu trouves Iroh ? demanda-t-elle avec malice. Il était plutôt séduisant à l'époque...

Avec délicatesse, elle pinça ses lèvres voluptueuses, cette azalée délicate, lorsqu'elle entendit un soupir exaspéré franchir les suaves lèvres, aussi irrésistibles qu'aguicheuses, de Wei Ying. Le torse de ce dernier, délicieusement sculpté et moulé avec finesse dans le sublime tissu au sombre mais ravissant lilas, se souleva avec puissance. Chu Fei, souriante et radieuse, pouffa avec légèreté, douceur ; sa bouche au captivant rouge se retroussa en un grand, superbe sourire amusé.

Me penses-tu à ce point narcissique pour trouver que mon ancêtre, dont je suis le portrait craché, était séduisant à son époque ? questionna Wei Ying, aussi superbe, ravissant que méprisant.

— Et bien...

La jeune femme aux captivants, fascinants yeux d'or laissa ses lèvres savoureuses et pulpeuses se retrousser en une douce, une délicate moue confuse, sa denture étincelante d'un puissant nacre blanc se découvrant avec légèreté. Vexé, ou exaspéré, ou bien les deux, Wei Ying laissa ses doux yeux de biche à l'ambre intense, sombre, se plisser. Ses fins sourcils se froncèrent dans une subtilité tendre.

Irradiante d'un charme plein de malice, d'une dangereuse et superbe malice, Chu Fei laissa un ravissant sourire narquois s'esquisser en coin de ses savoureuses lèvres carmin, aussi plaisantes qu'une azalée. La moue quelque peu gênée, délicieusement confuse qui avait retroussé cette exquise fleur exotique, s'était légèrement estompée pour laisser fleurir ce magnifique rictus de joie. Du coin de ses sublimes yeux d'or où brillaient une intense lueur d'un superbe et puissant vermeil, elle remarqua que l'un des deux hommes rondouillets était venu se planter juste devant Ozai. La jolie hybride perdit, avec violence, de sa superbe. Ses traits, d'une beauté aussi douce que féroce, devinrent aussi froids que ceux d'un certain séduisant Dragon de Glace, ses iris au merveilleux et lumineux vermeil s'étaient ternis, une lueur calculatrice y scintillant avec ardeur. Elle prêta une oreille attentive à ce que les deux hommes disaient.

Danse avec les Phénix / Yeux enflammés [WYxLZ] (Tome 1)[The Untamed Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant