Leur feu

CIII. Showoff

- Tu es magnifique, ma belle. Sourit Donna en me prenant dans ses bras quand nous arrivons au dîner de l'académie. Toi aussi, Kelly, mais Camille... Elle est juste... Woah, magnifique, incroyable.

En montant les escaliers, je dois tenir ma robe pour ne pas marcher dessus. Kelly, dans son beau costume, se penche pour m'aider.

- C'est lui qui me l'a offerte à Noël. Lancé je quand il passe son bras autour de ma taille.

- Ce vert, c'est magnifique, ça va tellement bien avec tes yeux et tes cheveux! Continue Donna dans sa contemplation. Tu as l'air d'une princesse.

Le regard du lieutenant des secours croise le mien et nos sourires montent. Je me retourne et vois Peter et Carla monter les marches à leur tour. Mills me prend dans ses bras et nous entrons dans le hall du bâtiment.

- Tu as combien de manteaux exactement? M'interroge le chef quand on nous les prend.

- C'est toujours le même mais dans toutes les couleurs qui existent. Répond Kelly avec un grand sourire. Et pourtant, pas un seul n'est adapté à la météo!

- Tu aimes les bagnoles, j'aime les manteaux. Lancé je. Oh, et puis, de toutes façons, tu ne peux pas comprendre, tu es trop américain.

- Trop américain? S'étonne-t-il.

- I really want to come kick it with you, you'll be my American boy. Chanté je avec un grand sourire.

Il secoue la tête et embrasse ma tempe. Sa main dans mon dos, nous arrivons au milieu des pompiers.

- Lieutenante Roulet! M'appelle un homme.

Suivi par son mari, il s'approche de nous et je les salue en soriant.

- Je sais, je sais, j'ai perdu un peu depuis Septembre. Souris je.

- Oh, mais oui, comment vont vos bébés? Demande Donna en prenant ma main dans la sienne.

- Ils vont bien, Charlie est un vrai ange et L.,... Elle est en forme. Réponds je.

- Elle est française. Complète Kelly.

- Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire, ça, monsieur l'américain? Interrogé je en terminant en français.

- Sans que personne ne sache pourquoi, elle s'énerve, elle boude, et puis ça s'arrête tout seul. Lance-t-il. Et qu'est-ce qu'elle peut être bornée.

- On n'est pas... D'accord, si, peut-être un peu, mais c'est surtout ta fille. Rappelé je.

- Oh, quel chanceux, être entouré de françaises.. Rêve un des hommes.

- Il a eu le droit à son Noël pleins de françaises, c'est plus proche d'un cauchemar que d'un rêve. Grimacé je.

- C'était sympa, de rencontrer ta famille. Sourit il. Une fois par an, c'est bien, pas plus. Mais c'était sympa.

- Oh, oh, mes adorables beaux-parents arrivent. Soufflé je en voyant Benny poser son manteau. Ils sont encore ensemble?

Avant qu'il ne nous rejoigne, il attend la mère de Kelly qui s'accroche à son bras. Quand ils nous ont salués, nous allons nous assoir. Le bras de Kelly posé sur ma chaise, Boden prend la parole.

- J'ai l'impression de le dire chaque année, mais ça a encore été une année compliquée pour beaucoup d'entre nous. Des choses ont été dites et j'espère que des changements vont en découler. Sourit Boden. La garde dernière, nous n'avions plus de chauffage donc pas tant de changement de ce côté-là, même si chacun a su faire face à sa façon.