LIII. I love you

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Après avoir passé toute la matinée seule avec ma fille dans notre appartement, la porte s'ouvre. 

- Tu étais où? J'essaie de t'appeler depuis des heures. Lancé je pendant qu'il prend L. dans ses bras. 

- Je n'avais pas vu. Répond il en portant notre fille, déjà endormie, dans son lit.

Dès qu'il ferme la porte, j'attrape son regard. 

- Quoi? J'étais en moto, je n'allais pas répondre à ton appel. Lâche-t-il. 

- Le problème, ce n'est pas ta putain de moto, Kelly! Craché je. 

- Vas-y, dis moi, c'est quoi le problème? Demande-t-il en se rapprochant de moi. Peut-être que ton problème, ce n'est pas moi mais plutôt, au choix, Antonio, Ruzek, Amaro, Collins, ou ton français. 

- C'est pas possible d'être aussi jaloux! Ouvre les yeux, c'est toi que j'ai attendu toute la journée, toute seule. C'est ton linge que je lave, c'est ton lit que je fais, c'est ton appartement que je range, c'est ta fille dont je m'occupe, c'est toi que je vais voir quand tu ne parles plus à personne. 

Il essaie de m'embrasser mais je le repousse.

- Qu'est-ce que tu crois? Ça fait des jours que tu fais chier tout le monde. Lancé je en m'en allant dans notre chambre. 

Je m'allonge sur notre lit en retenant les larmes de couler sur mes joues. Mes deux mains agrippent mon ventre et je ne bouge plus. Quand les cris de ma fille retentissent, ils sont vite calmés. Et j'entends la voix de Kelly lui dire que je me repose avant de les entendre jouer. Quand je sors de la chambre, je vais prendre un verre d'eau dans la cuisine où il est déjà pour préparer notre repas. Il pose un baiser sur ma tête et m'entoure de ses bras avant de me faire danser tout doucement au rythme de la musique. Quand il entend enfin mon rire, sa bouche se dépose instinctivement sur mes lèvres. Il allait s'excuser quand je monte sur la pointe des pieds avec un sourire et j'embrasse sa joue. Et je vais ouvrir la porte.

- Théo! Qu'est-ce que tu fais là? Souris je en restant dans l'encadrement de la porte.

- Tu n'étais pas au bar donc Stella m'a donné ton adresse. Je repars demain mais il fallait vraiment que je dise quelque chose. Souffle-t-il. 

Il accompagne ses paroles d'un geste, il attrape mes mains et me lance un sourire. 

- Tu sais, il y a quelque chose que je t'ai dite une fois il y a 10 ans. Et je me suis rendu compte que c'est encore vrai. Je t'aime, Camille. Murmure-t-il en m'embrassant.

Quand il se détache de moi, il attend ma réaction.

- C'est sûr que ça, tu ne l'avais pas dit souvent... Mais, je.... Commencé je en remontant mes yeux de mes pieds à ses yeux.

Son regard se plante dans mon appartement après les mots de L. qui court dans mes jambes. Et Kelly se relève depuis le salon.

- J'aurais dû savoir. S'excuse le français avec un faux sourire.

- Théo, tu sais, je t'ai beaucoup aimé. Murmuré je en caressant sa joue, beaucoup moins lisse que quelques années plus tôt.

- Félicitations. Souffle-t-il en caressant mon ventre. 

Je le prends dans mes bras et glisse une bise sur son épaule en guise de au revoir. Et il secoue sa main en réponse à celle de L. Je la prends dans mes bras en retournant dans notre appartement en riant. Et, quand elle est de nouveau au milieu de ses jouets, je rejoins les bras de Kelly, pose une bise dans son cou et m'assois en face de lui, un immense sourire sur mon visage. 

Leur feuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant