XLVIII. I knew him

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PDV: Camille Roulet

Au volant de ma belle voiture, je roule jusqu'au district. Puis, je monte les marches quatre à quatre. À mon arrivée dans l'open space, Voight sort de son bureau, suivi d'une femme que je ne reconnais pas.

- Camille, voici le sergent Benson de l'unité spéciale de la police de New York. Annonce le Chicagoan.

- Appelez moi Olivia. Me lance-t-elle en tendant sa main.

- C'est quoi le rapport avec moi? Vous avez un pompier de Chicago à arrêter, sauf votre respect, Olivia, je ne vois pas ce que la police new-yorkaise a à voir avec ça.

- Il n'a pas opéré qu'à Chicago. Lance une voix dans mon dos.

Et je me retourne pour voir d'autres policiers inconnus.

- Nick Amaro et Amanda Rollins, deux inspecteurs sous les ordres d'Olivia, et voici la Lieutenante Camille Roulet. Présente Voight.

- Je le connais. Lancé je en même temps qu'Amaro.

Devant les airs étonnés, je raconte.

- Il y a quelques années, à mon arrivée à Chicago, on a passé quelques nuits ensemble.

Et, les policiers new-yorkais exposent ce qu'ils ont découvert.

- C'est vraiment ton truc, les flics... Glisse Antonio à mon oreille en riant.

- La ferme, toi. Murmuré je, aussi discrètement que possible.

- Attends, laisse moi compter le nombre de personnes que tu as eu dans ton lit ici... Rit il sur le même ton.

- Tonio! Me plains je en le tapant avec un grand sourire.

Et, en calmant ses rires, il me laisse m'asseoir sur son bureau pendant que les policiers finissent. Puis je vais me chercher un verre d'eau.

- De quoi est-ce que vous parliez, avec Dawson, tout à l'heure? Me demande Amaro, se servant un café, en me rejoignant dans la salle de repos.

- Il comptait avec combien de personnes j'avais couché ici.

- Oh! S'exclame-t-il, gêné.

- C'est mon ex. Expliqué je. J'ai couché une ou deux fois avec Adam. J'ai tenté d'embrasser Mouse, mais j'étais bourrée. Et puis, il y a toi. Le reste, je ne m'en rappelle pas.

- Et avec lui, c'est fini, pour de vrai, je veux dire? Vous avez toujours l'air assez proche. Remarque-t-il.

- Oh, oui, depuis des années. Ce sont juste des espèces de gardes du corps un peu trop collants. Des flics quoi. Mais, maintenant, je suis casée, et tout va bien.

- Je vois ça.

En parlant, il pointe mon téléphone qui s'est allumé au message que m'a envoyé Kelly, mon fond d'écran laissant voir une photo de nous.

- Café? Propose le policier en me tendant une tasse.

- Non, merci.

Je réponds avec un sourire en montrant mon ventre, puis je découvre la photo que m'a envoyé Kelly. Je pouffe de rire avant de la montrer au policier.

- C'est ma fille dont la spécialité est de se recouvrir de tout ce qu'elle mange. Expliqué je, face à la photo de L. les bras croisés sur son torse, ses mains et la bouche toutes rouges des fraises posées devant elle.

Leur feuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant