Au milieu de la nuit, je m'en vais sur une intervention. À mon retour, je ne trouve plus les bras du lieutenant qui était dans son bureau. À sa place, je trouve un mot écrit de sa main m'indiquant de sortir de la caserne. À travers le noir dans lequel est plongé Chicago, je rejoins notre voiture dans laquelle je le retrouve. Et pendant qu'il baisse son siège, je déboucle sa ceinture, je glisse mes doigts entre sa peau et ses vêtements, et je le déshabille. D'un rire, il défait mes vêtements un à un. Et je me penche vers lui pour embrasser ses lèvres puis son menton et finalement loger ma bouche sur son épaule avec un sourire, une de mes mains accrochée à ses cheveux, l'autre à son dos. Je sens sa main s'enfoncer dans la chair à la mesure de ses baisers dans mon cou pendant que son autre main est glissée à l'arrière de ma tête, emmêlant mes cheveux.
Quand nous retournons dans la caserne, main dans la main, quelques pompiers sont déjà réveillés. Et tous nous lancent des regards pleins de sous-entendus.
- J'adore vraiment cette voiture. Soufflé je à l'oreille de Kelly en en profitant pour y déposer un baiser.
- Est-ce qu'à un moment vous vous arrêtez, vous deux? Demande Collins en nous croisons dans notre route vers le bureau de Kelly.
Je lève les yeux au ciel et le lieutenant passe son bras autour de mes épaules. À la fin de notre garde, nous retrouvons notre fille. Tout au long de la journée, elle alterne entre cris et pleurs. Je la prends dans mes bras pour tenter de la calmer et me rends compte qu'elle est brûlante. Elle finit par s'endormir contre moi mais, dès son réveil, elle reprend ses pleurs.
Le soir, je m'en vais seule pour le Molly's pour y prendre mon service.
- Ils sont où, tes Severide? Demande Gabby en essuyant un verre à côté de moi.
- L. est malade. Grimacé je.
- Oh, pauvre bébé! Répond elle. En parlant de malade, regarde les.
En parlant, elle pointe son frère et Sylvie assis face à face en riant. Je m'approche d'eux, des bières à la main.
- Hey! Lance le policier en s'empressant de se lever pour me prendre dans ses bras et me claquer une bise.
- Salut Tonio. Souris je en lançant un regard vers l'ambulancière. Tu vas mieux? Boden nous a dit que tu étais malade.
Sans savoir quoi me répondre, elle baisse son regard et finit son verre d'une traite. Je m'en vais en riant et retourne derrière le bar.
- Coucou, toi. Glisse Collins quand j'arrive devant lui.
Je le salue d'un geste et lui tends une bière avant de continuer mon travail. Peu à peu, le bar se vide. Pendant que je range un verre devant lui, Collins m'interpelle.
- C'est mieux sans ton chaperon. Tu es plus libre, non?
- Qu'est-ce que tu en sais? Interrogé je en m'accoudant au bar, de manière à me rapprocher de lui.
- Je t'ai vu tout à l'heure avec ce flic. Ton ex, c'est ça? Souffle-t-il en s'approchant encore plus de moi.
- Qu'est-ce qu'il y a? Tu es jaloux, peut-être? Ris je en posant ma tête entre mes deux mains.
- Un petit peu, oui.
Dans son murmure, il embrasse mes lèvres. Avec un air d'étonnement, je reste dans la même position jusqu'à ce qu'il s'apprête à recommencer.
- Écoute, Collins, je suis désolée si je t'ai donné une autre impression mais, ça, là, c'est pas possible. Murmuré je.
- Ah bon? Parce que moi, j'ai bien l'impression que si. Qui peut te l'interdire? Il n'y a plus personne. Et on sait tous les deux que tu n'attends que ça. Lance-t-il avant de s'approcher de mon oreille. Ose me dire que tu n'as pas aimé ce baiser.
Je sors de derrière le comptoir pour le rejoindre dans la salle. Et il se lève pour se mettre face à moi. Il glisse une mèche de mes cheveux derrière mon oreille avant d'à nouveau m'embrasser. Bien plus longuement. Et tout doucement, il descend ses mains le long de mon dos et je finis par accrocher mes bras autour de son cou. De ses mains sous mes cuisses, il m'assoit sur une table. Nos baisers s'intensifient rapidement et il enlève son tee shirt avant de glisser ses mains entre mon dos et mes vêtements. Quand sa main se pose sur mon sein, je l'arrête d'un geste.
- On ne peut pas faire ça. Soufflé je à son oreille. C'est... Non, ce n'est pas possible. On ne peut pas.
Je saute à terre en me rhabillant sous son regard. Et nous sortons du bar. Une fois dans ma voiture, je mets quelques minutes à retrouver mes esprits. Je conduis aussi vite que je le peux jusqu'à mon appartement où je me rue vers ma chambre, Kelly déjà couché. En me glissant dans ses bras, je laisse un long baiser sur ses lèvres auquel il répond avec le sourire. L. se réveille à nouveau en grands cris et je la ramène avec nous.
Le matin, elle va miraculeusement mieux. Et nous allons à la caserne main dans la main. Collins est le seul à la table des secours et quand nous échangeons un long regard que je brise pour regarder le sol.
- Tu vas bien? Demande Kelly en remontant mon regard vers lui.
- Oui, c'est... J'ai juste mal à la tête. Mens je.
Il glisse une bise sur mon front et nous nous éloignons. Durant toute la garde, je l'évite comme je le peux, prétextant un mal à chacune de ses questions. Et à chaque fois que je passe près de lui, je sens le regard de Collins sur moi. Il me rejoint quand je suis près des machines à laver.
- Tu ne lui as toujours pas dit quoi que ce soit, pas vrai? Me sourit il.
- Non. D'ailleurs, garde tes mains et tes yeux loin de mes seins, tu veux bien?
Je lui renvoie son sourire et il glisse une bise sur ma tempe. En levant les yeux au ciel, je m'en vais. Et avec un coup d'œil en arrière, je vois son regard glisser sur moi.
- En haut, les yeux! Ordonné je.
L'intercom nous appelle et nous courons tous vers les camions.
•••
Ça fait seulement/déjà une semaine que je suis de nouveau en cours et bon... ce n'est pas si horrible finalement! J'ai déjà eu 2h de perm mais ça, j'ai l'habitude.
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Leur feu
FanficCamille, devenue lieutenante, continue de vivre en jonglant entre son travail et sa vie de famille. Ses fantômes du passé disparaissent et elle affronte sa nouvelle vie en apprenant à s'appuyer sur ses deux familles, celle de cœur mais aussi celle d...