XL. Saturday night fever

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Le samedi, ma cousine passe me chercher à la caserne. Avant que je n'ai le temps de dire un mot, elle me capture et se met à conduire. Après l'avoir regardé essayer des robes blanches, toutes ou presque identiques en tenant son téléphone pour sa sœur, elle me fait me lever.

- Attends, c'est quoi, ça? J'ai dit non aux robes, et de toutes façons, il n'y a que du blanc ici.

- Tais toi et reste tranquille, s'il te plaît. M'ordonne-t-elle.

- Judith, j'ai peur, qu'est-ce qu'elle va me faire? Soufflé je vers le téléphone.

- Tu vas voir, ce n'est pas si horrible. Promis.

Quelques minutes plus tard, Myriam réapparaît avec un costume dans les mains.

- Alors, là, je suis d'accord! M'exclamé je.

Elle m'envoie l'essayer avec un sourire.

- Alors? Contente? Lance-t-elle quand j'arrive devant ses yeux.

Et je saute sur place.

- Fais gaffe!

- Oh, ça va, je suis enceinte, pas en sucre!

- Je parlais du costume, banane! Tu vas le déchirer!

Je lui tire la langue avant de m'admirer. Devant le pantalon noir et le haut entièrement en dentelle, je souris.

- Oh, Kelly t'appelle! Annonce Myriam.

Elle décroche et, tout en parlant, braque le téléphone sur moi.

- Tu es magnifique. Sourit il.

À ces mots, les pleurs de L. se calment et elle se met à m'appeler.

- Tu viens manger avec nous? Demande Kelly une fois que j'ai mon téléphone à nouveau dans mes mains.

- Oh, hum, je dois aller au district. Grimacé je. Si tu veux me voir, il faut que tu joues au livreur.

- Qu'est-ce que tu veux manger? Demande-t-il immédiatement.

- Ça, c'est vraiment gentil! Lance Judith en riant.

Dès que Myriam s'est garée devant le district, nous montons les marches en courant. En arrivant à l'accueil, je prends ma fille, en pleurs, dans mes bras, en saluant un à un les policiers.

- Qu'est-ce que tu as, toi? Pourquoi est-ce que tu pleures autant en ce moment? Soufflé je à ma fille.

Le sergent Voight me la prend des bras et elle s'arrête instantanément. Dans mon dos, Kelly me prend dans ses bras et embrasse mon cou de nombreuses fois.

- Je t'aime. Glissé je en lui claquant une bise sur la joue.

- Moi aussi, je t'aime! Crie Myriam, une part de pizza dans la bouche.

- T'aime, t'aime, t'aime! S'écrit L. en français.

- Sinon, tu as vraiment fini sur le canapé? Demande Adam, sa bouche encore pleine.

- Non, mais, attends, il faut que je me défende. Si il finit sur le canapé, c'est parce que, depuis que L. se réveille en plein milieu de la nuit, à chaque fois, il la ramène dans notre lit, avec une autre peluche. Donc il n'y a plus de place et je le dégage.

Mon regard croise celui de Kelly en riant.

- Toto! Lance L. en voyant Antonio passer la porte.

Leur feuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant