Chapitre 31

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Nous étions revenus à l'hôtel lorsque Charlotte m'appela, je fis signe à Max de m'attendre et je répondis.

-Oui ?

-Charles et moi, on se demandait si tu voulais venir passer quelques jours avec nous à Monaco. On va dans une espèce de villa un peu en dehors de la ville et voilà quoi...

-Bien sûr, j'adorerais ça. Tu as prévu de quoi ou c'est du total freestyle.

-Du total freestyle. On se demandait seulement si tu partais quelque part avec Max cette semaine.

-Non, on avait déjà prévu de rentrer à Monaco de toute façon. J'avais prévu quelques petits trucs pour sa forme physique, mais ce n'est pas si pire s'il les fait seul.

-Au pire, venez ensemble. Plus on est fou, plus on rit.

-Attends je lui demande.

Je décolle le téléphone de mon oreille et me tourne vers Max qui attendait patiemment à mes côtés.

-Charles et Charlotte ont loué une villa en dehors de la ville à Monaco et ils se demandaient si nous voulions les y rejoindre.

-Pourquoi pas ? Carly n'est pas à Monaco avant vendredi alors.

Je lui souris et il me rend ce sourire avant que je ne recolle le téléphone à mon oreille.

-As-tu entendu ?

-Ouais, j'en conclus que vous venez tous les deux. On s'y retrouve donc, le temps que vous retourniez chez vous prendre ce que vous voulez. Nous nous y rendons directement le lendemain de notre arrivée, vous pouvez nous rejoindre quand vous voulez.

-D'accord, on se voit là-bas alors.

Je raccroche et nous nous remettons en route avec Max. Je lui explique rapidement le programme. Il semble assez content de notre destination et j'en suis heureuse. Ça n'a pas été de tout repos de faire en sorte que Charles et Max ne s'engueulent pas à chaque deux minutes. Charlotte m'y a beaucoup aidé et nous arrivons maintenant à avoir les deux dans la même pièce presque sans problème.

-Tu nous as donc prévu quelques trucs si j'ai bien compris ?

-Ouais, quelques activités à faire avant la prochaine course, rien d'hyper compliquer, mais j'aimerais trouver le temps de le faire.

-On le fera, si ce n'est pas là-bas, ça sera en revenant de la villa.

-D'accord.

Nous entrons donc dans la chambre et je commence à faire mes bagages.

-Tu sais que nous partons demain n'est-ce pas ?

-L'avion décolle à neuf heures Max. Je ne crois pas que tu as envie de te lever de ton lit à six heures pour faire ta valise. En tout cas, moi je n'en ai pas envie.

Il me regarde aller d'un bout à l'autre de la chambre avant de se décider à faire de même. Je suis heureuse de voir qu'il choisit de faire sa valise ce soir. Cela veut dire que je n'aurais pas à la faire le lendemain. Parce que je sais très bien qu'il ne se serait pas levé pour la faire à six heures du matin.

-Je suis désolé pour ce qui s'est passé avec Lando. Je me rends compte avec du recul que je suis peut-être un peu trop sur ton dos. J'aurais dû le remercier d'avoir été là pour toi.

-Il n'avait pas de mauvaise intention. Je trouve ça dommage que tu ne te rendes pas compte qu'il pourrait être comme Charles. Un ami pour moi et plus qu'un simple concurrent pour toi.

-Je n'ai pas besoin de plus d'amis.

-Moi si.

Il arrête de ranger sa valise et me regarde.

-Qu'est-ce que tu veux dire ?

-J'ai commencé à me demander si je n'avais pas envie d'avoir plus de contact avec le monde.

-C'est génial pistache.

-Je ne suis pas si sûr. Vu ta réaction dès que je rencontre quelqu'un.

-Je ne veux juste pas que quelqu'un profite de toi. Je veux que si tu rencontres quelqu'un, que cette personne soit avec toi parce qu'elle te connaît et t'apprécie.

-Lando m'apprécie, je crois.

-Je le crois aussi après ce que j'ai vu aujourd'hui.

-De quoi tu parles ?

-Tu ne voyais pas l'image que moi je voyais. Dans les bras l'un de l'autre et il te regardait avec la même expression que j'ai parfois.

-Laquelle ?

-Celle qui dit à n'importe qui de ne pas t'approcher.

Je ris et repense rapidement à la scène de tout à l'heure. Je voyais de quoi me parlait mon meilleur ami.

-De toute façon, je crois que tu l'as fait chier et qu'il va se dire que mon amitié n'en vaut pas la peine.

-Je ne crois pas moi.

Je laisse couler son commentaire et continue de faire ma valise en l'entendant me suivre quelques minutes plus tard.

Le lendemain

Nous étions en direction de l'aéroport avec Max lorsque mon téléphone sonna. Je mis le Bluetooth, étant celle qui conduisait pour notre duo.

-Bonjour.

-Salut, Sacha, c'est Lando.

J'ouvris grand les yeux et fis le signe du silence à un Max déjà dans un début de fou rire.

-Salut, Lando, ça va ?

-Oui, je suis chez moi et je me suis dit que j'allais t'appeler. Max est proche ?

-Enfaite, tu es en Bluetooth Lando. Je conduis jusqu'à l'aéroport.

-Ah, salut Max.

-Salut Lando.

Je le frappe en entendant sa voix un peu bourrue.

-Tu voulais me dire quelque chose en particulier ?

-Non, non, je voulais seulement savoir si tu allais mieux qu'hier.

-Oui, j'ai passé une excellente soirée et j'avais quelqu'un pour me changer les idées.

Max me sourit.

-Génial, eh bien, j'imagine que l'on se revoit dans deux semaines.

-Absolument, bye !

-Bye !

Je raccroche et Max ne se retient plus et pars dans un grand fou rire.

-Ta gueule toi !

-Bye !

Je le frappe et il continue de rire de cette conversation entre deux personnes légèrement mal à l'aise.

-Blague à part, c'est gentil de sa part de prendre de mes nouvelles. Je crois que ça aurait été ben correct si tu n'avais pas été là.

-Je n'ai presque rien dit !

-Ta simple présence met parfois des gens mal à l'aise.

-Ah ben là, ce n'est pas ma faute.

Nous descendons de la voiture et nous dirigeons vers l'avion mis à notre disposition par Redbull. Max s'assoit et ne tarde pas à s'endormir et je m'assois à ses côtés, sortant mon ordinateur. J'allais pouvoir me concentrer pleinement sur l'organisation des activités que je voulais faire avec le ronfleur à mes côtés.

...

Je suis de retour et ce n'est plus l'été. Je posterai trois fois par semaine et j'espère que vous aimerez la suite de l'histoire.  

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