Maybe This Time

Chapitre 62

-J'ai passé de belles vacances. Le début n'était pas comme je l'avais prévu, mais le reste était super. Merci d'être venue me rejoindre.

-Je t'en prie. J'ai adoré ces vacances aussi. Tu vas rejoindre Max à Monaco ?

-Oui, je dois tout organiser pour le reste de la saison et on a une réunion chez Redbull avant de partir pour la Belgique. On va sûrement aussi aller faire quelques activités. Des fins de vacances tranquilles.

-Moi, je vais dans mon endroit secret, relaxer pleinement.

-Genre que tu n'as pas relaxé cette semaine !

-Hey ! J'ai dû te calmer la moitié du temps je te rappelle.

Il rit pour me faire comprendre qu'il ne m'en veut aucunement. Il me prend dans ses bras au moment où mon avion est appelé. Je plonge mon nez dans son cou et respire son odeur à fond.

-On se revoit en Belgique ?

-Je serai celle à côté de Verstappen.

-Je serai le garçon habillé dans les couleurs de McLaren.

On se sépare et je lui souris une dernière fois avant de prendre mon bagage et de me diriger vers la porte d'embarquement. Je le regarde mettre sa casquette sur sa tête plus profondément pour passer inaperçu et disparaître dans la foule. Son avion pour je ne sais où devait sûrement être sur le point de décoller aussi.

-Mademoiselle ?

Je me tourne vers l'hôtesse et lui tends mon billet pour Nice.

-Bon voyage !

Je lui souris et me voilà parti pour Monaco. Dans l'avion, je m'endors rapidement pour que le voyage passe le plus vite possible. Ça marche bien, c'est même ma voisine de siège qui me réveille juste avant l'atterrissage. Je cherche dans la foule le visage familier que j'attendais avec impatience.

-Sacha !

Je souris et lâche ma valise pour lui sauter dans les bras. Heureuse de le revoir et surtout que l'on ne soit plus en colère l'un et l'autre. Il me serre contre lui et je souris encore plus.

-Tu m'as manqué pistache.

-Toi aussi, tu m'as tellement manqué.

Il me dépose au sol et prend mon visage entre ces mains.

-Tout s'est bien passé ? Tu as passé de belles vacances ?

-Oui, elles étaient géniales. Je me suis amusé comme une folle avec les filles et Lando a été un ange.

-Je suis content. Je me suis inquiété quand même un petit peu.

-Max, tu as profité de tes vacances j'espère ?

-Oui, j'ai bien profité de ma famille. Revenue à Monaco, j'avoue que les premiers jours étaient horribles. Notre première vraie dispute, les trois jours où je ne savais pas si nous allions nous reparler un jour. Je ne savais pas si je devais t'appeler ou si je devais te laisser respirer. Je ne savais rien parce que ça ne m'était jamais arrivé de me disputer avec toi.

-Moi aussi je n'étais pas bien les trois premiers jours. Je n'arrêtais pas de demander à Lando si tu allais m'appeler parce que je pensais que toi tu avais besoin de temps et que j'étais en faute.

-Bien sûr que non, tu n'as jamais été en faute. Je t'en ai voulu pendant quoi quinze minutes après la fin de notre appel ? J'ai réalisé que j'étais totalement en faute et j'ai pleuré.

-Oh Max...

-Je m'en voulais tellement que j'ai tout de suite voulu t'appeler pour qu'on règle le problème. Je n'ai pas osé.