Chapitre 42

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-Alors ma grande malade, tu crois être correct pour le Grand Prix. Je pars cette après-midi.

J'ouvre les yeux et vois Max au pied de son lit où je me repose depuis quatre jours. Je commençais à me remettre lentement, mais j'étais encore légèrement faible.

-Je crois que si je pars quand même, je devrais être correct dans deux jours. Donc, ça irait.

Il sourit grandement et sors une valise de son placard.

-J'avais prévu le coup ! Je suis allé chez toi avec Charlotte et Charles hier, elle nous a aidés à faire ta valise pour ne pas que tu aies à la faire.

-Vous êtes trop gentil. Apparemment je n'ai rien à faire avant notre départ.

-Absolument rien. Tu te reposes et tu ramasses ton énergie pour être en pleine forme pour le Grand Prix.

Il vient se coucher à mes côtés et commence à regarder avec moi le film que j'écoutais.

-Tu crois que je suis en train de perdre en performance ?

Je mets mon film sur pause et me tourne vers Max pour le fixer à la suite de sa question. Il me regarde avec une expression complètement neutre.

-De quoi tu me parles ?

-J'ai l'impression que je fais une suite de mauvaise performance.

-Je n'ai pas cette impression, tu es monté sur le podium en Espagne, tu as fini 4e par la suite et tu as fini 5e à Montréal en n'ayant pas passé Q2. Je ne vois pas vraiment là de mauvaises performances.

-Je ne sais pas, c'est une impression que j'ai.

-Ne t'inquiète pas Max. Tu n'es pas en baisse de...

Je me crispe brutalement et mets ma main sur ma tête. C'était comme si un marteau piqueur avait décidé de commencer son travail sur mon crâne.

-Pistache ? Dis-moi ce qui se passe ?

-Un mal de tête soudain, ce n'est pas grave. Ça fait partie des symptômes qui vont partir en dernier.

-Tu es sûr que tu veux venir avec moi. Je ne t'en voudrais pas si tu pensais ne pas être assez en forme pour le voyage.

-Je suis correct Max. Il me reste un peu de fièvre, des maux de tête imprévus et une légère faiblesse. Je peux vivre avec ça.

-Hum, je vais te croire.

Nous continuons d'écouter notre film jusqu'à ce que ce soit l'heure de partir. Max charge la voiture et nous partons en direction du circuit de France. Je remarque rapidement que Max me jette des coups d'œil aux cinq minutes.

-Je vais bien Max. Arrête de me fixer. Tu me mets mal à l'aise.

-Tu ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter pistache.

La sonnerie de mon téléphone retentit dans la voiture et je réponds en continuant de regarder Max.

-Bonjour.

-Salut chat, ça va ?

-Salut Charles, oui et toi ?

-Ouais, on est en direction du circuit, Charlotte me demandait si tu venais finalement.

-Oui, nous venons de partir de l'appartement. Je me sentais assez en forme et maintenant, Max me regarde à chaque instant pour être sûr que je ne suis pas en train de mourir.

Il me fait une grimace et je lui rends en détournant mon regard vers la fenêtre.

-Je suis content que... aie arrête de me frapper. NOUS sommes contents que tu viennes.

Maybe This TimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant