Chapitre 57

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-En vrai, ça me rassure un peu de savoir que tu ne seras pas complètement toute seule après le départ de Charlotte.

-Chut, ne parle pas si fort.

-Il est en train de parler au média chat, il ne peut pas m'attendre à une telle distance.

-On ne sait jamais avec lui, tu n'as pas idée de comment il est tout le temps dans les parages.

-De qui ça ?

Je sursaute et me tourne pour voir Max pencher par-dessus mon épaule avec un petit regard intriguer.

-Heu...

-Un chien, on a vu un chien beaucoup autour du circuit. C'est fou, il est tout le temps dans les parages.

-Oui, je craignais un peu qu'il se fasse frapper s'il va sur la piste.

-Ah, ouais, c'est sûr qu'on n'a pas beaucoup de temps pour éviter, mais il y a des drapeaux jaunes et des messages radio s'il y a un animal sur la piste. Ne t'inquiète pas.

-Tu as sûrement raison.

Je regarde Charles avec insistance et il camoufle son sourire sous une grimace avec les lèvres pincées.

-Dis, je n'ai pas eu Lottie au téléphone récemment, elle va être là tout le temps après la pause ?

-Oui, je lui ai parlé hier et elle était toute contente de me dire qu'elle pourrait me suivre. Elle a dit qu'elle voulait te l'annoncer quand elle te verrait. Elle te rejoint ici pour partir au Portugal c'est ça ?

-Oui, elle et Marta, je crois. J'ai hâte de la rencontrer.

-Tu vas voir, elle est très facile à vivre.

Je lui souris et il est appelé pour des interviews. Nous étions arrivées en Hongrie hier et les vacances de chacun prenaient de plus en plus place. Max est d'ailleurs rappelé et il soupire en se dirigeant vers le micro qui l'attendait. Je souris en le regardant et je fais signe à son attachée-presse pour lui dire qu'après il fallait qu'il aille manger, prendre une pause. C'était mon travail de m'assurer qu'il ne se surmène pas.

-Tu veilles sur lui comme une canne sur son poussin. C'est chou.

-Tu veux peut-être que je le fasse pour toi ?

-Hum... Pourquoi pas ? Un conseil ?

Je me tourne vers lui et l'observe un instant. Les cernes sous ses yeux attirent automatiquement mon regard.

-Des vacances ?

-Ça tombe bien, je vais au Portugal me reposer une semaine avec une jolie fille.

-Flatteur. Tu fais quoi le reste de tes vacances ?

-La première sûrement chez moi, tranquille, dormir, me remplir d'énergie.

-Oh non, tu vas être une vraie torpille toute la semaine avec moi.

-Sûrement, mais tu as accepté et il n'y a pas de renvoi à l'envoyeur. Et la dernière, je vais dans mon petit coin de paradis secret.

-Surprends-moi.

-Je ne te le dis pas. Tu le verras un jour.

Je rougis doucement en comprenant qu'il compte bien avoir un futur avec moi. Il attend que je sois prête à lui donner sa chance.

-Pistache, on m'a dit que tu voulais que je fasse une pause. On va la faire cette pause ?

-Sois gentil et dis bonjour.

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