Chapitre 56

842 49 15
                                    

-Hum...

-Chut !

-Je n'ai rien dit...

-Tu as émis un son, c'est suffisant. Le silence, il me faut le silence.

-Monsieur veut le silence, monsieur aura son silence.

-Comme si tu n'étais pas autant massacré que moi.

-Je ne le suis pas. Sache que lorsque tu continuais à boire de l'alcool, moi je commençais à boire de l'eau.

-Hum, vilaine, je croyais qu'on célébrait ma victoire.

-On la célébrait. Mais nous n'avons pas tous ta tolérance à l'alcool.

-Vraie, petite nature.

Je lui donne un coup sur l'épaule et il rit les yeux fermés. Je souris de le voir si heureux et il se tortille dans le lit pour cacher son visage contre ma hanche.

-Il y a du soleil. Cache le soleil.

-Quoi, tu vas creuser derrière moi pour te cacher ?

-Hum, hum...

Je rigole et le laisse se rendormir pendant que je me promène sur mon téléphone avant qu'il ne me lâche subitement.

-Max...

-Chut !

-Max.

-Quoi ?

-Je peux prendre ton téléphone, le mien est mort.

-Ouais, m'en fous.

Je prends son téléphone après avoir branché le mien et commence à chercher une activité qui pourrait le ressourcer. Je trouve mon bonheur et souris en prenant rendez-vous et en fermant le téléphone.

-C'est quoi ce petit sourire malicieux ? Tu as vu ce que je cachais dans mon téléphone ?

-Crétin. J'ai eu la meilleure idée du monde après une soirée comme celle d'hier soir.

-Comme ?

-On va à un stage de yoga.

-Bien sûr. Quand partons-nous ?

-Je ne blague pas.

-Tu crois que moi, je suis un bon sujet pour faire du yoga. Moi. Dans tes rêves...

-Ça va te faire du bien Max. Crois-moi. Et c'est nouveau, je suis sûr que tu vas aimer.

-Tu vas me harceler pour que je vienne avec toi.

-Oui, tu as tout compris.

Il fait semblant de sangloter et je ris en levant les yeux au ciel.

-Mais quel gros bébé ! Allez, je nous fais monter un bon petit-déjeuner et on y va. Ça va te faire sortir de cet état comateux dans lequel tu es.

-J'aime cet état. Il y a encore des petites voitures de course autour de moi.

-Max, tu portes un de tes vieux pantalons de pyjama avec des petites voitures dessus. Tu n'as vraiment aucune crédibilité pour l'instant.

Je lui souris et il regarde ses jambes en comprenant de quoi je parle. Je le vois faire la moue et je sors de la chambre en riant avant de prendre le téléphone. Une fois notre petit-déjeuner commander, je m'habille rapidement. Nous avions dormi dans sa chambre parce que je ne voulais pas qu'il soit seul si jamais sa cuve se passait un peu mal. Je le vois sortir de sa chambre, encore son bas de pyjama horrible enfiler et torse nu.

Maybe This TimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant