Chapitre 41

985 48 3
                                    

-Tu viens chez moi ?

-Ouais, de toute façon, je n'ai rien prévu avant le grand prix de France.

-Je sais que l'on doit passer quelques jours en Angleterre pour travailler avec l'équipe et je dois faire un peu de simulateurs, mais sinon je n'ai rien de bien important à faire moi non plus.

-Devine qui prend l'avion avec nous.

-Oh non, pas lui...

-Salut chat !

Charles et son grand sourire entrent dans le jet. Nous partageons un jet pour Monaco tous ensemble. Max grogne une salutation et je le prends dans mes bras avec un grand sourire.

-Il y en a au moins une qui est contente de me voir.

Max grommelle dans son coin et je m'assois à côté de Charles.

-Ben c'est ça, abandonne-moi dès que l'autre se pointe.

Je lève les yeux au ciel et lui montre le jeu de cartes en souriant. Il soupire et vient s'asseoir en face de moi pour que l'on puisse jouer aux cartes. Je distribue et comme d'habitude, nous parlons en même temps que de jouer.

-Alors, j'ai vu qu'il y avait eu une bonne controverse sur l'histoire entre Seb et Lewis.

-Ouais, d'un côté du monde pense que Seb ne méritait pas de pénalité vu qu'il avait le choix entre retourner en piste ou rentrer dans le mur. Les autres disent que la pénalité est totalement méritée parce que Seb est retourné sur la piste devant Lewis. C'est compliqué comme histoire.

-Je dois dire que j'étais plus concentré sur Max, mais j'imagine que les images doivent être assez complexes, mais bon, les évaluateurs ont rendu un jugement.

-Ouais, j'ai quand même eu mon podium. C'est bien non ?

-Évidemment, c'est sûr que ta performance a été un peu cachée par cette histoire.

-Félicitation d'ailleurs, je ne crois pas te l'avoir dit.

-Merci Max. Je suis désolé pour toi, ta course a été gâchée avant même de commencer par les qualifications arrêtées par Magnussen.

-Ouais, je suis quand même satisfait de ma performance.

-Il y a de quoi !

Il me sourit et nous continuons de jouer durant le début du voyage. Je finis par m'endormir en lisant un livre et c'est Max qui me réveille à trente minutes de l'atterrissage.

-Il va falloir que tu te relèves et que tu t'attaches.

J'approuve et je m'attache pour l'atterrissage. Je dois dire que j'avais une faiblesse soudaine. J'avais envie de ne rien faire, de me coucher dans mon lit et de m'endormir. Je soupire doucement et bien évidemment, Max le remarque.

-Ça ne va pas pistache ?

Et bien sûr, Charles entend ce commentaire.

-Il y a quelque chose qui ne va pas chat ?

-Non les garçons, ça va. Je ne suis seulement pas réveillée.

-Non, il y a autre chose.

-Je suis d'accord avec lui, tu as une tête étrange.

-Je suis seulement fatiguée, d'accord ? S'il vous plaît ?

Les deux hochent la tête sans pour autant quitter leurs regards inquiets. Je sais que je ne m'en sortirai pas aussi facilement, surtout que j'allais chez Max pour la semaine. Il allait se rendre compte rapidement que je mentais. Après que l'avion a atterri, je prends mes bagages et les dépose dans la voiture de Max. Je m'apprête à m'asseoir au volant lorsque Charles se met devant moi. Je hausse les sourcils.

Maybe This TimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant