Chapitre 11

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-Max, dis-moi que tu es en chemin sinon je fais une crise d'angoisse.

-Relax pistache. Regarde par la fenêtre.

Je raccroche sans même regarder par la fenêtre sachant ce qu'il veut dire par là et descends le rejoindre. Quand j'arrive dans la rue, personne. Je ressors mon téléphone en jurant dans toutes les langues que je connais.

-Laisse-moi deviner, tu es descendu et là tu poirotes comme une poire sur le trottoir devant chez toi.

-Tu es un idiot Verstappen.

-Détends-toi, je suis là dans 10 secondes. Je tourne au coin au moment où je te parle.

Je raccroche en le voyant effectivement approcher. Nous avions un avion à prendre pour Bahreïn et comme d'habitude, Max était à la dernière minute.

-Ça t'ennuierait une fois dans ta vie d'arriver en avance ?

-Oui, je maintiens mon habitude d'être rapide seulement en piste.

Je lève les yeux au ciel et il rit de sa bêtise. Le pire, c'est qu'il est presque persuadé que c'est ce qu'il faut faire.

-Charles y est-il déjà ?

-Il décollait ce matin lui. En avance !

-Oh, mauvaise joueuse. Ça ne te fait pas de mal d'être un peu malmené, ça t'apprend la patience.

-Merci grand sage de la vitesse qui arrive en retard partout sauf sur le circuit.

Il rit et l'on poursuit le voyage en se narguant l'un, l'autre dans une guerre qu'aucun de nous ne voulait abandonner. C'était souvent comme ça entre Max et moi, nous avions une relation comme un frère et une sœur et tout le monde sait que ce genre de relation amène des petites guerres qui ne font pas de mal. Nous ne nous étions jamais vraiment engueulés pour de vrai, nous réglions toujours nos problèmes avant que ça se dégrade vraiment.

On finit par arriver à l'aéroport, sous mon soupir de soulagement, et l'on monte dans l'avion rejoindre Pierre qui devait nous y attendre depuis un moment.

-Enfin, je commençais à croire que vous n'arriveriez jamais.

-Dis ça à l'autre là. Je suis celle qui se soucie d'une horloge dans notre duo.

-Et moi, je me préoccupe du reste alors bon ça me va.

Je lève les yeux aux ciels et m'assois sur l'un des sièges en attendant patiemment le décollage, maintenant qu'on était dans l'avion, je n'avais personne à gérer...

-Sacha !

-Oui Max ?

-Tu peux me masser les pieds ?

-Tu te fous de ma gueule, j'espère ?

-J'ai mal et je conduis mal si j'ai mal.

-Tu ne conduis pas aujourd'hui Max. Tu attends à l'hôtel et tu appelleras ton physio.

-Mais tu as suivi des cours pour ça.

-Max...

-Si tu me fais les pieds, je te masse les épaules ?

-Et la nuque ?

-Et la nuque.

-D'accord !

Il se tourne vers Pierre en me tendant son pied droit que je commence à masser.

-J'ai la légère impression de m'être fait flouer dans l'histoire ?

-Moi, je ne me mêle pas de vos histoires. Charles me raconte des trucs, je ne veux même pas imaginer ce qui se passe si vous intégrez une tierce personne.

Maybe This TimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant