Maybe This Time

Chapitre 83

-Debout !!! Je veux absolument tout savoir.

J'ouvre mes yeux et vois Max avec un grand sourire devant moi. Ne pas tuer le pilote de F1, ne pas tuer le pilote de F1.

-Que veux-tu savoir exactement Maximus ?

-Tout, je viens de te le dire.

-Il n'y a presque rien à dire. On s'est rapproché...

-Tu vas vraiment me cacher des trucs ? Tu sais que je vais finir par le savoir ?

-Hum, tant mieux pour toi.

-Sacha !!!

-Max !!!

-D'accord, garde tes secrets. Tu vas finir par tout me raconter un jour, je n'en doute pas.

Je souris en le regardant s'éloigner vers ses vêtements de la journée.

-Journée des médias aujourd'hui. Tu es de bonne humeur ?

-Oui, je me sens parfaitement bien.

-Ça n'aurait pas un lien avec une certaine Gabrielle par hasard ?

Il me fait une grimace et sors de la chambre. Je me dépêche de m'habiller pour le suivre. Lorsque l'on arrive sur le circuit, je croise le regard de Lando et lui retourne son petit sourire complice. Nous savons l'un et l'autre que l'on ne peut pas être trop proche tout de même.

-Tu ne vas pas le voir ?

-Contrairement à ce que tu sembles penser, nous ne sommes pas ensemble Max. Nous ne sommes pas rendus là.

-Mais ça va arriver ?

-Sûrement. 

Il hoche la tête et je remarque son petit air satisfait.

-Tu es finalement content de cette situation ?

-Je lui fais confiance pistache, ça fait toute la différence.

Je hoche la tête et le suis dans les différentes entrevues qu'il donne.

-Sacha !!!

Va-t-on arrêter de me crier après aujourd'hui. Je me tourne et reçois une tempête brune dans mes bras.

-Lottie ! Tu es venue !

-Eh oui, je viens d'arriver. J'allais voir Charles lorsque je t'ai vu.

-Ça tombe bien, j'ai certaines choses à te raconter.

-Ouh, j'ai hâte d'entendre ça.

-Va voir Charles en premier. Le pauvre croit que tu lui en veux à mort.

-D'accord, mais tu as intérêt à tout me raconter par la suite.

Elle s'en va vers le groupe habiller en rouge plus loin et je me retourne vers Max pour le voir sur son téléphone en attendant son tour devant un groupe de journaliste.

-Alors, elle va bien ?

-Comment tu sais que c'est à elle que j'écris ?

-Tu n'es jamais sur ton téléphone. C'est un peu une évidence.

-Elle va bien, bon c'est bientôt mon tour là.

-Sois patient Max. Tu n'es pas seul au monde.

Il grogne et se reconcentre sur son téléphone jusqu'à ce que son attachée-presse l'appelle enfin. Décidément, sa bonne humeur l'avait rapidement abandonnée.

-Alors, tu gères le lion ?

Je me tourne et souris à Lando qui s'était approché dans mon dos. Il devait être le suivant à aller voir ces journalistes.