Chapitre 38

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-Il va finir par me faire mourir d'une crise de stress. Je te jure, je vais le tuer.

-Relax chat. Je suis sûr qu'il est en chemin.

-Pourquoi j'ai pogné le pilote le plus lent au monde dans la vie en général ?

-Parce que tu es celle qui peut le gérer le mieux ?

-Merci, Charles, finalement je ne vis que pour le sortir de la merde. Tu te rends compte que je suis en train de l'attendre alors que notre avion pour l'Angleterre décolle dans une heure. On va le manquer.

-Sacha, c'est un avion privé, il va sûrement vous attendre.

-Ce n'est pas une raison !

Il rit et je le fusille du regard à travers l'écran. Il était chez Ferrari depuis hier et il m'avait appelé tôt ce matin pour savoir comment j'allais. Il devait regretter solidement son appel maintenant.

-Tu devrais apprendre à te détendre et à moins porter attention au détail. Un petit retard n'est pas une horreur, chat. Ce n'est qu'un petit retard. Une anecdote un peu drôle même.

Je soupire en comprenant qu'il n'a pas complètement tort.

-Tu me trouves agaçante ?

-Non, bien sûr que non.

-Je t'ai rebattu les oreilles avec des plaintes qui n'ont aucune importance.

-Et je t'ai fait entendre raison, j'ai accompli mon rôle.

Je lui souris et des coups à la porte interrompent notre petite conversation.

-Ça doit être mon pilote en retard. N'oublie pas de dire bonjour à Lottie de ma part. Dis-lui qu'elle me manque et que je vais l'appeler dans la semaine.

-Reçu, je le lui dirai. Allez, va prendre ton avion.

Je raccroche en lui disant au revoir et pars ouvrir ma porte d'entrée.

-Regarder qui est encore en retard.

-Je suis horriblement désolé. Je me suis rendormi et je viens juste de me réveiller. Heureusement que j'avais fait mes bagages la veille.

Je lui souris tout de même en comprenant qu'il avait tout de même essayé en faisant ses bagages la veille.

-Allez, allons-y pour que le pilote n'attende pas plus longtemps.

Il m'aide avec mes sacs et nous rejoignons sa voiture pour nous rendre à l'aéroport où nous attendait le jet de Redbull qui allait nous amener dans le pays britannique. Dès que nous arrivons, je me dirige vers le personnel de bord en laissant Max débarquer nos bagages de la voiture.

-Je suis horriblement désolé du retard. Nous avons eu un léger imprévu qui a fait reculer l'entièreté de mon organisation. Vraiment navré.

Il me sourit en m'affirmant qu'il n'y a aucun problème et qu'il aurait attendu encore plus s'il avait fallu. Je souris en le remerciant et pars aider Max avec nos valises et nos sacs.

-Alors, il est en colère ?

-Non il est très compréhensif. Évidemment, il ne sait pas que tout ce retard est dû à une seule personne, toi, et qu'il est dû au fait que tu t'es rendormi après avoir éteint ton réveil matin.

Il soupire et me sourit pour me remercier d'avoir menti au pilote. Même s'il paraissait compréhensif, je ne crois pas qu'il aurait apprécié. Ça aurait eu l'air d'un petit caprice. Nous montons dans l'avion après avoir laissé nos bagages au personnel de bord. Je m'installe face à Max et sors mon petit calendrier pour lui décrire ce qui arrive.

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