Dans une ville du sud de le France, sur une vaste période de dix années, plusieurs destins s'entrechoquent, marquant chaque indiviu se trouvant dans ce tourbillon d'événements qui épuise, et qui met à l'épreuve le corps ainsi que le coeur.
Parmi eu...
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DIX ANS PLUS TÔT ;
Les yeux fermés et la peau brûlante à cause du soleil qui tape sur cette dernière depuis plus d'une heure, Victoria inspire profondément avant de se faire de l'air à l'aide de sa main, pour ensuite tourner sa tête sur le côté.
Aïden est dos à elle, accoudé au bord du catamaran dans lequel ils sont depuis le début de la journée, qui s'est révélée être ensoleillée et qui leur a donné envie d'en profiter.
Les prunelles de la brune parcourent le corps du métis, s'arrêtant sur ses muscles saillants, ou quelques perles salées dégoulinent lentement.
Sans s'en rendre compte, Victoria capture sa lèvre inférieure entre ses dents, en essayant de garder la tête froide. Cependant le bras d'Aïden fait quelques mouvements puisque le brun fume une cigarette en regardant droit devant lui, ce qui fait que ses muscles se contractent, faisant perdre la raison à Victoria qui creuse son ventre lorsqu'elle sent que ce dernier se tord.
- Wah, Vic' viens ! regarde !
Elle sursaute presque mais donne l'illusion de ne pas avoir été perturbée, puis elle se redresse alors qu'Aïden se tourne et lui adresse un signe de la main afin de lui demander de le rejoindre.
Une fois à ses côtés, Victoria plisse les yeux sous le rire du brun.
- Bah quoi ? Y'a quoi ?
- Rien
Il tourne sa tête et la regarde pendant un petit moment sans perdre son sourire avant d'ajouter :
- Y'a absolument rien
Aïden appuie sa phrase en regardant autour du bateau, Victoria fait de même.
- C'est bizarre d'ailleurs, nan ?
Le brun hausse les épaules et écrase son mégot dans le cendrier à ses côtés en extirpant la fumée.
- Tu vas voir d'ici une bonne heure on sera plus seul
Victoria ne dit rien, Aïden ne surenchérit pas non plus, mais s'éloigne afin de déposer le cendrier autre part, puis revient en restant derrière la jeune femme qui commence à se perdre dans ses pensées, un peu sonnée par la chaleur et la fatigue qui a faillit la gagner il y a quelques minutes.
C'est au tour du métis d'observer à sa guise la brune, qui a désormais la peau hâlée et même satinée, dû à l'huile solaire qu'elle a appliqué sur cette dernière. C'est comme si l'été avait été créé pour Victoria aux yeux d'Aïden, qui est subjuguée par ce que la jeune femme dégage même en étant dos à lui.
Ses cheveux sont lâchés, l'eau a fait qu'ils ont quelques ondulations et sans réfléchir le brun amène sa main dans la chevelure de Victoria, faisant réagir le corps de cette dernière sans qu'elle ne bouge pour autant.
