quarante-deux

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SEPT ANS PLUS TÔT ;

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SEPT ANS PLUS TÔT ;

- Mais genre tu te brosses pas les cheveux ?

- Bah si avec un peigne, mais c'est rare, j'fais avec les doigts la plupart du temps

Victoria secoue la tête en essayant de démêler ses cheveux du mieux qu'elle le peut, en grimaçant de douleur quand ces derniers ne coopèrent pas avec ses gestes, tandis que Jaden enfile son pull par dessus son t-shirt, tout à l'observant.

- Faut qu'on s'dépêche Vic'

- Ouais, attend

Comprenant qu'elle n'a pas le temps de faire une coiffure convenable, elle attrape son élastique qui avant ça, était autour de son poignet, pour réunir ses cheveux en un chignon bas.

- De toute façon ils sont mouillés et dehors il pleut donc bon

- Mh, et j'aime pas quand j'me tape la flotte donc de toutes façons je vais les laver une deuxième fois ce soir

Jaden sourit en prenant en main son sac de sport alors que Victoria se tourne et ferme la veste que le brun lui prête pour ne pas qu'elle ait froid.
Les deux se retrouvent l'un en face de l'autre une fois prêt, et c'est à ce moment là que le jeune homme réalise ce qu'il vient de se passer ici, dans cette même pièce qui a été témoin de leur union.

Sur le banc, contre les casiers, et sous la douche.

Victoria en est encore chamboulée, un peu comme Jaden qui ne saurait définir quand est-ce que cette alchimie entre eux s'est installée.
Cependant elle est là, c'est indéniable.

Ils ne peuvent l'ignorer et tente même pas de le faire car ils se rapprochent et se scrutent avant de s'embrasser sans fermer les yeux.
Victoria est la première à entrouvrir ses lèvres pour que Jaden puisse y insérer sa langue.

Le baiser est doux, tendre, long, et délicat, ce qui clôture parfaitement le moment.

- Purée Victoria...

Le sourire niais et incontrôlé de Jaden provoque celui de la jeune femme qui continue de l'embrasser avant de lui adresser encore quelques baisers, plus brefs, pour ensuite s'éloigner.

- Viens on s'en va

Le brun hoche la tête et vérifie que son casier soit bien fermé avant de suivre Victoria qui s'aventure déjà hors des vestiaires afin d'ensuite longer la patinoire et quitter le bâtiment.

Elle a le temps de faire que quelques pas avant d'être plus du tout capable d'avancer ne serait-ce qu'un petit peu.
Le corps de la brune se fige, s'immobilise, s'électrise tout en rentrant en contact avec la pluie qui s'abat violemment contre le bitume, contre elle, contre lui, contre eux.

𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝗅𝗂𝖾 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant