Dans une ville du sud de le France, sur une vaste période de dix années, plusieurs destins s'entrechoquent, marquant chaque indiviu se trouvant dans ce tourbillon d'événements qui épuise, et qui met à l'épreuve le corps ainsi que le coeur.
Parmi eu...
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DIX ANS PLUS TÔT ;
Toujours sur le sable, dans les bras l'un de l'autre, Aïden et Victoria reprennent petit à petit leurs esprits alors que le brun caresse les cheveux de la jeune femme, qui murmure :
- Je suis contente d'être ici, et de ne plus habiter dans la ville qui a été témoin de la descente de ma mère. Mais ça fait toujours aussi mal...
Un sourire nostalgique habille les lèvres de Victoria, qui désormais, se remémore tous les bons moments passés auprès de sa maman, avant qu'elle poursuive :
- Elle était incroyable. Si on oublie le contexte violent dans lequel j'ai été baigné depuis toute petite, j'ai eu une enfance tout à fait normal, même si je sais que ça doit être compliqué de le comprendre... j'ai aimé vivre à ses côtés et ça a été dur pour moi d'être séparé d'elle. Heureusement, je la voyais souvent... à chaque fois elle m'emmenait à la boulangerie et elle m'achetait un éclair à la vanille, parce que c'est mon gâteau préféré, et après on allait toujours au parc, avant qu'on mange toutes les deux dans un restaurant...
Aïden sourit à son tour, et fait en sorte que son visage soit face à celui de la brune chez qui un voile de tristesse passe dans ses iris.
- Même si avant qu'elle meurt c'était assez rare, puisqu'elle se cachait...
Le brun glisse ses doigts sur la joue de Victoria, et reste silencieux en la détaillant, puis tout doucement, il réplique :
- T'es libre aujourd'hui.... ? t'as rien à faire.... ?
En fronçant légèrement les sourcils, la jeune femme hoche la tête alors qu'Aïden ajoute :
- Tu me suis ?
Sans trop comprendre ce qu'il se passe et en ayant aucune autres informations, Victoria décide de ne pas réfléchir et d'acquiescer, tout en reniflant et en souriant, car l'énergie qu'Aïden véhicule l'a met en confiance et la rassure, cela l'a console même.
- Je te suis
Elle lie ses doigts à ceux du métis qui l'aide à se relever et qui l'entraîne pour qu'il puisse marcher, côte à côte. Son bras glisse sur les épaules de Victoria qui se sent en sécurité et qui ne pose aucunes questions, alors qu'ils arrivent devant la maison d'Aïden, puis proche de la voiture de ce dernier devant laquelle ils s'arrêtent.
- Montes, je t'emmène quelque part
Quelques minutes plus tard, et après un trajet bercé par la musique, le métis tire sur le frein à main et se tourne vers Victoria avant d'annoncer :
- Bouges pas, j'arrive
Elle a tout juste le temps d'hocher la tête que le brun quitte l'habitacle en trottinant vers l'enseigne dans laquelle il entre et où il est accueilli par une dame d'une quarantaine d'années qui sourit en l'apercevant :