soixante-dix-huit

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DEUX ANS PLUS TÔT ;

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DEUX ANS PLUS TÔT ;

Cela fait des mois qu'un sourire aussi sincère n'a pas habillé les lèvres de Victoria.
Cela fait longtemps qu'elle n'a pas ri si fort, danser si passionnément.

Cela fait longtemps, et elle le réalise chaque seconde un peu plus.

La brune a enfilé sa robe la plus courte, choisit ses talons les plus hauts. Opté pour un maquillage des plus chargés.

Qu'importe que Sacha n'ait pas pu se joindre à elle finalement, car il a été prévenu au dernier moment qu'il était de renfort.

Qu'importe cet empêchement la, la jeune femme a osé démarcher ses camarades qui n'ont pas hésité à la suivre dans sa proposition.

Alors c'est pourquoi Victoria se retrouve sur la piste de danse, à se déhancher auprès de ses amis, amis aussi auprès d'inconnus.
Avec le sourire aux lèvres, les bras en l'air, et l'esprit vidé de toutes ondes négatives.

- Victoria, t'as pas vu mon verre ?

La brune secoue la tête pour répondre à son amie, qui s'éloigne pour finalement rejoindre le bar afin de se commander un autre verre.

Victoria elle, n'a pas tellement abusé.
Elle a consommé, mais s'est arrêté à temps. Ayant la capacité de se gérer au niveau de l'alcool, et même de la drogue.

Elle passe plus de la moitié de la nuit sur la piste, qu'elle ne quitte que très peu.
Elle se sent enfin bien. Peut-être même libre.

Elle ne sait pas pourquoi, mais ce soir Victoria se sent plus légère.
C'est peut-être dû au fait que Marc lui ait accordé ce temps de repos, qu'elle a promis à Sacha de prendre sérieusement.

Peut-être qu'elle avait besoin de ça. Qu'on l'oblige à mettre pause à sa vie.

Elle admet que cela n'est pas plus mal.
Que ça ne peut que lui faire du bien.

Alors à l'aube, Victoria sort de boîte de nuit auprès de deux copines, les seules à être restées avec la brune jusqu'à cette heure si tardive, ou plutôt si matinale.

Les trois marchent dans la rue en faisant beaucoup trop de bruit. L'une chante, l'autre rit, la dernière leur demande de se taire en faisant tout autant de dégâts.

Au final c'est le rire de Victoria qui claque contre les murs et qui provoque celui des deux brunes à ses côtés.

La jeune femme marche droit, elle s'aide de l'extrémité du trottoir, étant partiellement en équilibre.
Ses bras sont tendus, l'une de ses mains tient fermement ses escarpins, alors qu'elle tente de se concentrer au maximum.

Jusqu'à ce qu'elle relève la tête, alertée par les clignotants de la voiture devant laquelle elle passe.

La brune fronce les sourcils et croit rêver.
Elle regarde la voiture, puis la personne qui s'avance, et après avoir fait cela plusieurs fois, elle arrête de marcher, et attend d'être suffisamment proche, pour demander :

𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝗅𝗂𝖾 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant